mercredi 6 janvier 2016

SERENA WILLIAMS



Serena Williams n'a pas toujours aimé ses formes, elle revient sur son combat

rédaction lifestyle Publié le - Mis à jour le

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People Aujourd'hui totalement bien dans sa peau et épanouie, la numéro 1 du tennis a pourtant eu beaucoup de mal à s'accepter.
Dans une interview pour le Times Magazine, Serena Williams revient sur son mal-être vécu durant plusieurs années. "Je sais qu'on m'attaque sur mon physique, et ça a été une véritable lutte pour apprendre à aimer mon corps. Mais désormais, mes courbes font partie de moi et je me sens bien avec moi-même", confie-t-elle. "Quand j'étais jeune, c'était difficile de voir toutes ces athlètes minces, alors que moi, j'avais plus de muscles et une poitrine généreuse. Certaines personnes me dénigraient parce que je ne leur ressemblais pas en raison de ma couleur de peau ou encore parce que j'étais une femme mais j'ai réussi à passer au-dessus de tout cela et je suis désormais plus forte ". Se comparant déjà à l'adolescence aux joueuses plus élancées, elle s'épanche sur les problèmes liés à sa poitrine, les déplacements rendus plus difficiles et du coup, les risques de déchirures des ligaments, etc.

A 34 ans, l'une des plus grandes joueuses de tous les temps a appris à s'aimer. Le combat est largement gagné puisqu'on la voit désormais partout et parfois dans des situations très sexy comme en posant pour le calendrier Pirelli ou pour une marque de sous-vêtements. Elle n'hésite pas à s'afficher sur le podium de la Fashion Week de New York portant une de ses créations, (Serena Williams Signature by Hsn ) très affriolante. Et puis sur son Instagram, Serena affiche de plus en plus ses courbes sans complexes. "Les femmes doivent faire face à tant d'idéaux impossibles. C'est important pour moi de faire comprendre qu'il y a plus d'une façon de paraître incroyable", ajoute-t-elle au magazine.
Élue personnalité sportive de l'année, Serena Williams réussit sur tous les tableaux. On l'attend donc de pied ferme pour 2016, tant au niveau du tennis que de la mode. Malheureusement, le début de saison commence par un abandon le premier jour de la Hopman Cup pour cause de blessure.




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Serena Williams gagne des titres plus facilement que le respect

Serena Williams. (Keystone)
Serena Williams. (Keystone)
Quand Roger Federer gagne, c’est parce qu’il est exceptionnel. Quand Serena Williams gagne, comme samedi à Wimbledon, c’est parce que le tennis féminin est faible
Serena Williams avait remporté l’Open d’Australie et Roland-Garros en étant malade. Samedi, en finale de Wimbledon, elle se portait comme un charme. Les chances de l’Espagnole Garbine Muguruza étaient donc minces. La jeune révélation du tournoi n’a pas démérité mais elle n’a rien pu faire pour empêcher son adversaire de gagner le match (6-4 6-4). Serena Williams s’adjuge ainsi son sixième titre à Wimbledon, le 21e de sa carrière et le troisième de son année, à un succès d’un Grand Chelem historique en septembre chez elle, à l’US Open. A 33 ans, la numéro un mondiale la plus âgée de l’histoire de son sport règne sans partage depuis février 2013. Son taux de réussite en finale affleure les 85%, avec même un phénoménal 8/8 ces dernières années. Que dire de plus?
Quand Roger Federer gagne, c’est parce qu’il est exceptionnel. Quand Serena Williams gagne, c’est parce que le tennis féminin est faible. C’est ainsi depuis quinze ans et le fait que l’Américaine empile les records les uns après les autres ne change pas fondamentalement le problème. Dans le monde du tennis, de nombreux observateurs renâclent toujours à lui attribuer la place qui lui revient. Quand ils n’ironisent pas lourdement sur son physique ou sa couleur de peau. Ses qualités – la puissance et le mental – ne sont pas «tennistiques».
Le péché du père
Le péché originel vient peut-être du père, Richard Williams, qui déboula dans ce milieu aseptisé voici vingt ans avec quelques certitudes et pas mal d’arrogance. Il prétendait avoir décidé de mettre au tennis ses filles Venus et Serena après avoir vu un match féminin, jugé le niveau faible et considéré qu’il y avait de l’argent facile à se faire. C’était une posture plus qu’un constat et si ses filles, d’abord Venus l’aînée puis ensuite et surtout Serena, exaucèrent ses vœux, elles connurent comme les autres leur lot de doutes, de sueurs, de défaites, de larmes. Serena jeta plus d’une fois sa raquette.
Ce n’est que depuis son retour à la compétition, et sa rencontre sportive et sentimentale en 2012 avec Patrick Mouratoglou, qu’elle est réellement invincible. L’entraîneur français misa tout son discours sur le fait qu’elle était la meilleure, la plus grande de toutes. Jusqu’à l’en persuader. Ce n’est pas le cas de tout le monde, y compris dans son propre pays. Le cas de Serena Williams, qui «adôôre Pariss» et se pique de parler français, rappelle celui des jazzmen noirs des années 30.
«Serena Williams est la plus grande athlète américaine», titrait en septembre 2014 le New Yorker pour tenter de réveiller les consciences. Depuis, elle a ajouté trois titres du Grand Chelem à son palmarès. Trois de suite, ce qui constitue un Grand Chelem un peu bâtard que la presse, pour une fois bienveillante, a préféré baptiser le «Serena Slam». Le vrai, le grand, celui qui mettra tout le monde d’accord et lui permettra d’égaler Steffi Graf, tant en carrière (22 titres majeurs) que sur une saison (l’Allemande est la dernière à y être parvenue, en 1988). Rien que pour cela, on a hâte d’y être.

