lundi 2 juin 2014

DETERMINANTS MEDICAUX DE LA SANTE


médecine vendredi 21 mars 2014

Un remède naturel anti-cholestérol interdit

La levure de riz rouge contient une substance naturelle, la lovastatine, qui permet d’abaisser le taux de cholestérol dans le sang. (Keystone)
La levure de riz rouge contient une substance naturelle, la lovastatine, qui permet d’abaisser le taux de cholestérol dans le sang. (Keystone)
La levure de riz rouge, substance issue de la pharmacopée chinoise et utilisée en prévention des accidents cardio-vasculaires, ne sera plus commercialisée en Suisse. Ni médicament ni complément alimentaire, elle se situe dans une zone grise de la réglementation
Ce qui est bon pour la santé des Européens ne l’est pas forcément pour celle des Suisses. Ainsi en ont jugé les autorités helvétiques au sujet de la levure de riz rouge. Celle-ci vient en effet d’être interdite à la vente dans l’ensemble du pays, alors qu’on peut la trouver dans les supermarchés à l’étranger. Elle est d’ailleurs largement utilisée dans le monde entier en prévention des accidents cardio-vasculaires, car elle contient une substance naturelle, la lovastatine, qui permet d’abaisser le taux de cholestérol dans le sang.
Mais, le 24 février, l’Institut suisse des produits thérapeutiques (Swiss­medic) a décidé qu’il ne serait plus possible d’en acheter en Suisse; les pharmaciens n’ont même plus le droit d’en préparer eux-mêmes – ce qu’ils pouvaient faire jusqu’ici en important l’ingrédient de base. Cette décision en laisse coi plus d’un. «C’est surprenant et illogique, déclare ainsi Pierre-Yves Rodondi, médecin au Groupe de recherche et d’enseignement sur les médecines complémentaires au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). La levure de riz rouge justifie une surveillance accrue, mais elle n’est à mon avis pas toxique au point qu’il faille l’interdire totalement. Et, si les études ne sont pas suffisamment nombreuses pour qu’on puisse la recommander officiellement, elle représentait pour beaucoup de patients intolérants aux statines de synthèse une alternative intéressante.» En 2012, l’Au­torité européenne de sécurité des médicaments (EFSA) a estimé qu’elle «pouvait prétendre diminuer le taux de cholestérol». Selon l’Agence française
de sécurité des
médicaments (Anses), cet effet serait même «significatif».
«D’autre part, cela n’a pas de sens, à l’ère d’Internet, d’interdire en Suisse un produit qu’on peut librement commander en ligne, relève Pierre-Yves Rodondi. Cette décision pose une question de sécurité pour les patients, puisqu’ils risquent de s’approvisionner à l’étranger.» Enfin, si la levure de riz rouge était vraiment toxique, il faudrait également en interdire l’importation aux privés, d’après David Willemin, directeur de Bionaturis à Delémont, l’un des principaux vendeurs en Suisse romande. Or ce n’est pas le cas, comme en témoigne le site européen Sante-shop, interrogé: «De nombreux clients suisses nous en ont déjà acheté sans aucune plainte de problème avec la douane.»
«Je trouve curieux que Swissmedic prenne soudainement cette initiative, à rebours du reste de l’Europe, affirme Mikael Rabaeus, cardiologue à la Clinique La Prairie à Clarens/Montreux. C’est vrai qu’on ne sait pas tout sur ce produit, qui n’est ni vraiment un complément alimentaire ni vraiment un médicament, mais il y en a un tas d’autres sur le marché dont on ne sait pas beaucoup plus, notamment les antioxydants et les complexes vitaminés. Et ils sont parfaitement autorisés sans que personne ne trouve rien à redire.»
Contacté, Swissmedic motive sa décision par le fait qu’il existe une incertitude quant au dosage des produits vendus sous le nom de levure de riz rouge, en raison d’une absence de standardisation des processus de fabrication. Ainsi, sur dix échantillons analysés en 2012 par l’association française Que Choisir, huit étaient insuffisamment concentrés pour être réellement actifs, et deux l’étaient trop. Depuis 2009, 25 cas d’effets indésirables potentiellement liés à la consommation de levure de riz rouge – essentiellement des maux de tête et des douleurs stomacales – ont officiellement été enregistrés en France. Dans un avis daté du 14 février, l’Anses écrit que «la consommation de levure de riz rouge présente un risque sanitaire pour certains consommateurs» et doit par conséquent être accompagnée d’un suivi médical. Cependant, l’agence française ne recommande pas d’interdire le produit. Aux Etats-Unis, c’est ce que la Food and Drugs Administration (FDA) a fait, pour des raisons de sécurité justement, en 1998. Malgré cela, on continue depuis d’en trouver – et d’en consommer – sur le continent.
Pour Swissmedic, il existe donc de «sérieux doutes» en termes de sécurité. Les raisons de sa décision semblent cependant surtout d’ordre administratif, selon Pierre-Yves Rodondi. En effet, la levure de riz rouge ne rentre dans aucune case: «Elle ne répond pas à la définition d’une denrée ou d’un complément alimentaire, ni d’une épice», reconnaît-on chez Swissmedic. Dès lors, il s’agit d’un médicament; et un médicament doit bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché. Or la levure de riz rouge n’en a pas. Et pour cause: cette procédure coûte cher – on parle de plusieurs centaines de milliers de francs. Cela fait beaucoup pour un remède chinois ancestral qui n’est même pas protégé par un brevet. Quelle entreprise voudrait investir autant pour finalement faciliter la tâche à ses concurrents en leur permettant de profiter d’une procédure d’enregistrement simplifiée?
A Nyon, le directeur des laboratoires Bioligo, Frédéric Deville, est bien placé pour en parler. En avril 2013, son fameux «sirop du Père Michel», utilisé par petits et grands depuis un quart de siècle à l’approche de l’hiver, a été interdit de distribution par le chimiste cantonal. Motif: la propolis, une résine végétale qui constitue l’un des principaux ingrédients de ce breuvage roboratif, se trouve dans le même no man’s land que la levure de riz rouge. «Faire enregistrer mon sirop en tant que médicament coûterait trop cher», plaide l’entrepreneur vaudois.
«La tendance enregistrée au cours des dernières années veut que l’on commercialise toujours plus d’aliments spéciaux, comme des compléments alimentaires ou des aliments fonctionnels», souligne-t-on chez Swissmedic. Les autorités et les tribunaux sont donc «régulièrement confrontés à des questions de délimitation». Les produits qui se situent dans une zone grise ne posent pas seulement des problèmes de classification, ils entraînent aussi des conséquences en termes de procédure d’autorisation, de contrôle et de sanctions. Et Swissmedic de constater «qu’en dépit des réglementations existantes et de l’harmonisation des définitions, certains peuvent être considérés comme denrée alimentaire dans un Etat et comme médicament dans un autre».
David Willemin cite l’exemple du charbon actif, autorisé à la vente dans les supermarchés ou les kiosques à l’étranger, mais réservé à la distribution dans les pharmacies en Suisse. Ou celui de la griffe du diable, cette plante utilisée sous forme de pommade par les randonneurs pour soulager leurs articulations endolories: c’est un médicament en Suisse, mais pas en France. Quant à Frédéric Deville, il affirme que les implications financières de ce «reclassement» l’ont poussé à renoncer à faire enregistrer 14 préparations d’huiles essentielles. Déterminé à se battre, il a lancé l’année passée une pétition pour lever l’interdiction de commercialisation de son sirop à base de propolis. Plus de 5000 personnes l’ont signée.
http://letemps.ch/Page/Uuid/eeccf9f4-b056-11e3-8fc9-d34b872d9eb8|1
 Dans un marché mondialisé, les pénuries de médicaments s'intensifient