Grand Chelem pour Serena? "Il y aura 127 joueuses qui ne voudront pas que je gagne"

C.B. Publié le - Mis à jour le
Tennis Serena Williams vient à peine de remporter son 6e Wimbledon que tout le monde a déjà la tête tournée vers l’US Open où elle pourrait réaliser le Grand Chelem. Très tôt dans ce Wimbledon 2015, Serena Williams a décidé qu’elle ne voulait plus répondre aux questions sur cette possibilité du Grand Chelem. Cela ne faisait qu’accroître son stress. Elle était évidemment plus détendue sur la question après sa victoire samedi.
Mais elle va devoir se préparer car à New York, personne ne lui fera grâce de ces questions. Dès qu’elle va mettre le pied à l’US Open, tout le monde ne lui parlera que de ça, que de devenir la première depuis Steffi Graf à remporter les quatre tournois du Grand Chelem de la saison. Le "Serena Slam" à deux reprises est déjà extraordinaire, mais pour les livres d’histoire, c’est bien l’autre qui compte double.
"La chose la plus difficile est de rester dans le moment", a confié la n°1 mondiale. "C’est facile de dire qu’on veut gagner mais il y a sept matches à aller chercher. Il faut remporter chaque rencontre, chaque set, chaque point. Cela n’a rien de facile donc il faut rester dans le présent et faire de son mieux."
Pour rester dans cet état d’esprit, l’Américaine veut s’inspirer de sa victoire à l’US Open la saison passée : "Je n’étais pas bien du tout au début car j’avais perdu très tôt dans les autres Majeurs. Je ne visais que les quarts de finale, alors quand j’y suis parvenue j’étais super heureuse ! Je me sentais détendue, j’avais pris match après match. Vous savez, je pense que ça ira cette année, maintenant que j’ai réussi ce Serena Slam. Je sais qu’il y aura 127 joueuses qui ne voudront pas que je gagne et je vais simplement faire de mon mieux. J’ai l’impression de ne rien avoir à perdre, et puis j’ai encore solidifié ma place de n°1 mondiale. Mon but est toujours de finir l’année en n°1."
Une motivation incroyable pour une joueuse de 33 ans qui a tout gagné. Mais son coach Patrick Mouratoglou n’est pas étonné de la voir toujours aussi ambitieuse. Il n’a même pas besoin de la maintenir en état de vigilance.
Où sont ses adversaires ?
"Elle y est naturellement. Tout ce qu’elle fait, elle le fait à fond. Tous ses matches, elle les joue à 100 %. C’est plus des petits réglages comme une Formule 1 pour qu’elle soit au top de sa forme quand il faut. Je pense qu’elle sent qu’elle s’approche de la fin de sa carrière : elle se rend compte que chaque match est important, que chaque Grand Chelem compte. Elle sait que ça ne va pas durer éternellement, on en a plus conscience quand on arrive vers la fin."
Tout joue pour la cadette des Williams : son jeu, sa puissance, sa confiance et le fait qu’il y a peu de rivales pour la faire gamberger. On ne voit tout simplement pas qui pourrait l’arrêter. Tout dépendra donc d’elle, ce qui en revanche accroîtra la pression sur ses épaules. Elle était terriblement stressée pour la finale de Wimbledon, elle le sera forcément encore plus si elle y parvient à l’US Open. Le match contre elle-même a commencé.