LEMONDE.FR | 29.08.11 | 20h30   •  Mis à jour le 29.08.11 | 20h38

Anti-rétroviraux, anti-épileptiques, paracétamol, thiopental, propofol... Les ruptures de stock de médicaments sont de plus en plus fréquentes, à l'hôpital comme en pharmacie.
Anti-rétroviraux, anti-épileptiques, paracétamol, thiopental, propofol... Les ruptures de stock de médicaments sont de plus en plus fréquentes, à l'hôpital comme en pharmacie.AFP/JEAN-PIERRE MULLER
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le thiopental était utilisé en tant qu'hypnotique pour certaines anesthésies et le traitement des traumatismes crâniens graves. Récemment, le laboratoire américain qui approvisionnait les hôpitaux français a cessé de commercialiser ce produit, irremplaçable pour certaines indications, du moins à même niveau de qualité et de sécurité. La situation était devenue si inquiétante que les anesthésistes ont donné l'alerte, mi-août. Cette fois, la pénurie totale a été évitée grâce à l'importation en urgence du médicament depuis l'Allemagne.
L'histoire est emblématique d'un manque de médicaments en constante aggravation en France, et plus largement dans nombre de pays occidentaux. "Les alertes de ruptures de stock sont de plus en plus fréquentes," note Laurent Jouffroy, président de la Société française d'anesthésie et de réanimation (SFAR). Celui-ci évoque aussi le cas du propofol, produit qui a "révolutionné l'anesthésie générale", et celui du paracétamol intraveineux, médicament le plus prescrit au monde.
Ces pénuries régulières ne touchent pas seulement cette spécialité. "Dans les pharmacies, on déplore de plus en plus de produits manquants dans nos commandes, des anti-rétroviraux aux médicaments moins essentiels", explique Isabelle Adenot, présidente du conseil national de l'Ordre des pharmaciens. Celle-ci évoque l'expaspération de professionnels de la santé, en contact direct avec les patients, pour lesquels il est donc crucial, mais difficile, de trouver des solutions.
FLUX TENDUS ET FAIBLE RENTABILITÉ
Jusqu'ici, des remèdes transitoires et une certaine dose de débrouillardise (appeler la pharmacie d'à côté, retarder le traitement, appeler les laboratoires, etc.) ont eu raison de ces cas de pénuries, à court terme. Mais la situation reste précaire, inconfortable, si ce n'est potentiellement dangereuse. Les causes en sont multiples, mais chacun y voit l'effet des chamboulements que connaît, depuis une dizaine d'années, le marché mondialisé du médicament.
  • Dans une industrie qui fonctionne aujourd'hui à flux tendu, où les stocks sont tout juste ajustés à la demande, chaque soubresaut a ses conséquences. Avec la généralisation des contrôles sanitaires, une préparation de substance active ou une notice non conformes entraînent le rappel d'un lot, et le manque se fait alors ressentir. A l'inverse, il suffit d'une hausse soudaine de la demande pour que l'offre ne suive pas, souligne Laurent Jouffroy.
  • Comme dans le cas du thiopental, certains laboratoires décident de se retirer de la production d'un médicament. Avec, derrière, la question de l'intérêt économique, comme le suggère la SFAR dans un communiqué : "Le dénominateur commun de ces ruptures de stocks semble être le faible prix des produits concernés, voire peut-être, une très faible rentabilité de leur production et de leur commercialisation." On comprend dès lors pourquoi ce sont souvent les médicaments les plus anciens, qui ont pourtant fait la preuve de leur fiabilité, qui sont les plus négligés : passés dans le domaine public et concurrencés par les génériques, "ils sont jusqu'à dix fois moins chers", explique Laurent Jouffroy. Enfin, ces médicaments anciens et peu coûteux peuvent être victimes d'un désir de "rotation des produits", dans l'industrie pharmaceutique comme ailleurs, précise Martine Bungener, économiste de la santé au CNRS (Cermes3). Le principe : on complexifie un produit en mélangeant des principes actifs - on "recycle de l'ancien", traduit la chercheuse -, et on le vend plus cher, alors que le service rendu est loin d'être toujous amélioré.
  • Enfin, la concurrence entre les marchés des différents pays entre en jeu. De ce point de vue, la France est plutôt mal placée : les médicaments s'y vendent à bas prix. De plus, la négociation y est nationale et peu flexible, avec un système de prix administrés publiquement, selon Martine Bungener. Dans ce contexte, avec une pression forte de la demande sur les marchés, certains distributeurs ont pu être tentés de "diriger les stocks français vers d'autres pays", généralement européens, explique Dominique Maraninchi, président de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). C'est notamment le cas de sous-groupes, les "short-liners", qui distribuent seulement quelques médicaments et font varier les ventes selon les opportunités. Une pratique illégale, assure le président de l'Afssaps, qui évoque des sanctions.
Derrière cette nouvelle carte de la distribution des médicaments dans le monde, où les pays développés ne sont plus forcément les premiers servis, c'est toute l'économie de la santé qui connaît d'importants bouleversements, analyse Martine Bungener. Avec en première ligne, les pays émergents : d'un côté, ces derniers demandent de plus en plus d'avoir accès à la santé, faisant concurrence aux marchés occidentaux. De l'autre, c'est en Inde, en Chine ou au Brésil que se délocalisent les sites de production des principes actifs et des médicaments, génériques ou non. Ces produits, moins chers, sont alors accessibles à une plus large population.
Pendant ce temps, les usines de médicaments ferment dans les pays développés, qui perdent la main sur certains de ces produits. Enfin, dans ces pays où "les dépenses de santé se sont envolées sans qu'on soit pour autant mieux soignés", la pression pour faire des économies pèse aussi sur les négociations des prix des médicaments, explique Mme Bungener. En somme, "il n'y a pas de véritable pénurie de médicaments, mais des problématiques de coûts de production, de distribution, d'adéquation de l'offre aux vrais besoins...", conclut l'économiste.
JEUDI, UNE RÉUNION POUR TROUVER DES SOLUTIONS
Jeudi 1er septembre, l'Afssaps recevra la SFAR pour dessiner des solutions face à ces inquiétantes pénuries. Les pistes de réflexion sont ouvertes. Pour le président de l'association des anesthésistes, les pays industrialisés devraient se réengager dans la production des médicaments laissés pour compte. Une autre idée serait de rendre ces produits plus rentables : soit en augmentant leur coût, soit en diminuant les frais d'importation ou d'autorisation de mise sur le marché.
De son côté, le président de l'Afssaps a plusieurs propositions dans son sac : multiplier les médicaments et leurs sites de production pour éviter d'être dépendant à une seule firme ; obliger les industriels à prévenir plus de six mois - l'actuel délai - avant l'arrêt de la commercialisation d'un médicament, afin d'avoir le temps de trouver des alternatives ; ouvrir davantage un marché européen, ce qui permet d'importer facilement les produits manquants.
L'Afssaps a aussi le pouvoir d'intercéder auprès des firmes, pour les inciter à maintenir la production d'un médicament auquel le marché est très attaché. Et ce d'autant plus si une société savante comme la Sfar lui fait remonter clairement cette demande, explique M. Maraninchi. Enfin, il s'agirait de renforcer une responsabilité des firmes de l'industrie pharmaceutique déjà réglementée dans les dossiers d'Autorisation de mise sur le marché : le devoir d'assurer la continuité du service de distribution d'un médicament.
Angela Bolis
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/08/29/medicaments-les-raisons-d-une-penurie_1565056_3224.html 