Tennis : Serena Williams de retour à Indian Wells là ou elle avait été conspuée

Le Monde.fr | • Mis à jour le

image: http://s2.lemde.fr/image/2015/01/26/534x0/4563172_7_8eef_serena-williams-a-melbourn-australie-le-26_0c15c18748f0815b7e818eace0dc18bb.jpg
Serena Williams à Melbourn (Australie) le 26 janvier, lors du tournoi qu'elle a remporté.

Le numéro un mondial, Serena Williams, l'a annoncé dans le Time du 4 février : « Je vais retourner avec fierté à Indian Wells », et participer au tournoi qui se disputera du 11 au 22 mars. Mettant fin ainsi à une absence de quatorze ans, « une éternité au tennis », commente l'Américaine.

A l'origine de ce boycott, l'édition de mars 2001. Serena, alors âgée de 19 ans, se sentait prête, physiquement et mentalement, à conquérir ce titre — ce qu'elle fit. « Mais rien ne m'avait préparée à ce qui allait se passer », raconte-t-elle : en demi-finale, alors qu'elle devait affronter sa sœur Venus, cette dernière, victime d'une tendinite, avait dû déclarer forfait.
Mais le public ne les a pas crues. Pensant la rencontre truquée, il a hué et conspué les deux joueuses. « Les accusations de ceux qui disaient que son forfait avait été arrangé entre nous nous a fait mal pendant longtemps. Le racisme sous-jacent était injuste, douloureux à vivre et difficile à comprendre. J'ai eu peur, je me suis sentie pas à ma place dans un tournoi que j'aimais tant, se souvient Serena Williams. J'ai dit par le passé que je ne rejouerais jamais à Indian Wells, c'est quelque chose que je pensais vraiment, j'avais peur, que se passerait-il si je revenais et les gens me conspuaient à nouveau ? Le cauchemar recommencerait. »

« Le tennis a beaucoup avancé depuis »

« Treize ans après, les choses sont différentes, enchaîne-t-elle pour explique sa décision. Quand un responsable de la Fédération russe, Shamil Tarpischev, a fait des remarques racistes et sexistes sur Venus et moi, la WTA et la Fédération américaine ont aussitôt réagi en le condamnant avec virulence. Cela m'a montré que le tennis avait beaucoup avancé, et moi aussi. » Stacey Allaster, la patronne de la WTA, l'instance officielle du tennis mondial, a en effet sanctionné, le 17 octobre 2014, le président de la Fédération russe d'une amende de 25 000 dollars, le maximum autorisé par les règles de l'instance, et d'une suspension d'un an de toute implication avec la WTA.
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    Open d'Australie - Williams et Sharapova attendues au tournant
    L'open d'Australie qui débutera lundi verra la Russe et l'Américaine relancer les hostilités pour décrocher la première place mondiale, un duel à distance à Melbourne qui pourrait donner le ton de la saison qui s'ouvre.
    image: http://static.mediabong.com/img/lemonde_play.png
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« écrire une fin différente »

La semaine précédente, lors d'une interview en direct sur une chaîne russe, M. Tarpischev, également ancien coach privé de Boris Eltsine, avait parlé de « l'un des frères Williams » pour désigner Serena. Des paroles de l'ancien capitaine de l'équipe russe en Coupe Davis et en Fed Cup, que Stacey Allaster a jugées « insultantes, humiliantes et n'ont absolument pas leur place dans notre sport ».
Et puis Indian Wells est important dans l'histoire de Serena. C'est là qu'elle a remporté son premier match professionnel, en 1997, son premier grand tournoi, en 1999 face à l'Allemande Steffi Graf en finale. « Je fais partie de l'histoire de ce tournoi », explique-t-elle. Aujourd'hui, l'Américaine revient pour le plaisir, pour le jeu, avec l'espoir de pouvoir « écrire une fin différente ».

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sport/article/2015/02/05/tennis-serena-williams-de-retour-a-indian-wells-la-ou-elle-avait-ete-conspuee_4570041_3242.html#kSVWS8XsRPEOOtI7.99
Serena Williams avait de la fièvre quand elle a battu Maria Sharapova en finale de l’Open d’Australie. (Keystone)
http://www.lemonde.fr/sport/article/2015/02/05/tennis-serena-williams-de-retour-a-indian-wells-la-ou-elle-avait-ete-conspuee_4570041_3242.html

tennis
dimanche 01
février 2015

Serena, ne vous déplaise

Serena Williams avait de la fièvre quand elle a battu Maria Sharapova en finale de l’Open d’Australie. (Keystone)
Serena Williams avait de la fièvre quand elle a battu Maria Sharapova en finale de l’Open d’Australie. (Keystone)
Vainqueur 6-3 7-6 (7/3) en 1h51, l’Américaine se défait plus facilement de Sharapova que des préjugés
Serena Williams a remporté samedi la finale de l’Open
d’Australie. L’Américaine a dominé pour la 16e fois de suite la Russe
Maria Sharapova en deux sets serrés, 6-3 7-6 (7/3). Enrhumée et
fiévreuse, elle a profité d’un interruption de match au milieu du
premier set pour aller vomir. Sa suprématie sur le tennis féminin est
incontestable. A 33 ans, la cadette des sœurs Williams est la numéro 1
mondiale la plus âgée de l’histoire de son sport. Elle vient de
remporter son 19e titre en Grand Chelem, un de plus que Chris Evert et
Martina Navratilova. Seules Steffi Graf (22 titres) et Margaret Court
(24, avant l’ère Open) ont fait mieux. Mais Serena en serait
certainement déjà à 25 si elle n’avait fait plusieurs breaks dans sa
carrière et souvent laissé gagner son aînée Venus.

Pas besoin
d’utiliser le conditionnel pour constater que Serena Williams peine à
être considérée comme la championne exceptionnelle qu’elle est
indiscutablement. A titre de comparaison, Roger Federer a le même âge
mais compte deux titres majeurs de moins et pointe un rang derrière.
Mais là où tout le monde s’extasie sur le palmarès du Suisse, il en est
peu pour rendre hommage à l’Américaine. La Californienne, qui allie
l’arrogance de Kanye West et le fessier de Kim Kardashian, détonne dans
le milieu aseptisé du tennis. Ses origines banlieusardes, son jeu tout
en force et en puissance, son dédain affiché pour son sport, sa façon de
ne pas calculer l’adversaire, de faire peu de cas de ses victoires et
d’attribuer ses défaites seulement à ses erreurs et jamais au mérite des
autres, tout cela irrite, agace. Et puis il y a son physique, hors
norme. Lors d’une exhibition au Brésil, Caroline Wozniacki pour l’imiter
s’était rembourrée les seins et les fesses avec des serviettes.
Récemment, le président de la fédération russe de tennis Chamil
Tarpichev a évoqué « l’un des frères Williams ». Une recherche sur
Google image crache bien plus de photos en maillot de bain que de scènes
de matchs. Entre déesse callipyge et vénus hottentote, Serena Williams
est un fantasme bien avant d’être un exemple.

Nouveaux standards


«Serena Williams est la plus grande athlète américaine», titrait en septembre dernier le New Yorker
pour tenter de réveiller les consciences. Avec le soutien de Chris
Evert qui déclarait ceci : «Les gens continuent de demander à Serena :
«qu’est ce que ça vous fait d’être au niveau de Navratilova et Evert ?»
et à chaque fois je me dis à moi-même que c’est moi qui suis honorée
d’être comparée à elle».

En déboulant sur le circuit en 1997 avec
sa sœur Venus et son père Richard, Serena a imposé de nouveaux standards
et plongé le tennis féminin dans une dimension physique alors inconnue.
L’heure de la retraite avait de toute façon sonné pour Steffi Graf. Pas
pour Martina Hingis. La petite Saint-Galloise pensait son jeu tout
d’intelligence tactique et de finesse technique hors d’atteinte ; il fut
très vite démodé. Serena Williams est au tennis féminin ce que Mike
Tyson fut à la boxe. Une révolution culturelle.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/6645e48c-aa2a-11e4-9acf-c65b500212f4/Serena_ne_vous_d%C3%A9plaise 

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