Santé : l'anxiété peut avoir de graves conséquences, regardez plutôt

C'est bien évident, personne n'aime être stressé ou anxieux, mais lorsque l’anxiété devient chronique, son impact varie de simple souci à véritable risque pour votre santé. Que votre épisode anxieux soit un événement isolé dû à un stress élevé ou que vous fassiez partie des victimes d'un trouble anxieux chronique, votre réaction physique à cette émotion peut avoir beaucoup plus d'impact que vous ne le croyez. Voici les impacts que l'anxiété peut avoir sur votre santé, que ce soit lors d'un bref épisode ou d'une longue bataille à finir.

La réaction initiale de votre corps à l'anxiété pourrait inclure...
Problèmes de gorge. Cette voix grinçante et enrouée qui semble avoir pris le contrôle de vos cordes vocales est une réaction immédiate à une situation de stress. Lorsque des sentiments anxieux s'installent, votre corps redistribue ses fluides à des endroits plus essentiels, ce qui provoque un spasme des muscles de la gorge, ce qui entraîne un resserrement qui rend la déglutition difficile.
Des réactions hépatiques. Lorsque le corps subit l'assaut du stress et de l'anxiété, le système surrénal produit une quantité importante de cortisol, l'hormone du stress. La présence en trop grande quantité de cette hormone provoque une plus grande production de glucose par le foie dans le but de fournir de l'énergie en vue du réflexe dit "combat-fuite". Chez la plupart des gens, cet excès de glucose peut être réabsorbé par le corps sans trop de souci, mais pour les gens prédisposés au diabète, cet excès de glucose pourrait entraîner des effets néfastes sur leur santé.
Réactions cutanées. Ces sueurs froides ou ces joues rougies sont un signe immédiat que votre corps réagit à un stress, et cela est causé par des changements dans votre flux sanguin. Lorsque nous sommes anxieux et que notre corps se met en mode "combat-fuite", celui-ci redirige une plus grande quantité de sang vers les muscles, un réflexe très utile lorsqu'il est nécessaire. Toutefois, si cette réaction dure trop longtemps ou qu'elle se produit trop souvent, elle peut entraîner diverses réactions cutanées, dont notamment un vieillissement prématuré, une sudation inhabituelle, et même une augmentation des histamines, ce qui peut provoquer des enflures. Selon le University of Maryland Medical Center, des épisodes sévères de stress ou d'anxiété peuvent même provoquer des crises d'eczéma.
Une rate active. L'anxiété n'affecte pas que les organes les plus évidents comme notre cerveau ou notre coeur. Elle affecte également les organes qui ont une fonction interne comme la rate. Afin de fournir plus d'oxygène au corps, la rate sécrète une plus grande quantité de globules rouges et blancs. Dans ce processus de réaction, votre flux sanguin augmente de 300 à 400% en réponse au réflexe "combat-fuite".
Muscles tendus. Lorsque l'anxiété s'empare de vous, le corps se crispe de façon naturelle, ce qui peut taxer les groupes de muscles les plus importants. Le stress ou l'anxiété chronique peuvent exacerber cette tension, ce qui entraîne des maux de tête, des épaules raidies, des douleurs au cou et parfois même des migraines. Les gens constamment stressés sont d'ailleurs plus à risque de souffrir de troubles musculosquelettiques chroniques.
Après un certain temps, l'anxiété chronique peut avoir un impact sur...
Votre coeur. Les personnes souffrant de stress ou d'anxiété chronique sont plus à risque pour des problèmes cardiovasculaires à cause de leur rythme cardiaque constamment élevé, de leur hypertension artérielle et de leur surexposition au cortisol. Selon l'American Psychological Association, une exposition prolongée au stress peut également provoquer de l'hypertension, des arythmies et un risque plus élevé d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral.
Vos poumons. Des études ont démontré qu'il y a un lien entre les troubles anxieux et l'asthme. En effet, les asthmatiques sont plus susceptibles aux crises de panique. Selon une autre étude menée à l'Université de São Paulo, il y aurait également un lien entre l'anxiété, l'asthme et l'équilibre.
Votre cerveau. La réaction à l'anxiété la plus marquée est notre réaction psychologique. Les stress et l'anxiété chronique affectent des zones de notre cerveau qui sont responsables de notre mémoire à court et à long terme, en plus d'être impliqués dans certaines réactions chimiques de notre corps, ce qui peut entraîner certains dérèglements hormonaux. De plus, le stress chronique stimule constamment le système nerveux, ce qui, à son tour, peut avoir un impact sur d'autres systèmes de notre organisme en déclenchant des réactions physiques inutilement, ce qui provoque de la fatigue, notamment. Les personnes qui souffrent d'anxiété ont très souvent de la difficulté à s'endormir, principalement parce qu'elles ressassent sans cesse leurs inquiétudes. Selon des données de la Anxiety and Depression Association of America, 54% des gens affirment que le stress et l'anxiété ont un impact sur la capacité à trouver le sommeil, et de ce nombre, 50% des hommes et 40% des femmes affirment que cela a un impact sur leur niveau de concentration le lendemain.
Votre système immunitaire. L'exposition au stress peut avoir un effet néfaste sur votre système immunitaire, celui-ci se trouvant affaibli, voire supprimé, par la présence du réflexe "combat-fuite". Des études ont également démontré que lorsque vous êtes stressé, vous êtes plus susceptible d'attraper un rhume en plus d'être plus vulnérable aux infections et aux inflammations.
Votre estomac. Lorsque votre corps réagit au stress, il ne régule pas adéquatement les fonctions digestives. Un stress chronique ou aigu peut également avoir des effets à long terme sur vos intestins et sur les substances nutritives qu'ils absorbent, ce qui peut causer un reflux gastrique, des ballonnements, la diarrhée et parfois même la perte complète du contrôle intestinal. Un stress ou une anxiété à long terme peut également avoir un impact sur votre métabolisme, ce qui peut causer l'embonpoint, voire l'obésité. Une étude a démontré que la sécrétion constante de cortisol pouvait entraîner une perte de sensibilité à l'insuline, tandis qu'une autre étude a quant à elle établi un lien, chez les adultes, entre l'anxiété et la présence d'ulcères diagnostiqués par un médecin.
Voici 5 conseils de respiration pour briser l'angoisse au travail: