LE SYSTEME DE SANTE EN COTE D'IVOIRE

QU’EST CE QUE L’ÉCURIE-SANTÉ


La nature des défis s’avérant multiformes, de nombreuses actions sont pensées et mises en œuvre, aussi bien par les postulants que par d’autres intervenants.

Qu’est ce que l’ECURIE-SANTE ?

L’ÉCURIE est une PLATE-FORME  lancée en 2013, elle fournie aux étudiants inscrits à l’ EPSS UN SOUTIEN POUR LA RÉUSSITE DE LEUR PASSAGE en  médecine ; pharmacie et chirurgie dentaire.
Est UN GROUPE CATALYSEURqui est géré sous la responsabilité d’un médecin spécialiste et chargé d’enseignement de la planification sanitaire. En coordination avec des médecins ayants eux même satisfaits aux concours de l’EPSS.
L’ECURIE FOURNIT DES FACILITES aux bénéficiaires suivant d’une part leur demande particulière et d’autre part en mettant en œuvre des méthodes qui ont fournit la preuve de leur efficacité.
L’ECURIE fait appelle à d’autres prestataires à même de fournir des soutiens complémentaires en général lorsqu’il s’agit des spécialités non médicales.

La pertinence de L’ECURIE-SANTE

L’écurie fait référence à une méthode mieux structurée lors de la préparation du concours d’internat des sciences de la santé. Cette méthode fait appel à répondre aux besoins additionnels des candidats  en offrant des renforcements spécifiques dans certaines matières.

L’écurie répond à une demande formulée par les parents de candidats eux –mêmes, enseignants à l’université et dans les grandes écoles. Elle offre une réponse rassurante à des spécialistes de l’enseignement qui reconnaissent eux-mêmes les difficultés de succès.

Sa ligne d’action prévoir de cibler moins de 10% d’inscrits pour rechercher 100% de succès contribuant ainsi à minimiser les désagréments pour   ses membres-étudiants. Elle contribue à l’immersion dans une nouvelle réalité dont l’objectif final est la réussite.

La proposition de l’écurie est alignée sur la recherche de l’efficacité qui répond à un besoins de renforcement par l’appropriation des capacités d’anciens candidats et même de spécialistes certifiés. Elle rentre dans un cadre global de nouvelles initiatives nées de la réflexion de spécialistes médicaux et d’enseignants de l’université.

La création de synergies d’action entre bénéficiaires et encadreurs permettant de retenir les meilleures pratiques d’une part et d’autre part de fructifier les leçons apprises d’autres postulants (lauréats).

La fourniture d’un réseau permettant de diffuser les  « bons projets exécutés » en matière d’encadrement et de suivis d’étudiants.

La mise en œuvre d’un « Observatoire du concours de l’EPSS » et des efficacités des postulants.

Et finalement l’ECURIE gardera l’expérience et les enseignements en vue d’offrir un partenariat gagnant –gagnant à chaque partie par l’ouverture d’opportunités de part et d’autres.  

Procédure pour faire acte de candidature pour rejoindre Notre ECURIE :



1/nous contacter :
-cel  07 80 53 63
-cel  01 03 91 18
MaiI medecinsdefamilles@gmail.com
                                                                                                          

 Dr K KOUAKOU
                                         

SANTÉ

Côte d’Ivoire : un système de santé encore à la peine malgré les réformes engagées

Vétusté des services, sous-effectifs, désorganisation… Malgré les réformes en cours, le système de santé accuse encore d’importants déficits financiers, techniques et humains.

 les Ivoiriens ?

Dans le couloir des urgences, le directeur du centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody fait patiemment mais fermement passer son message. « Ne vous asseyez pas par terre, allez sur les bancs à l’accueil », répète-t‑il au groupe de femmes et d’hommes venus accompagner leurs parents. Le matin même, il s’était déjà arrêté pour demander aux gens allongés dans le hall de sortir. Mais le docteur Djoussoufou Méité a conscience que rien n’est fait pour accueillir les familles dans de bonnes conditions.
« Culturellement, c’est en plus très difficile pour elles de ne pas se déplacer en nombre pour marquer leur soutien », explique-t‑il. Du coup, la salle d’attente ne désemplit jamais, et des dizaines de personnes dorment chaque nuit à même le sol autour de l’établissement. Le regard fatigué, une femme d’une quarantaine d’années attend d’être rejointe par sa sœur. Son mari a été admis il y a vingt-quatre heures pour traiter son hypertension. Faute de chambres bien équipées dans les étages, les patients restent fréquemment quarante-huit heures, parfois plus, aux urgences. Pourtant Cocody fait figure de vitrine pour la médecine hospitalière ivoirienne.
En 2014, le décès aux urgences du mannequin Awa Fadiga avait suscité un vif émoi et alimenté la polémique sur l’état de déliquescence du système de santé. Dans la foulée du scandale, la présidence de la République avait ordonné la rénovation du service.
Échographie, radiologie, laboratoire d’analyses, réfection des bâtiments… Au total, 3 milliards de F CFA (plus de 4,5 millions d’euros) ont été investis pour mettre à niveau les urgences, qui voient chaque année défiler près de 40 000 patients. « Nous disposons maintenant de l’essentiel en matière d’équipement. C’est sur l’organisation que nous devons poursuivre nos efforts », estime Djoussoufou Méité.
Actuellement, les équipes du professeur Kignelman Horo, responsable des urgences, expérimentent des chariots sur lesquels sont proposés en accès libre les médicaments indispensables au traitement des cas les plus graves.
20 % DES PATIENTS ADMIS AUX URGENCES DE COCODY Y DÉCÈDENT
Cela évite aux familles d’avoir à se rendre à la pharmacie de l’hôpital avec leur ordonnance. Ce qui ralentissait d’autant plus la prise en charge médicale. L’amélioration de l’efficacité du système reste un impératif : 20 % des patients admis aux urgences de Cocody y décèdent. « Cela s’explique par la gravité des cas, par les retards de diagnostic quand il s’agit de maladies comme le cancer, par des temps de transport très longs et aussi parfois par un retard dans la prise en charge », admet le directeur.

Un manque de moyens financiers

Si l’amélioration du fonctionnement est un objectif affiché du gouvernement, les contraintes budgétaires sont un frein permanent.
PAR MANQUE DE MOYENS, TOUT SE DÉGRADE PLUS VITE », CONSTATE, INQUIET, LE DR MÉITÉ.
Sur un budget annuel de 10 milliards de F CFA, 70 % des dépenses du CHU de Cocody sont consacrées aux frais de personnel de ses 1 200 salariés, quand cela ne devrait pas dépasser 30 %, estime le directeur.
Résultat, l’an dernier, seulement 1,5 milliard de F CFA ont été réservés à la maintenance et à l’entretien des bâtiments et des équipements. « Par manque de moyens, tout se dégrade plus vite », constate, inquiet, le Dr Méité.
SUR LES 495 LITS THÉORIQUEMENT DISPONIBLES, SEULS 350 SONT FONCTIONNELS
Au CHU de Yopougon, la situation est encore plus critique. Inauguré au début des années 1980, l’hôpital est aujourd’hui vétuste. Sur les 495 lits théoriquement disponibles, seuls 350 sont fonctionnels. Bâti en périphérie de la commune la plus peuplée de la capitale économique, son service d’urgences ne disposait au moment de sa conception que de trois lits.
Aujourd’hui, près d’une dizaine de patients sont en permanence entassés dans une ancienne salle d’attente. Quant aux accidentés – nombreux en raison de la proximité de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro –, on les a remisés dans un local sans confort situé au niveau de la sortie. De l’autre côté du couloir, le CHU a aussi aménagé à la va-vite un petit espace pour les urgences pédiatriques.
« Cela fait quatre ans que j’entends parler du projet de réhabilitation, je ne sais plus si je dois y croire », observe amèrement le professeur Dick Rufin, président de la commission médicale de l’établissement. Que ferait-il si lui ou sa famille avait un problème ? « J’irai dans une clinique privée », confie-t‑il sans détour.
Les problèmes financiers touchent aussi les hôpitaux de proximité comme celui de Port-Bouët, situé à la sortie d’Abidjan. Composé de modestes pavillons réhabilités à la fin des années 1990, l’établissement a enregistré près de 80 000 consultations en 2016, soit une augmentation de sa fréquentation de 100 % en six ans.
Quand il lui faudrait 300 millions de F CFA pour fonctionner normalement, il n’obtient que 100 millions. « Nos équipements se sont néanmoins améliorés ces dernières années. Depuis la fin de la crise, nous avons obtenu la création de trois blocs opératoires, auxquels sont venus s’ajouter un gros stérilisateur, des appareils de radio numériques et des lits. Nous avons pu créer des consultations de diabétologie et de cardiologie », explique le docteur Ernest Atté Boka, directeur de l’hôpital général de Port-Bouët depuis 2010.

Une volonté politique qui ne suffit pas

Dans son bureau, Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé depuis 2012, n’ignore rien des difficultés que rencontrent les hôpitaux ivoiriens. « Nous avons trouvé un système de santé plus bas que terre où rien n’avait été fait pendant plus de dix ans », rappelle-t‑elle. « Au plus fort de la crise, ce sont souvent les structures communautaires qui ont assuré la continuité des soins », explique le Dr Djoussoufou Méité.
LA CÔTE D’IVOIRE AFFICHE UN MÉDIOCRE RATIO D’UN MÉDECIN POUR PRÈS DE 6 000 HABITANTS
Malgré le retour de la croissance, la ministre n’est pas parvenue à faire décoller significativement la part des dépenses publiques attribuée à la santé. La Côte d’Ivoire, qui affiche un médiocre ratio d’un médecin pour près de 6 000 habitants, reste loin de l’engagement pris à Abuja en 2001 de consacrer 15 % du budget national à la santé.
En 2017, cette part ne représentait que 6 % avant d’être rabotée pour tenir compte des problèmes de trésorerie du pays. « Il reste beaucoup à faire », reconnaît Raymonde Goudou Coffie, tout en soulignant les nombreux chantiers déjà menés.
Ces cinq dernières années, le gouvernement a débloqué le salaire des médecins, embauché plus de 10 000 professionnels de santé, construit une centaine d’établissements sanitaires de premier contact, lancé le chantier du nouveau CHU d’Angré, sans oublier la mise en place de la gratuité ciblée, qui n’existait pas avant 2010.
Cette dernière mesure permet aux citoyens d’être soignés gratuitement lorsqu’ils se rendent aux urgences. Mais sa mise en œuvre suscite de nombreuses incompréhensions. Très souvent, les patients doivent tout de même payer leurs médicaments, car le stock dévolu aux gratuités est épuisé.
Pour réconcilier les Ivoiriens avec leur système de santé, le gouvernement doit enfin améliorer la gouvernance des hôpitaux. Selon de nombreux témoignages recueillis, réclamer aux patients un bakchich pour accélérer leur prise en charge, y compris pour les cas les plus graves, est une pratique toujours en vigueur.

Vers une meilleure couverture dès 2018 ?

Djoussoufou Méité, directeur du CHU de Cocody, en est persuadé, la couverture maladie universelle (CMU) voulue par le président Ouattara est la seule solution pour offrir une meilleure prise en charge médicale aux Ivoiriens. En échange d’une contribution de 1 000 F CFA (1,52 euro) par mois, ce dispositif donnera accès à un certain nombre de soins, dont 70 % seront pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie. L’enrôlement des bénéficiaires, démarré en 2015, est pourtant bien plus lent qu’espéré.
Sur une base de 2,15 millions de personnes recensées, seules 735 000 se sont effectivement inscrites. « Nous devons davantage communiquer », reconnaît Raymonde Goudou Coffie, la ministre de la Santé. Fin avril, le gouvernement a lancé une première phase expérimentale couvrant 150 000 étudiants pour six mois. La généralisation de la CMU est toujours prévue pour début 2018.

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PRÉSENTATION DU DNFS 2019


L’une des priorités actuelles du Gouvernement en matière de santé réside dans la capacité des acteurs nationaux à mettre en œuvre des politiques et des stratégies innovantes et transformatrices en vue de soutenir durablement le financement du secteur, et accroître l’accessibilité à des services et soins de santé de qualité surtout pour les populations défavorisées, dans un contexte marqué par la généralisation de la Couverture Sanitaire Universelle et l’atteinte des Objectifs pour le Développement Durable (ODD).
C’est pourquoi, faisant suite à son adhésion au Mécanisme de Financement Mondial – GFF depuis Novembre 2017, le pays s’est engagé dans un processus d’élaboration, hautement participatif, transparent et inclusif, d’un Dossier d’Investissement National, qui met en priorité et opérationnalise les interventions énoncées dans le Plan National de Développement Sanitaire 2016-2020 et les réformes clés pour rapidement améliorer les indicateurs sanitaires.
Evénement majeur et inédit en Côte d’Ivoire, le Dialogue National sur le Financement de la Santé constitue un élément de structuration d’un dialogue inclusif entre la partie gouvernementale, les secteurs public et privé, les élus locaux, la société civile et les partenaires au développement du secteur santé.
Organisé sous le haut patronage de SEM. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, le Dialogue National sur le Financement de la Santé se tiendra du lundi 15 au jeudi 18 Avril 2019 au Sofitel Hôtel Ivoire, Abidjan, Cocody. Il verra la participation effective du Président du Burkina-Faso et enregistrera la présence du plus haut niveau de représentation des Partenaires au Développement intervenant dans le secteur de la santé en Côte d’Ivoire.



TÉLÉCHARGER LES TERMES DE RÉFÉRENCE DU DIALOGUE NATIONAL SUR LE FINANCEMENT DE LA SANTÉ 

Infographie de la subvention santé


Côte d’Ivoire : plus de 11 milliards de francs CFA pour améliorer la santé maternelle et infantile
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  Xinhua


Lancement
© Présidence par David Zamblé
Lancement de la campagne pour l`accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA)
Jeudi 11 juillet 2013. Cocody. La Première Dame, Mme Dominique Ouattara a parrainé la cérémonie du lancement de la CARMMA Photo: La ministre Raymonde Cofie Goudou


http://news.abidjan.net/h/481109.html

Des organisations non gouvernementales (ONG) internationales vont être appuyées à hauteur de 11,8 milliards de francs CFA pour leurs activités de terrain en vue de l'amélioration de la santé maternelle et infantile en Côte d'Ivoire, a-t-on appris jeudi auprès de la Primature ivoirienne.

L'annonce de cet appui financier a été faite à l'occasion de la signature d'une convention de partenariat mercredi entre la Côte d' Ivoire et la France, indique une note d'information de la Primature.

Le financement va permettre à quatre ONG, Terre des hommes, la Croix-Rouge française, Médecins du monde et International Rescue Committee, travaillant en partenariat avec le service d'aide humanitaire et de protection civile de la Commission de l'Union européenne (ECHO), de bénéficier d'un transfert de 11,8 milliards de francs CFA pour la réalisation de leurs activités.

Le partenariat va porter, entre 2014 et 2016, sur l'offre d'un "accès continu aux soins de santé gratuits" pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans dans 17 districts sanitaires à l'ouest de la Côte d'Ivoire et dans la périphérie d' Abidjan.

Il devrait permettre aux ONG "de poursuivre leurs activités, d' intensifier leur appui aux centres de santé, aux directions régionales et départementales de la Santé, de mettre en oeuvre de nombreuses réhabilitations ainsi que de nouvelles constructions de centres de santé de premier contact", précise la note d' information.

Le partenariat intervient dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), signé le 1er décembre 2012 entre la France et la Côte d'Ivoire et mis en oeuvre par l' Agence française de développement (AFD).

La première tranche du C2D, d'un montant de 413,25 milliards de FCFA (630 millions d'euros) s'aligne sur le Plan national de développement (2012-2015) et couvre six secteurs d'intervention.

Le volet santé du C2D, d'un montant de 45,8 milliards de FCFA ( 69,9 millions d'euros) vise à l'amélioration de la santé des populations les plus vulnérables en Côte d'Ivoire grâce à une meilleure accessibilité à des services de santé de qualité.

Il s'appuie sur le développement des ressources humaines paramédicales, le renforcement de la disponibilité en médicaments essentiels, l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des services de santé maternelle et infantile et de planification familiale et le renforcement des capacités institutionnelles du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida.
 
LES RENDEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT. CONFÉRENCE DE PRESSE. DE MADAME LA MINISTRE DE LA SANTÉ ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA. THEME: 2013, ANNE DE LA SANTÉ (19-09-2013)

Exposé Liminaire

Honorables Invités,
Mesdames et Messieurs les Journalistes de la presse nationale et internationale,
Mesdames et Messieurs,

A la suite du Ministre Porte-parole du Gouvernement, je voudrais à mon tour vous adresser mes remerciements pour votre présence à cette conférence de Presse, et vous exprimer ma satisfaction d’être avec vous ce matin pour échanger sur les questions de santé dans notre pays.
Comme vous le savez, le bien-être des populations vivant en Côte d’Ivoire est au cœur du programme de Gouvernement du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. C’est à juste titre que dans son adresse à ses compatriotes à l’occasion du nouvel an, le Président de la République a affirmé sa volonté de faire de la Santé, la priorité des priorités en 2013.
C’est donc, en application de cette volonté, que L’année 2013 a été déclarée « Année de la santé ».

Globalement, l’objectif du Gouvernement est de concentrer les efforts sur la remise à niveau du système sanitaire, en vue d’améliorer l’offre et l’accessibilité aux soins, pour parvenir à une réorganisation du système de santé qui réponde aux aspirations légitimes des populations vivant en Côte d’Ivoire.
Cet objectif participe de la contribution du secteur de la santé à la réalisation des axes prioritaires de l’action du Gouvernement tels qu’ils ont été définis par le Président de la République et qui sont :

- Paix et Sécurité ;
- Réconciliation Nationale et Cohésion Sociale ;
- Reconstruction et Relance Economique.

Mesdames et Messieurs,cette volonté du Chef de l’Etat a été matérialisée par la cérémonie de lancement de l’année de la Santé le 1er février 2013 par le Premier Ministre.

Nous avons présenté en cette occasion les grandes orientations de l’action sanitaire pour  2013 et pour le moyen terme. Dans notre approche pour atteindre cet objectif, Il s’agissait tout d’abord de faire face aux problématiques les plus pressantes, à travers des solutions pragmatiques, et par la suite, d’engager les réformes structurantes les plus indiquées pour la transformation véritable du secteur.

Les actions à court terme consistaient à:

1. réviser le contenu de la gratuité ciblée pour le rendre plus conforme à nos engagements vis à vis de la santé de la Mère et de l’Enfant ;
2. parvenir au réarmement moral des personnels de santé gagnés par la démotivation et enclins pour certains à des comportements délictueux ;
3. renforcer en urgence le niveau de soins de première référence dans la ville d’Abidjan et sa périphérie, qui présentent paradoxalement les plus mauvais ratios de couverture sanitaire en Etablissements Sanitaires de Premier Contact (ESPC) et en Hôpitaux Généraux ;
4. réhabiliter et ré équiper les maternités de la ville d’Abidjan et ses environs pour rapprocher ce service des populations et réduire considérablement les risques de décès maternels au cours des évacuations ;
5. réhabiliter et ré équiper les services des urgences des 3 CHU d’Abidjan, qui pour l’heure, font face aux flux de malades venant spontanément au CHU, faute de centres de proximité ;
6. garantir un meilleur redéploiement des personnels soignants sur toute l’étendue du territoire, en raison des disparités criardes observées.

L’objectif de ces actions était de favoriser un meilleur accès aux soins pour une frange importante de la population, et de restaurer une offre minimale de soins  secondaires et tertiaires dans la ville d’Abidjan, étant entendu que plusieurs actions de réhabilitation sont en cours   dans le cadre du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) sur toute l’étendue du territoire.
Sur le plan des réformes nous envisagions :

1. la révision des textes en rapport avec les professions de santé ;
2. la réforme hospitalière ;
3. la réforme de la PSP ;
4. la réorganisation des établissements communautaires ;
5. l’assainissement du secteur privé non lucratif ;
6. l’accompagnement du secteur privé lucratif ;
7. l’application de la réglementation pour l’ouverture des officines de pharmacie ;
8. l’opérationnalisation complète des districts sanitaires.

Toutes ces réformes doivent permettre la concrétisation effective du chantier des réformes pour la réorganisation du système sanitaire de notre pays, afin de le porter à un niveau compatible avec notre ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.
Il nous paraissait important, à trois mois de la fin de l’année 2013, et profitant de l’occasion qui nous est offerte par le CICG de donner l’occasion à nos concitoyens et à la Presse nationale et internationale d’échanger avec nous sur la situation sanitaire et ses perspectives à court et moyen termes.
Mais, avant de faire ce point, qu’il me soit permise de remercier Son Excellence Monsieur le Président de la République pour la priorité accordée au secteur de la santé.
Ceci est une invite à faire plus et plus vite pour satisfaire les attentes des populations.
Sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,  nous nous sommes mis aussitôt au travail.
Avant d’énumérer ce que le Gouvernement peut considérer comme étant des acquis, je voudrais revenir sur la mesure exceptionnelle prise par le Président de la République au lendemain de la crise post-électorale pour soulager les populations déjà démunies et fragilisées pour instaurer une mesure de gratuite généralisée puis ciblée.
LES ACQUIS :
Tout d’abord la mesure de gratuité des soins :
Cette mesure de gratuité a été salutaire pour les populations, et particulièrement pour les plus démunies.
Les femmes et les enfants de 0 à 5 ans ont été les bénéficiaires à travers la gratuité de la consultation des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans, du bilan prénatal clinique, biologique et radiologique, l’accouchement normal et ses complications, la césarienne, la prise en charge des enfants âgée de 0 à 5 ans pour le Paludisme, la tuberculose et le VIH.
Cette mesure se poursuit en attendant la mise en place de la Couverture Maladie Universelle.
En dépit de toutes ses difficultés, le Gouvernement a fait face aux besoins des populations en approvisionnant au mieux les établissements de soins sur toute l’étendue du territoire national.

Le montant de la gratuité généralisée qui a été mis en œuvre du 16 avril 2011 au 20 février  2012  a été de 32.407.318.761 F.CFA, tandis que celui de la gratuité ciblée en 2012 a été de 15.466.525.877     F.CFA.

Le montant cumulé de l’effort financier de l’état pour soutenir la gratuité généralisée, puis la gratuité ciblée depuis 2011 est  de 47.873.844.638 de F.CFA.

Pour l’année 2013, ce sont 19 milliards qui ont été inscrits au budget national pour la gratuité ciblée, auxquels ont été rajoutés 3.688.369.665 F.CFA dans le cadre d’une rallonge budgétaire.

La valeur des livraisons effectuées par la PSP dans le cadre des mesures d’exemption généralisée et ciblée de paiement était de 10,5 milliards de F.CFA au mois de mai 2013. L’état s’est engagé à apurer les arriérés de paiement dus par la PSP à ses fournisseurs.

Dans le domaine des ressources humaines,les actions entreprises pour relever le moral des personnels de la santé ont donné quelques résultats.

En réponse aux revendications salariales qui ont été à l’origine de mot d’ordre d’arrêt de travail, le Président de la République s’est engagé à rétablir l’équité.Le Gouvernement a accordé une bonification indiciaire individuelle de 107 390 F CFA pour les cadres supérieurs de la santé et de 40 271 F CFA pour les Infirmiers, Sages-femmes, Techniciens Supérieurs et aides-soignants.Cette mesure prendra effet à compter du 1er janvier 2014.

Il faut préciser que les effectifs ont augmenté de 31% de 2011 en 2012, passant de 12.914 agents à 16.914.Ces chiffres seront portés à la hausse avec le recrutement et le déploiement de 4.406 personnels de santé en 2013.

Les ratios de personnels en 2012 étaient de 1 médecin pour 5.695 habitants, infirmier pour 2.331 habitants, 1 sage-femme pour 3.717 femmes en âge de procréer.

Le Gouvernement travaille pour atteindre à moyen terme la norme de 2,4 personnels de santé pour 1.000 habitants, comme le recommande l’OMS, contre  1,8 pour 1.000 habitants actuellement.

Le vaste programme de réhabilitation et de rééquipement des infrastructures sanitaires en cours sur toute l’étendue du territoire national a connu des avancées en 2013.

Ce programme comprend:
- la réhabilitation et le rééquipement d’hôpitaux et des centres de santé, ainsi que
- la mise aux normes des plateaux techniques de structures sanitaires ;
- le Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) qui a permis de lancer la réhabilitation de 6 hôpitaux généraux à savoir Bondoukou, Korhogo, Bouna, Grand-Lahou, Grand-Bassam et Jacqueville.

Toujours dans le domaine des infrastructures, il faut signaler :
- l’ouverture de l’hôpital général de Gagnoa dont l’inauguration a été faite par le Président de la République ;
- la réhabilitation en cours du bloc gynéco-obstétrique et du bloc néonatal du CHU de Yopougon.
Sur le plan des moyens d’évacuation sanitaire, 10 ambulances ont été affectées à plusieurs localités de l’intérieur du pays en 2013 ; 10  sont en cours d’acquisition et seront affectés dans le courant de ce mois de septembre 2013.
Autres acquis sont mentionnés comme :
- l’inauguration du centre d’hémodialyse de Bouaké offerte par la Fondation KALOU;
- l’inauguration du centre d’hémodialyse et du Laboratoire de l’antenne du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) de Yamoussoukro ;
- l’inauguration de l’espace de diabétologie du CHU de Treichville ;
- la délocalisation du bloc néonatal et du bloc obstétrical du CHU de Yopougon à l’Hôpital général de Yopougon.
Dans le domaine de la lutte contre la mortalité, un accent tout particulier a été mis sur la cible mère et enfant notamment dans le cadre de la Campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA) lancée en juillet dernier en présence de la Première Dame, Madame Dominique Ouattara et du Premier Ministre, Daniel KABLAN DUNCAN.

La Campagne d’Accélération de la Réduction de la Mortalité en Afrique (CARMMA) est un engagement fort pour qu’aucune femme ne meure en donnant la vie.

Au nombre des avancées figure la réforme de la centrale d’achat des médicaments,  la Pharmacie de la Santé Publique (PSP).

La Pharmacie de la Santé Publique (PSP) est la centrale d’achat qui permet la distribution des médicaments dans toutes les structures sanitaires publiques.
Comme vous le savez, le Gouvernement appuyé par les partenaires s’est engagé pour une transformation de la PSP en une structure gérée par une association gestionnaire de type Association Sans But Lucratif (ASBL).
A titre de rappel la PSP était un Etablissement Public National (EPN) à caractère industriel et commercial (EPIC).
Il s’agit de donner à la Nouvelle PSP une autonomie financière et une autonomie de gestion qui lui permette d’assurer ses approvisionnements et d’entreprendre sa déconcentration.
L’Assemblée Générale constitutive de la Nouvelle PSP s’est tenue le 21 juin 2013 et a permis l’installation du nouveau conseil d’administration constitué des représentants étatiques, des partenaires au développement et des associations.
Un appel à candidature est en cours pour le recrutement du Directeur Général de la Nouvelle PSP.
Avec ce nouveau statut, la Nouvelle PSP peut instaurer un véritable management d’entreprise qui garantisse son plein développement dans le strict respect des règles de bonne gouvernance et de transparence.
C’est pourquoi, les partenaires techniques et financiers ont adhéré au processus de réforme de la PSP, et l’accompagnent dans le domaine du renforcement des outils de d’exploitation et dans celui du renforcement des capacités des ressources humaines.
Quels sont les acquis en ce qui concerne la mise en œuvre de certains programmes prioritaires de santé ?:

Au niveau du Programme Élargi de Vaccination (PEV) plusieurs initiatives sont en cours pour relever la couverture vaccinale qui est un des indicateurs pour l’éligibilité de notre pays au MCC. Des campagnes intégrées et éclatées sont menées sur toute l’étendue du territoire.
On peut noter au titre des acquis dans ce domaine, la réalisation des Journées Nationales de Vaccination (JNV) et la réalisation de campagnes intégrées et éclatées de vaccination sur toute l’étendue du territoire.
Pour renforcer le PEV de routine, la logistique a été renforcée récemment par la remise de  1 000 vélos, de 262 motos, de 651 réfrigérateurs et de 51 congélateurs aux districts sanitaires et centres de vaccination pour les JNV.
Les résultats actuels de couverture vaccinale indiquent une relative progression pour les différents antigènes, et celle-ci devrait se poursuivre.
Des efforts particuliers et notables sont entrepris par le Gouvernement pour la lutte contre le Paludisme, la Tuberculose,  la lutte contre le VIH/Sida.
Pour le Paludisme, le Président de la République a prêté son image pour la campagne de promotion des moustiquaires imprégnées, et a donné son appui à hauteur de 500 millions FCFA pour soutenir le Fonds Mondial.

Il faut rappeler que :
- 8 millions de Moustiquaires ont été distribuées sur le territoire national ;
- la Côte d‘Ivoire a ouvert une ligne budgétaire de 2 milliards pour l’achat des moustiquaires ;
- 66%  des ménages disposent au moins d’une moustiquaire imprégnée.
Pour la Tuberculose il faut noter que :
- une campagne éclatée de dépistage a été organisée ;
- des véhicules de type 4x4 et des appareils de radiologie mobile ont été remis aux CAT et aux services de PPH des CHU.
Pour le domaine de la lutte contre le Sida :
- les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé ont été diffusés ;
- des chèques d’un montant de 300 millions de F CFA ont été remis aux ONG de la lutte contre le Sida;
- 16 véhicules de type 4x4 et de 10 kits de matériels informatiques et de kits bureautiques ont été remis à plusieurs  Directions régionales de sa santé ;
- un projet d’accessibilité de la mesure de la charge virale a été lancé pour améliorer le suivi des patients.
Il faut indiquer que le taux actuel de prévalence du VIH/Sida est de 3.7% en 2012, soit un gain important de 1 point par rapport à l’année 2005 (4, 7%).
Autres acquis sont à mentionner :
Au niveau institutionnel, on peut citer:
- la loi portant sur la sécurité nucléaire et la protection contre les dangers des rayonnements ionisants
- la loi portant création d’un Ordre National des Sages-femmes et des Maïeuticiens de Côte d’Ivoire ;
- la prise du décret n° 2013-416 portant réglementation et Code de commercialisation des substituts du lait maternel. Il s’agit de donner une impulsion à la pratique de l’allaitement maternel en vue accroître la bonne santé et la survie des enfants;
- la prise du décret portant octroi de 150 points d’indice supplémentaires aux personnels techniques de la santé et de 400 points aux cadres supérieurs de la santé.
Au niveau des programmes de santé :
- le lancement de l’application du décret d’interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun;
- l’acquisition et la remise de 10 fauteuils dentaires ;
- la réalisation d’une campagne éclatée sur l’alimentation et la nutrition ;
- l’organisation de la semaine de l’allaitement maternel ;
- la certification prochaine de l’élimination du ver de guinée.
On peut également mentionner ;
- la remise de médicaments anti-cancéreux au CHU de Treichville (Don de la Princesse LALLA du Maroc)
- la certification du Laboratoire National de la Santé Publique ;
- la mise à disposition de 10 incinérateurs aux infrastructures sanitaires d’Abidjan (Port-bouet) et de l’intérieur du pays (Aboisso, Toumodi, Tengréla, Séguéla, Daoukro, Yamoussoukro) ;
Sur le plan des sources de financement, il faut mentionner :
- le budget de l’état qui comprend les ressources pour le fonctionnement et les investissements
- le PPU ;
- le Système des Nations unies ;
- la Banque Mondiale et la BAD;
- la Banque Islamique de Développement (BID) ;
- le Fonds Mondial, le PEPFAR ;
- GAVI ;
- Le FIMR (Fonds d’investissements en milieu rural).
Je voudrais en particulier faire état de l’éligibilité du secteur de la santé aux financements du Contrat de Désendettement et Développement (C2D) et des avancées dans la préparation des projets C2D santé qui ont tous été approuvés par le Conseil d’Administration de l’Agence Française de Développement (AFD), et qui connaîtront un début de démarrage avant la fin de l’année 2013, pour un montant total de plus de 45 milliards de F CFA.

LES FAIBLESSES :Elles concernent :
- la mesure de gratuité ciblée ;
- les ressources humaines ;
- Le financement ;
- le matériel et les équipements ;
- les populations bénéficiaires.
Pour la gratuité ciblée :
L’application de la mesure de gratuité sur le terrain n’a pas donné entière satisfaction, en raison de la trop grande charge financière engendrée par l’élargissement du périmètre de la gratuité ciblée qui est allée bien au-delà de la gratuité de la césarienne, de l’accouchement par voie basse et de la prise en charge gratuite des enfants de 0 à 5 ans pour un certain nombre de pathologies les plus coûtantes.
Au niveau des Ressources humaines :
Il est observé un manque de prise de responsabilité des chefs de service. Ce qui favorise par endroit une déresponsabilisation collective. Ce constat s’ajoute à celui de la déshumanisation des personnels soignants qui sont de plus gagnés par la démotivation.
Au plan du financement :
Il se pose le problème récurrent de la faiblesse de la part du budget de l’état alloué à la santé. Celle-ci qui se situe autour de 4 %, au lieu de 15% recommandés. Il est à noter par ailleurs la longueur des procédures d’appel d’offres, le retard dans la mise à disposition de fonds.
Pour les matériels et les équipements:
Il faut noter le manque de ressources pour assurer l’entretien et la maintenance.
Au niveau des populations
La mauvaise perception du système de santé par les populations favorise le non respect de la pyramide sanitaire et la non application du système de référence /contre-référence
LES PERSPECTIVES
LES PERSPECTIVES IMMÉDIATES :Elles concernent :
- l’augmentation de la couverture vaccinale des enfants de moins de cinq ans ;
- L’immunisation des enfants et des femmes en ce qui concerne le tétanos néonatal ;
- le renforcement de la lutte contre le paludisme, notamment pour les enfants et les femmes enceintes ;
- la réduction des perdus de vue au niveau des cohortes de malades mis sous traitement en vue accroître le nombre des personnes sous traitement ARV;
- l’ouverture prochaine, en octobre 2013, de l’Hôpital Général d’Adjamé ;
- l’achèvement des travaux de l’hôpital Saint Joseph MOSCATI de +Yamoussoukro d’un coût de 13 milliards de F.CFA ;
- l’achèvement du centre d’hémodialyse de San-Pedro ;
- l’ouverture des antennes du Centre National de Transfusion Sanguine de Daoukro et de Séguéla réalisées sur financement du PPU ;
- la pose de la première pierre de l’Institut de Cardiologie de Bouaké dont les travaux ont bientôt démarrer sur financement de la Banque Islamique de Développement (BID) ;
- la réhabilitation/renforcement des plateaux techniques de l’Institut de Cardiologie d’Abidjan (ICA) et de la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) ;
- la réflexion pour la définition d’un paquet minimum d’accompagnement du système de Couverture Maladie Universelle (CMU) avec la MEMEASFP.
La Couverture Maladie Universelle est l’un des dispositifs de la politique du Gouvernement qui vise à améliorer l’accès des populations aux soins.
Le MEMESSFP assure la conduite de ce dossier, notamment au niveau de la structuration de la demande. Le rôle du MSLS se situe au niveau de structuration de l’offre de service. C’est à dire, assurer la pleine fonctionnalité des services.
LES PERSPECTIVES 2014 :
- l’adaptation des approvisionnements en médicaments aux besoins réels des populations et une planification plus efficiente de la distribution ;
- l’achèvement des travaux du Centre National de Médecine Nucléaire avec l’appui de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) ;
- l’équipement de 42 hôpitaux de référence et le relèvement des plateaux techniques de 38 infrastructures sanitaires ;
- la réhabilitation du CHU de Yopougon  pour laquelle les discussions sont avancées ;
- la mise aux normes des formations sanitaires de la ville d’Abidjan érigées en Hôpitaux Généraux il s’agit de HG de Port-Bouët, HG de Koumassi, HG de Marcory, HG de Treichville, HG de Yopougon ATTIE, HG d’Abobo-sud et de HG de Bingerville ;
- l’acquisition de 50 autres ambulances permettra de répondre aux besoins d’évacuation sanitaire ;
- la finalisation de la réforme hospitalière.
Celle-ci vise à la définition d’un nouveau statut des hôpitaux, notamment les hôpitaux intermédiaires comme les Centres Hospitaliers Régionaux (CHR) et les Hôpitaux Généraux (HG) afin qu’ils puissent jouir d’une relative autonomie et jouer pleinement leur rôle en tant qu’acteur dans la mise en œuvre du futur système de Couverture Maladie Universelle (CMU ;
- les réflexions sont également en cours pour la redynamisation des Etablissements et Formations Sanitaires à base Communautaire (ESCOM, FSCOM). Il est question de revoir les textes de ces établissements dans le sens d’un renforcement de leur caractère associatif.

Les communautés riveraines de ces établissements devraient s’impliquer dans la gestion de ces établissements et prendre part aux assemblées générales pour le renouvellement des conseils d’administration et des organes de gestion.

Voilà exposées les actions prioritaires du Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida pour la mise en œuvre de ce grand chantier de 2013, année de la Santé.

Je ne saurais terminer mon propos sans remercier mes collègues du Gouvernement ici présents. Ceci démontre la solidarité qui est une réalité en notre sein.

Je remercie également les partenaires du Ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida, mes collaborateurs et tous ceux qui par leur contribution ont permis ces avancées qui viennent d’être exposées.

Notre véritable ambition est de parvenir à une transformation en profondeur de notre système de santé dans toutes, ses dimensions, et de parvenir ainsi, très rapidement, à faire de notre pays le hub sous régional en matière de santé.

C’est par cette vision et cette espérance que je voudrais terminer mon propos liminaire, et me prêter à présent à vos éventuelles questions, préoccupations, auxquelles je me ferais fort d’apporter des réponses ou des éclaircissements selon le cas.
Je vous remercie pour votre aimable attention !

Dr Raymonde GOUDOU COFFIE

  •  LE C2D, UN PARTENARIAT AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT

RECRUTE
CORRESPONDANT SECTORIEL SANTE

1. CONTEXTE DE LA MISSION
La Côte d'Ivoire a atteint le point d'achèvement de l'Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) le 26 juin 2012. La réalisation de ce résulta
de ce résultat de ce résultat a nécessité la mise en oeuvre par le Gouvernement d'importantes mesures visant essentiellement la stabilité du cadre macroéconomique et des finances publiques, L'assainissement des secteurs clés de l'économie, l'amélioration de la gouvernance, de l'environnement des affaires et de la compétitivité de l'économie, la bonne gouvernance des secteurs du café-cacao, de l'énergie et la modernisation de L'administration publique.
L'atteinte du point d'achèvement a permis à la Côte d'Ivoire de bénéficier d'un allègement substantiel de sa dette extérieure d'un montant de 4 090 milliards de F CFA sur un stock de 6 373,9 milliards de F CFA aussi bien de la part des organismes multilatéraux de financement, notamment le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, que de la part des créanciers du Club de Paris.
C'est dans ce cadre que l'Etat de Côte d'Ivoire et l'Etat français ont signé le 24 juillet 2012, à Paris, un accord bilatéral d'annulation de la dette ivoirienne. La signature de cet accord constitue l'une des retombées majeures de l'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative PPTE. En effet, elle consacre une remise de dette sèche à la Côte d'Ivoire, d'un montant de 913 millions d'euros (-600 milliards de FCFA).
En complément de l'initiative PPTE et des annulations sèches consenties, la France, à l'instar des autres membres du G7, s'est engagée en juin 1999 à Cologne à fournir un effort supplémentaire pour annuler la totalité de ses créances d'aide publique au développement (APD) à l'égard des pays concernés. La France a alors fait le choix de mettre en œuvre un mécanisme de refinancement par dons des échéances dues, géré dans le cadre d'un contrat pluriannuel dit - de désendettement et développement » (C2D) : le pays débiteur continue d'honorer le service de la dette mais, sitôt le remboursement constaté, la France lui réserve une subvention d'un montant équivalent pour financer des programmes de lutte contre la pauvreté, sélectionnés d'un commun accord avec le pays bénéficiaire. Le montant de la dette ivoirienne à l'égard de la France qui sera traitée dans ce cadre du C2D s'élève à 2,85 milliards FCFA (.1.900 milliards de FCFA). C'est dans ce cadre que la France et la Côte d'Ivoire ont signé le 1er décembre 2012 un premier contrat C2D à Abidjan, pour un montant de 630 millions EUR (-413,25 milliards de FCFA) pour La période 2012-2015.
Ce premier C2D est rentré dans sa phase opérationnelle avec la création de trois (3) principaux organes :
  • le Comité d'Orientation et de Suivi du C2D (COS-C2D) présidé par le Premier Ministre. Il a pour mission principale d'orienter la répartition des projets et programmes bénéficiant des ressources C2D ;
  • le Comité Technique Bilatéral du C2D (CTB-C2D) présidé par le Directeur de Cabinet du Premier Ministre. Il est chargé de la préparation et de la mise en oeuvre des orientations définies par te COS-C2D;
  • le Secrétariat Technique du C2D (ST-C2D), une structure permanente, placée auprès du Premier Ministre, ayant pour mission d'assister le COS-C2D et le CTB­C2D dans l'exécution de leurs missions.
En outre, pour l'exécution des projets, il a été créé, au sein de certains ministères techniques bénéficiant du financement C2D, des Unités de Coordination de Projets (UCP-C2D) ou des Cellules de Suivi de Projets (CSP-C2D) qui travaillent en étroite collaboration avec te ST-C2D et l'Agence Française de Développement (AFD).
Conformément à l'Arrêté n°268IPM/CAB du 14 août 2012 portant attributions,
organisation et fonctionnement du Secrétariat Technique du Contrat de Désendettement et de Développement, le ST-C2D est une structure permanente placée auprès du Premier Ministre, qui a pour mission d'assister le COS-C2D et le CTB-C2D dans l'exécution de leurs missions. La structure est ainsi chargée :
  • d'assurer le secrétariat des travaux du CTB-C2D et du COS-C2D et de rédiger les compte-rendu, les notes et procès-verbaux;
  • de faire exécuter les décisions prises au niveau du COS-C2D et du CTB-C2D;
  • de gérer le budget transverse - Etudes et Pilotages » ;
  • de coordonner les activités du C2D en collaboration les UCP-C2D, les CSP-C2D, les maitres d'ouvrages, etc. ;
  • d'assurer un rôle de facilitateur et d'accompagnateur des acteurs du C2D;
  • veiller aux respects des procédures administratives et financières du C2D;
  • d'assurer le suivi des diligences des projets du C2D et contribuer en leur résolution ;
  • de centraliser, de consolider et d'analyser toutes les informations relatives à l'exécution du C2D;
  • de recenser et de soumettre au CTB-C2D les projets et programmes susceptibles d'entrer dans le champ des orientations sectorielles proposées par le COS-C2D et retenus par ce dernier ;
  • de s'assurer de la transcription dans le budget des enveloppes annuelles des projets et programmes financés sur ressources C2D;
  • d'émettre un avis sur la validation des conventions d'affectations et des textes réglementaires et institutionnels du C2D en général;
  • d'élaborer les termes de références des études d'impact et des audits dans le cadre de la mise en œuvre du C2D;
  • de rédiger un rapport d'appréciation technique sur les études et audits en vue de les soumettre au CTB-C2D;
  • d'élaborer les tableaux de bord mensuels, trimestriels et semestriels consolidés de l'exécution des programmes du C2D;
  • de faire réaliser ou réaliser tous travaux ou études à la demande du COS-C2D ou du CTB-C2D;
  • de suivre et d'analyser les processus de passation des marchés publics financés sur les ressources du C2D ;
  • de produire à l'attention du CTB-C2D un rapport sur l'état d'avancement des passations de marchés publics financés sur les ressources du C2D;
  • de réaliser ou de faire réaliser le suivi et l'évaluation des projets financés à partir des ressources du C2D;
  • d'organiser tes ateliers, séminaires d'informations, de formation, de sensibilisation et de restitution des activités financées à partir des ressources du C2D;
  • de suivre l'exécution des mouvements du compte C2D ouvert à la BCEAO et d'en rendre compte au CTB-C2D ;
  • de consolider les plans de trésorerie du C2D et en assurer le suivi;
  • de s'assurer, auprès des services du Trésor, notamment la Direction de la Dette Publique, du paiement régulier des échéances de prêts à rembourser à l'Etat Français;
  • d'assurer le suivi de la production et la centralisation des rapports trimestriels d'exécution élaborés par les ministères sectoriels ainsi que les rapports semestriels d'exécution physique et financière des projets et programmes du C2D;
  • de rédiger et de soumettre au CTB-C2D, le rapport annuel d'exécution du C2D;
  • d'assurer l'archivage de toutes les informations collectées dans la mise en œuvre du C2D;
2. PRESENTATION DU PROJET CCI 1349 ETUDES ET PILOTAGES
Le projet - Etudes et pilotage du C2D est le premier concours octroyé dans Le cadre du C2D, dont la convention d'affectation a été signée avec l'Agence Française de Développement (AFD), le 1 er Décembre 2012.
Il vise à financer les études de préparation du premier C2D, les actions de
renforcement de capacités nécessaires à une mise en oeuvre satisfaisante des financements, les études préparatoires du deuxième C2D et le budget des instances du C2D, notamment le ST-C2D dont le mode de fonctionnement est encadré par la convention CCI1349 du projet Etudes et Pilotage du C2D
Le budget du ST-C2D fait l'objet d'une validation annuelle par le CTB-C2D.
Un soutien à la société civile est également prévu sur le CCI1349, soit pour financer La participation de la société civile aux instances de pilotage du C2D, soit pour financer une évaluation indépendante du C2D par la société civile.
Les composantes du CCI 1349 sont les suivantes :
COMPOSANTES
MONTANT (Mds FCFA)
Appui au Secrétariat Technique
3
Fonds d'études et de Renforcement de capacités
6,5
Préparation du deuxième C2D
3
TOTAL
12,5
Afin de renforcer son équipe, le ST-C2D recrute pour un poste basé à Abidjan :
CORRESPONDANT SECTORIEL SANTE

Mission du poste
Placé sous la supervision du coordonnateur du ST-C2D, le Correspondant Sectoriel Santé a pour principale mission de faire l'interface entre le Coordonnateur du ST­C2D d'une part, et le ministère en charge de la Santé, Maître d'Ouvrage, et l'Unité de Coordination du projet C2D Santé (UCP Santé) d'autre part, sur la préparation, l'exécution et le suivi du C2D Santé.
A ce titre, il a pour tâches :
  • de soumettre au Coordonnateur, le rapport annuel d'exécution des activités du C2D relevant du secteur et réalisé par la maîtrise d'ouvrage du projet ; - de suivre la mise en œuvre et l'exécution budgétaire des activités au niveau sectoriel et de produire un rapport au Coordonnateur du ST-C2D;
  • de coordonner, au sein du ST-C2D, l'examen des projets de convention d'affectation relatifs au secteur ;
  • d'élaborer les termes de références pour les études et audits dans le cadre de L'évaluation des projets et programmes C2D, sur demande du COS-C2D, ou du CTB-C2D ;
  • de participer, sous la responsabilité du ministère en charge de la Santé et l'UCP Santé, à l'élaboration par la maîtrise d'ouvrage du projet des différents indicateurs de suivi de l'exécution des projets et programmes de son secteur et Les soumettre au Responsable du Suivi /Evaluation du ST-C2D.
Profil exigé
Le Correspondant sectoriel Santé devra répondre aux conditions suivantes :
  • Diplôme d'études universitaires (minimum Bac+4) ;
  • Connaissances avérées en matière de gestion de projets ;
  • Connaissances avérées dans le domaine de ta santé ;
  • Connaissance des politiques sectorielles de Santé en Côte d'ivoire;
  • Avoir, au moins, 4 ans d'expérience professionnelle ;
  • Bonne connaissance de l'outil informatique (Word, Excel, Power Point, Internet,
  • etc.) ;
  • Bonne aptitude à travailler en équipe et à communiquer.


4. CONDITIONS DE PARTICIPATION
Les postes sont ouverts aux candidats indépendants, aux fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire qui répondent aux critères ci-dessus. Tout candidat fonctionnaire devra s'engager à fournir une attestation écrite de son ministère ou employeur attestant qu'il bénéficie d'une mise en détachement et qu'il est autorisé à travailler à temps complet, en dehors de son poste officiel antérieur. Il s'agit d'un poste à temps plein qui ne peut être cumulé avec d'autres fonctions, dans le secteur privé ou au sein de l'administration.
5. DUREE DE LA FONCTION
La durée du contrat de chaque agent est d'un (01) an renouvelable sur la durée du Projet. Le renouvellement ne peut intervenir que si ses états de service sont satisfaisants pour le Projet, et après avis conforme de l'Agence Française de Développement (AFD).
6. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE ET CONTACTS
  • une demande adressée à Madame la Coordonnatrice du ST-C2D tenant lieu de Lettre de motivation ;
  • un Curriculum Vitae détaillé faisant ressortir les expériences professionnelles ou personnelles pertinentes, notamment dans te domaine des projets ;
  • une copie des diplômes et attestations de formations obtenus, des certificats de travail et attestations de formations ou de stages et de toute autre déclaration contenue dans le CV;
  • les noms et adresses de trois personnes de références.
Le dossier complet doit être déposé sous plis fermés, portant la mention
Recrutement pour le poste de .....  ;>, au plus tard le mardi 17 juin 2014, à
17 h 00
au Secrétariat Technique du C2D; Primature, Bâtiment B, 2ème étage, Boulevard Angoulvant Plateau - Tél. 20 31 14 15 auprès de Monsieur SANGARE Sékou, Spécialiste en Passation de Marchés.

7. PROCEDURES DE SELECTION
Les recrutements seront effectués par appels à candidatures. La procédure de sélection comportera deux (2) phases :
  • une phase de présélection des candidats par l'établissement d'une liste restreinte des candidats les plus qualifiés pour la mission au regard de l'analyse des dossiers de candidature reçus ;
  • une phase de sélection par une interview des candidats présélectionnés sur la liste restreinte approuvée par l'AFD pour déterminer le candidat à retenir pour le poste.
Après avis de non objection de l'AFD sur le rapport de sélection, le candidat retenu sera invité pour les négociations en vue de l'attribution du contrat.
Seuls les candidats dont les dossiers seront retenus seront contactés.


a nécessité la mise en oeuvre par le Gouvernement d'importantes mesures visant essentiellement la stabilité du cadre macroéconomique et des finances publiques, L'assainissement des secteurs clés de l'économie, l'amélioration de la gouvernance, de l'environnement des affaires et de la compétitivité de l'économie, la bonne gouvernance des secteurs du café-cacao, de l'énergie et la modernisation de L'administration publique. L'atteinte du point d'achèvement a permis à la Côte d'Ivoire de bénéficier d'un allègement substantiel de sa dette extérieure d'un montant de 4 090 milliards de F CFA sur un stock de 6 373,9 milliards de F CFA aussi bien de la part des organismes multilatéraux de financement, notamment le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, que de la part des créanciers du Club de Paris.
C'est dans ce cadre que l'Etat de Côte d'Ivoire et l'Etat français ont signé le 24 juillet 2012, à Paris, un accord bilatéral d'annulation de la dette ivoirienne. La signature de cet accord constitue l'une des retombées majeures de l'atteinte du point d'achèvement de l'Initiative PPTE. En effet, elle consacre une remise de dette sèche à la Côte d'Ivoire, d'un montant de 913 millions d'euros (-600 milliards de FCFA).
En complément de l'initiative PPTE et des annulations sèches consenties, la France, à l'instar des autres membres du G7, s'est engagée en juin 1999 à Cologne à fournir un effort supplémentaire pour annuler la totalité de ses créances d'aide publique au développement (APD) à l'égard des pays concernés. La France a alors fait le choix de mettre en œuvre un mécanisme de refinancement par dons des échéances dues, géré dans le cadre d'un contrat pluriannuel dit - de désendettement et développement » (C2D) : le pays débiteur continue d'honorer le service de la dette mais, sitôt le remboursement constaté, la France lui réserve une subvention d'un montant équivalent pour financer des programmes de lutte contre la pauvreté, sélectionnés d'un commun accord avec le pays bénéficiaire. Le montant de la dette ivoirienne à l'égard de la France qui sera traitée dans ce cadre du C2D s'élève à 2,85 milliards FCFA (.1.900 milliards de FCFA). C'est dans ce cadre que la France et la Côte d'Ivoire ont signé le 1er décembre 2012 un premier contrat C2D à Abidjan, pour un montant de 630 millions EUR (-413,25 milliards de FCFA) pour La période 2012-2015.
Ce premier C2D est rentré dans sa phase opérationnelle avec la création de trois (3) principaux organes :
  • le Comité d'Orientation et de Suivi du C2D (COS-C2D) présidé par le Premier Ministre. Il a pour mission principale d'orienter la répartition des projets et programmes bénéficiant des ressources C2D ;
  • le Comité Technique Bilatéral du C2D (CTB-C2D) présidé par le Directeur de Cabinet du Premier Ministre. Il est chargé de la préparation et de la mise en oeuvre des orientations définies par te COS-C2D;
  • le Secrétariat Technique du C2D (ST-C2D), une structure permanente, placée auprès du Premier Ministre, ayant pour mission d'assister le COS-C2D et le CTB­C2D dans l'exécution de leurs missions.
En outre, pour l'exécution des projets, il a été créé, au sein de certains ministères techniques bénéficiant du financement C2D, des Unités de Coordination de Projets (UCP-C2D) ou des Cellules de Suivi de Projets (CSP-C2D) qui travaillent en étroite collaboration avec te ST-C2D et l'Agence Française de Développement (AFD).
Conformément à l'Arrêté n°268IPM/CAB du 14 août 2012 portant attributions,
organisation et fonctionnement du Secrétariat Technique du Contrat de Désendettement et de Développement, le ST-C2D est une structure permanente placée auprès du Premier Ministre, qui a pour mission d'assister le COS-C2D et le CTB-C2D dans l'exécution de leurs missions. La structure est ainsi chargée :
  • d'assurer le secrétariat des travaux du CTB-C2D et du COS-C2D et de rédiger les compte-rendu, les notes et procès-verbaux;
  • de faire exécuter les décisions prises au niveau du COS-C2D et du CTB-C2D;
  • de gérer le budget transverse - Etudes et Pilotages » ;
  • de coordonner les activités du C2D en collaboration les UCP-C2D, les CSP-C2D, les maitres d'ouvrages, etc. ;
  • d'assurer un rôle de facilitateur et d'accompagnateur des acteurs du C2D;
  • veiller aux respects des procédures administratives et financières du C2D;
  • d'assurer le suivi des diligences des projets du C2D et contribuer en leur résolution ;
  • de centraliser, de consolider et d'analyser toutes les informations relatives à l'exécution du C2D;
  • de recenser et de soumettre au CTB-C2D les projets et programmes susceptibles d'entrer dans le champ des orientations sectorielles proposées par le COS-C2D et retenus par ce dernier ;
  • de s'assurer de la transcription dans le budget des enveloppes annuelles des projets et programmes financés sur ressources C2D;
  • d'émettre un avis sur la validation des conventions d'affectations et des textes réglementaires et institutionnels du C2D en général;
  • d'élaborer les termes de références des études d'impact et des audits dans le cadre de la mise en œuvre du C2D;
  • de rédiger un rapport d'appréciation technique sur les études et audits en vue de les soumettre au CTB-C2D;
  • d'élaborer les tableaux de bord mensuels, trimestriels et semestriels consolidés de l'exécution des programmes du C2D;
  • de faire réaliser ou réaliser tous travaux ou études à la demande du COS-C2D ou du CTB-C2D;
  • de suivre et d'analyser les processus de passation des marchés publics financés sur les ressources du C2D ;
  • de produire à l'attention du CTB-C2D un rapport sur l'état d'avancement des passations de marchés publics financés sur les ressources du C2D;
  • de réaliser ou de faire réaliser le suivi et l'évaluation des projets financés à partir des ressources du C2D;
  • d'organiser tes ateliers, séminaires d'informations, de formation, de sensibilisation et de restitution des activités financées à partir des ressources du C2D;
  • de suivre l'exécution des mouvements du compte C2D ouvert à la BCEAO et d'en rendre compte au CTB-C2D ;
  • de consolider les plans de trésorerie du C2D et en assurer le suivi;
  • de s'assurer, auprès des services du Trésor, notamment la Direction de la Dette Publique, du paiement régulier des échéances de prêts à rembourser à l'Etat Français;
  • d'assurer le suivi de la production et la centralisation des rapports trimestriels d'exécution élaborés par les ministères sectoriels ainsi que les rapports semestriels d'exécution physique et financière des projets et programmes du C2D;
  • de rédiger et de soumettre au CTB-C2D, le rapport annuel d'exécution du C2D;
  • d'assurer l'archivage de toutes les informations collectées dans la mise en œuvre du C2D;
2. PRESENTATION DU PROJET CCI 1349 ETUDES ET PILOTAGES
Le projet - Etudes et pilotage du C2D est le premier concours octroyé dans Le cadre du C2D, dont la convention d'affectation a été signée avec l'Agence Française de Développement (AFD), le 1 er Décembre 2012.
Il vise à financer les études de préparation du premier C2D, les actions de
renforcement de capacités nécessaires à une mise en oeuvre satisfaisante des financements, les études préparatoires du deuxième C2D et le budget des instances du C2D, notamment le ST-C2D dont le mode de fonctionnement est encadré par la convention CCI1349 du projet Etudes et Pilotage du C2D
Le budget du ST-C2D fait l'objet d'une validation annuelle par le CTB-C2D.
Un soutien à la société civile est également prévu sur le CCI1349, soit pour financer La participation de la société civile aux instances de pilotage du C2D, soit pour financer une évaluation indépendante du C2D par la société civile.
Les composantes du CCI 1349 sont les suivantes :
COMPOSANTES
MONTANT (Mds FCFA)
Appui au Secrétariat Technique
3
Fonds d'études et de Renforcement de capacités
6,5
Préparation du deuxième C2D
3
TOTAL
12,5
Afin de renforcer son équipe, le ST-C2D recrute pour un poste basé à Abidjan :
CORRESPONDANT SECTORIEL SANTE

Mission du poste
Placé sous la supervision du coordonnateur du ST-C2D, le Correspondant Sectoriel Santé a pour principale mission de faire l'interface entre le Coordonnateur du ST­C2D d'une part, et le ministère en charge de la Santé, Maître d'Ouvrage, et l'Unité de Coordination du projet C2D Santé (UCP Santé) d'autre part, sur la préparation, l'exécution et le suivi du C2D Santé.
A ce titre, il a pour tâches :
  • de soumettre au Coordonnateur, le rapport annuel d'exécution des activités du C2D relevant du secteur et réalisé par la maîtrise d'ouvrage du projet ; - de suivre la mise en œuvre et l'exécution budgétaire des activités au niveau sectoriel et de produire un rapport au Coordonnateur du ST-C2D;
  • de coordonner, au sein du ST-C2D, l'examen des projets de convention d'affectation relatifs au secteur ;
  • d'élaborer les termes de références pour les études et audits dans le cadre de L'évaluation des projets et programmes C2D, sur demande du COS-C2D, ou du CTB-C2D ;
  • de participer, sous la responsabilité du ministère en charge de la Santé et l'UCP Santé, à l'élaboration par la maîtrise d'ouvrage du projet des différents indicateurs de suivi de l'exécution des projets et programmes de son secteur et Les soumettre au Responsable du Suivi /Evaluation du ST-C2D.
Profil exigé
Le Correspondant sectoriel Santé devra répondre aux conditions suivantes :
  • Diplôme d'études universitaires (minimum Bac+4) ;
  • Connaissances avérées en matière de gestion de projets ;
  • Connaissances avérées dans le domaine de ta santé ;
  • Connaissance des politiques sectorielles de Santé en Côte d'ivoire;
  • Avoir, au moins, 4 ans d'expérience professionnelle ;
  • Bonne connaissance de l'outil informatique (Word, Excel, Power Point, Internet,
  • etc.) ;
  • Bonne aptitude à travailler en équipe et à communiquer.


4. CONDITIONS DE PARTICIPATION
Les postes sont ouverts aux candidats indépendants, aux fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire qui répondent aux critères ci-dessus. Tout candidat fonctionnaire devra s'engager à fournir une attestation écrite de son ministère ou employeur attestant qu'il bénéficie d'une mise en détachement et qu'il est autorisé à travailler à temps complet, en dehors de son poste officiel antérieur. Il s'agit d'un poste à temps plein qui ne peut être cumulé avec d'autres fonctions, dans le secteur privé ou au sein de l'administration.
5. DUREE DE LA FONCTION
La durée du contrat de chaque agent est d'un (01) an renouvelable sur la durée du Projet. Le renouvellement ne peut intervenir que si ses états de service sont satisfaisants pour le Projet, et après avis conforme de l'Agence Française de Développement (AFD).
6. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE ET CONTACTS
  • une demande adressée à Madame la Coordonnatrice du ST-C2D tenant lieu de Lettre de motivation ;
  • un Curriculum Vitae détaillé faisant ressortir les expériences professionnelles ou personnelles pertinentes, notamment dans te domaine des projets ;
  • une copie des diplômes et attestations de formations obtenus, des certificats de travail et attestations de formations ou de stages et de toute autre déclaration contenue dans le CV;
  • les noms et adresses de trois personnes de références.
Le dossier complet doit être déposé sous plis fermés, portant la mention
Recrutement pour le poste de .....  ;>, au plus tard le mardi 17 juin 2014, à
17 h 00
au Secrétariat Technique du C2D; Primature, Bâtiment B, 2ème étage, Boulevard Angoulvant Plateau - Tél. 20 31 14 15 auprès de Monsieur SANGARE Sékou, Spécialiste en Passation de Marchés.

7. PROCEDURES DE SELECTION
Les recrutements seront effectués par appels à candidatures. La procédure de sélection comportera deux (2) phases :
  • une phase de présélection des candidats par l'établissement d'une liste restreinte des candidats les plus qualifiés pour la mission au regard de l'analyse des dossiers de candidature reçus ;
  • une phase de sélection par une interview des candidats présélectionnés sur la liste restreinte approuvée par l'AFD pour déterminer le candidat à retenir pour le poste.
Après avis de non objection de l'AFD sur le rapport de sélection, le candidat retenu sera invité pour les négociations en vue de l'attribution du contrat.
Seuls les candidats dont les dossiers seront retenus seront contactés.

La carte mondiale des dépenses de la santé

Dépenses privées en santé en % des dépenses totales en santé


Cliquez sur les cartes ci-dessous pour analyser les données
Navigateurs conseillés: Firefox, Safari ou Chrome


Cette carte présente des données sur les dépenses des administrations publiques et les dépenses privées en santé ainsi que sur le financement externe, les dépenses des régimes de sécurité sociale et les versements directs. Ces données sont générées à partir d’informations collectées par l’OMS depuis 1999. Les données les plus complètes et les plus cohérentes sur le financement de la sante proviennent des comptes nationaux de la santé (CNS), qui recueillent des informations relatives aux dépenses sanitaires dans un cadre internationalement reconnu.
Les CNS retracent les flux financiers depuis les sources de financement jusqu’aux prestataires et aux bénéficiaires des services de santé, en passant par les décideurs (acteurs décidant de l’usage de ces fonds). Tous les pays ne tiennent pas ou n’actualisent pas des comptes nationaux de la santé – pour les pays qui ne disposent pas de tels comptes, les données sont obtenues par le biais de contacts techniques dans le pays ou à partir de documents ou de rapports à la disposition du public. Les valeurs manquantes sont estimées par diverses techniques comptables, en fonction des données disponibles pour chaque pays. L’OMS transmet chaque année toutes ces estimations aux Ministères de la santé concernés pour validation.

 NB AUCUNE DONNEESSUR LA COTE D'IVOIRE

 Côte d'Ivoire / Budget 2013: les montants alloués à la santé restent insuffisants face aux enjeux du secteur
La constitution ivoirienne stipule en son chapitre I des libertés et des droits et en son article 7, que “…L’Etat assure à tous les citoyens l’égal accès à la santé’’.

Le Projet de loi de finances 2013 adopté par l’Assemblée Nationale précise le budget national à 3814,5 milliards de F CFA. Ce budget est nettement en hausse, soit 17% par rapport l’année 2012. La part de ce budget allouée au Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida (MSLS) est arrêtée au montant de 176 milliards F CFA. Bien que le budget santé ait connu une augmentation en valeur nominale de 24% par rapport au budget santé 2012, il n’a cependant pas connu de progression significative en pourcentage par rapport au budget national (2012–4.36% ; 2013 – 4,62%).
Même s’il paraît indiqué de saluer les efforts accomplish dans l’augmentation du budget alloué à la santé, celui-ci demeure largement insuffisant pour mener à bien les réformes sanitaires envisagées et, la Côte d’Ivoire continue d’accuser le retard sur les normes requises par les instances internationales dans le domaine
budgétaire.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ainsi que l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) recommandent aux Etats membres, dont la Côte d’Ivoire, d’allouer au moins 15% de leur budget à la santé, suite à la déclaration d’Abuja en avril 2001. Dans le respect de ces engagements, des pays comme le Botswana, le Rwanda, la Zambie, Madagascar et le Togo allouent plus de 15% de leur budget national à la santé. Ces engagements sont primordiaux pour soutenir l’avancée des pays signataires vers l’accomplissement des OMD.

Les indicateurs de santé en Côte d’Ivoire sont à des niveaux insuffisants malgré les efforts accomplis par le gouvernement. La situation nutritionnelle demeure aussi préoccupante, plus d’un quart des enfants en Côte d’Ivoire souffre de malnutrition chronique tandis que la malnutrition aigüe sous sa forme sévère menace près de 70000 enfants en l’absence de prise en charge adéquate.

Le Président de la République ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 et, de faire de 2013 l’année de la Santé. C’est au regard de cette volonté que le Plan National de Développement (PND) s’est fixé pour objectif d’ici 2015 de réduire le taux de mortalité des enfants âgés de moins de cinq (5) ans de 125 à 50 pour 1000 naissances vivantes et le taux de mortalité maternelle de 543 à 150 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, et d’amorcer un effort particulier pour la lutte contre la malnutrition. La traduction
de cette volonté politique en réalités nécessite des financements supplémentaires.

La Côte d’Ivoire entreprend par ailleurs d’importantes mesures en vue de redynamiser son système de santé.
Le gouvernement met en oeuvre depuis près d’un an une politique de gratuité ciblée de soins sanitaires en faveur des femmes enceintes et des enfants âgés de moins de cinq (-5) ans. Une réforme en cours au niveau de la Pharmacie de la Santé Publique (PSP) vise à améliorer
la disponibilité des médicaments à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Enfin, à l’instar d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs, le gouvernement entend introduire dès 2013 un dispositif de Couverture Maladie Universelle (CMU).

La mise en oeuvre efficace de toutes ces réformes salutaires requiert la mobilisation de financements publics additionnels ; pré-requis indispensable à l’amélioration de la qualité de soins et à la promotion d’un accès équitable aux services de santé.

Médecins du Monde et les organisations non gouvernementales internationales signataires : Action contre la Faim, International Rescue Committee, Helen Keller International, Save the Children International, Terre des Hommes Italie.



LE SYSTEME DE SNTE DE LA COTE D'IVOIRE ? C'EST AUSSI ça:
Côte d’Ivoire : le boom de la médecine traditionnelle (REPORTAGE)
Publié le dimanche 20 octobre 2013  |  Xinhua

Médecine
© Autre presse par DR
Médecine traditionnelle en Côte d’Ivoire
Photo: une vue de médicaments traditionnels



ABIDJAN, 19 octobre (Xinhua) -- Les guérisseurs, encore appelés praticiens de la médecine traditionnelle ou tradi-praticiens, ont le vent en poupe à Abidjan où la cherté de la vie, notamment le coût élevé des produits pharmaceutiques, oblige une grande majorité de la population à se tourner de plus en plus vers la médecine traditionnelle.

Ils sont nombreux, les tradi-praticiens qui proposent la guérison à moindre coût aux Abidjanais dans les quartiers populaires tels Abobo, Yopougon, Port-Bouet, Adjamé, Koumassi et Treichville et même au Plateau, le quartier administratif et des affaires.

Comme ce Nigérien, soit disant spécialiste de la faiblesse sexuelle, qui se fait appeler Krokodine, certains sillonnent à pied les quartiers d’Abidjan du matin au soir et proposent leurs médicaments.

Krokodine vend à 1 000 francs CFA (deux dollars) une poudre brune contenue dans un petit sachet et censée assurer une virilité à toute épreuve.

Ce n’est pas tout, Krokodine soigne aussi les courbatures et les maux de reins avec de "la graisse de lion".

Beaucoup d’autres tradi-praticiens sont installés dans les marchés ou sur les trottoirs.

Assise devant un étal d’écorces, de racines, de tiges et de feuilles, Mamie Ahou, entourée de canaris de toutes tailles, fait ses consultations au bord d’une ruelle à Kankakoura dans le quartier populaire de Koumassi (sud d’Abidjan).

Mamie Ahou, la soixantaine, soigne de nombreuses maladies dont les plus fréquentes sont le "koko" (hémorroïde), le "bobodouman" ( maladie de l’utérus), la fièvre jaune, la stérilité, la méningite, le paludisme, la tuberculose, les maux de reins.

"Vraiment, ces médicaments sont bons et puis ce n’est pas cher, tu peux te soigner à 200 francs, 500 francs ou 1 000 francs CFA au lieu d’aller payer des frais de consultation à l’hôpital avant de te faire prescrire une liste de médicaments coûteux à payer à la pharmacie", confesse l’un de ses clientes qui s’empresse d’ajouter "la vie est chère, on n’a pas d’argent".

LA SANTE A UN PRIX

Un traitement du paludisme à l’hôpital public coûte, au bas mot, 10 000 francs (20 dollars).

A ce prix, les praticiens de la médecine traditionnelle font de bonnes affaires.

"Avec 500 francs, je guéris les maux de ventre alors que dans les hôpitaux et cliniques, le malade va dépenser au moins 10 fois plus, donc les gens préfèrent se soigner avec nous", explique Mamie Ahou.

Mamie Ahou reçoit plusieurs dizaines de patients par jour et déclare gagner plus de 300 000 francs par mois.

Selon une estimation du ministère de la Santé, en Côte d’Ivoire, 80% de la population a recours à la médecine traditionnelle communément appelée "indigénat".

Et à Abidjan, ils sont nombreux à se soigner "à l’indigénat", comme au village.

Kouassi Ahoutou est fonctionnaire de son état. Il fait partie de ces personnes qui ne jurent que par "l’indigénat".

Francis Kouakou, enseignant, n’oublie pas ce médecin traditionnel qui l’a guéri de la fièvre typhoïde en deux semaines moyennant la somme de 1 000 francs.

Tout comme lui, Joseph K., un électricien, soutient l’efficacité des praticiens de la médecine traditionnelle.

"Ma femme était malade, on lui a prescrit une ordonnance de près de 15 000 francs, grâce à un tradi-praticien je n’ai dépensé que 3 000 francs", affirme-t-il.

LA MEDECINE TRADITIONNELLE SE MODERNISE

Une nouvelle vague de guérisseurs prospère et exerce dans des "cabinets de médecine traditionnelle".

Ces guérisseurs se font appelés pompeusement "docteur" au grand dam de l’Ordre des médecins qui après avoir voulu les poursuivre en justice pour usurpation de titre a dû jeter l’éponge.

Ces "docteurs" misent sur une meilleure conservation et commercialisation de leurs produits conditionnés et présentés dans des emballages améliorés.

Ils font la publicité de leurs produits à la télévision, à la radio, ou sur des pancartes installées aux abords des trottoirs.

Ce qui irrite les pourfendeurs des praticiens de la médecine traditionnelle.

"Ils sont souvent en promotion, vraiment ça ne fait pas sérieux ", s’insurge Touré Soualio, professeur d’université.

Pour lui, comme pour beaucoup d’autres Abidjanais, ces " docteurs" ne sont que des charlatans.

"C’est trop facile, ils remplissent des bouteilles d’eau sale et affirme soigner plusieurs maladies avec, on ne sait pas qui ils sont en réalité et rien ne permet d’authentifier leur savoir", s’indigne M. Touré qui ne cache pas son scepticisme à l’efficacité des tradi-praticiens.

Des brebis galeuses existent bien au sein des milliers de tradi- praticiens et des centaines de "cabinets de médecine traditionnelle" à Abidjan.

Le président de la Fédération des tradi-praticiens de santé et naturothérapeutes de Côte d’Ivoire, "Docteur" Daniel Ano Kouao, élu récemment président de la Confédération de l’association des praticiens de la médecine traditionnelle en Afrique de l’Ouest ( CAMTAO), en est conscient.

Il entend crédibiliser l’activité à travers des mesures " vigoureuses" pour assainir et professionnaliser le milieu.

"Docteur" Daniel Ano Kouao a le soutien de l’Etat, par l’intermédiaire du Programme national de promotion de la médecine traditionnelle (PNPMT), un service du ministère ivoirien de la Santé.

Son coordonnateur, Dr Kroa Éhoulé (un vrai docteur), a élaboré un code de déontologie ainsi qu’un code d’éthique et de bonne pratique du métier et attend le vote par les députés d’une loi qui va encadrer l’activité des tradi-praticiens.

Pour les autorités médicales, la loi va extraire du rang des tradi-praticiens les charlatans et permettre à la pharmacopée africaine de jouer son rôle de "médecine alternative" à la médecine moderne, comme le préconise l’Organisation mondiale de la santé (OMS).http://news.abidjan.net/h/478038.html


Ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida / Après une année d’exercice : Les actions de Thérèse N’Dri-Yoman passées au scanner
Publié le samedi 4 aout 2012  |  L'intelligent d'Abidjan


Lutte
© Abidjan.net par Serge T.
Lutte contre le diabète : l`industriel pharmaceutique Sanofi aux cotés du ministère de la santé
Mercredi 28 mars 2012. Abidjan 2012. Cabinet du ministère de la santé, au Plateau. Signature d`accord entre Christophe A. Viehbacher, Directeur Général de Sanofi et Mme la ministre de la santé, N`Dri Yoman dans le cadre de la lutte contre le diabète.



- Pr Thérèse N’Dri-Yoman

Agrégée de médecine, Thérèse N’Dri-Yoman est titulaire du poste de la Santé et de la Lutte contre le Sida dans le Gouvernement Jeannot Ahoussou Kouadio. Ayant hérité de ce département à un moment où la Côte d’Ivoire sortait d’une grave crise postélectorale qui a affecté le pays surtout au plan sanitaire, Thérèse N’Dri-Yoman s’est mise au devant du programme de la gratuité totale des frais de santé aujourd’hui devenus gratuité ciblée sur tout l’ensemble du territoire national. Son grand combat aujourd’hui, c’est de faire élire la Côte d’Ivoire au programme du Millenium Challence Corporation (MCC), programme du Congrès américain pour financer, à hauteur de 475 milliards de FCFA, des projets susceptibles de contribuer à la réduction de la pauvreté et par ricochet créer, les conditions d’un développement durable.

Le mauvais goût de la gratuité des soins
Dès la fin de la crise postélectorale, le président de la République, Alassane Ouattara lance l’opération de la gratuité des soins dans les centres de santé publique. Une action qui a permis aux populations, notamment les plus démunis de bénéficier, sans payer, de soins sanitaires, pendant environ dix (10) mois. Toutefois, force est de reconnaître que cette opération a été émaillée de difficultés qui ont jeté le discrédit sur son caractère social. Au premier rang de ces difficultés, des acteurs de la santé qui ont ramé à contre-courant de cette action à travers le détournement du matériel soignant ou en obligeant les populations à payer pour leur traitement sous le fallacieux prétexte qu’ils ( acteurs de la santé ) sont en manque de médicaments ou d’appareils médicaux. Ces mauvais comportements ont conduit à la sanction en interne ou par la justice de 32 agents de santé. La sanction la plus lourde concerne un agent condamné à deux (2) ans de prison ferme. Infirmiers, sages-femmes, médecins et pharmaciens ne sont pas les seuls qui ont handicapé le bon déroulement de l’opération de la gratuité des soins. Autre difficulté, une population qui s’est faite sienne l’expression triviale selon laquelle : « Ivoirien aime cadeau ». Pour un rien, on est à l’hôpital parce que les soins sont gratuits. L’on a constaté des cas d’indiscipline de certains malades qui passaient dans les différents centres de santé pour constituer leur stock de médicaments qu’ils revendaient par la suite. Ces attitudes n’ont fait que compliquer la tâche aux agents de santé qui étaient déjà en proie à une forte présence des véritables malades. On a également assisté à des intrusions de certains éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans des centres de santé. Refusant d’accepter que le personnel soignant soit en rupture de médicaments ou en manque d’appareils médicaux (même quand cette thèse était avérée), ces forces de l’ordre ont perturbé l’opération de la gratuité des soins. Des acteurs de la santé, en plein exercice, ont même été molestés par des éléments des FRCI. S’il faut reconnaître que la gratuité des soins a été d’un appui réel pour les populations, l’apport aurait été plus si des personnes (populations et agents de santé), à travers des comportements pas civiques n’avaient pas sapé, par endroits, l’opération. Dans le cadre de cette action, l’Etat de Côte d’Ivoire a engagé environ 30 milliards FCFA (Au moins 4 milliards FCFA par mois, d’août 2011 à février 2012).

La gratuité ciblée, une transition pour atteindre la Couverture maladie universelle (CMU)
De la gratuité des soins, le Gouvernement est passé à la gratuité ciblée, depuis le 20 février 2012. Celle-ci comprend la gratuité de l’accouchement et de ses complications, de la césarienne, et des consultations prénatales pour la mère. Chez les enfants de 0 à 5 ans, cette gratuité sélective concerne les maladies les plus fréquentes (diarrhées, anémie, pneumonie…). La gratuité est totale au niveau des urgences médico-chirurgicales et dans la prise en charge du paludisme qui représente plus de 60% de taux de mortalité. En outre, un abattement de 30% est effectué sur les actes sanitaires des populations. Contrairement à l’opération des soins gratuits, cette action, après plus de cinq (5) mois, se déroule sans trop de difficultés. La gratuité sélective qui doit s’achever à la fin de cette année fera place à la Couverture maladie universelle. Au demeurant, ces deux grandes actions (soins cadeaux et gratuité ciblée) traduisent la volonté du Gouvernement d’offrir des facilités aux populations pour se soigner à moindre coût. Un engagement qui doit être parachevé, l’année prochaine, par la mise en place de la Couverture maladie universelle. Une couverture qui entend réduire les dépenses des ménages pour leur soins (en Côte d’Ivoire, 70% des soins de santé sont payés par les ménages), tout en assurant à tous, surtout aux plus démunis un traitement de qualité et ce, à moindre coût. Des experts sont en réflexion sur le sujet pour qu’il soit opérationnel d’ici à 2013. Selon une source qui suit le dossier, cette couverture médicale coûtera environ 1000 FCFA par mois et par personne, soit 12 000 FCFA par an.

Le Programme MCC,  la course au jackpot
Le programme du Millenium Challenge Corporation (MCC) fournit aux pays en voie de développement sélectionnés, des subventions très importantes dans l’optique de financer des projets et programmes susceptibles de contribuer à la réduction de la pauvreté, et par ricochet, créer les conditions d’un développement durable de ceux-ci.
Le Millenium Challenge Corporation (MCC) est également une agence d’aide à l’extérieur des Etats- Unis d’Amérique. Institution indépendante, créée par le Congrès américain en janvier 2004, elle intervient dans les pays qui sont fortement engagés dans la bonne gouvernance, la libéralisation de l’économie et l’investissement dans les ressources humaines.
Pour apprécier l’éligibilité d’un pays au programme MCC, le Conseil d’Administration examine la performance de chaque pays sur la base de dix sept (17) indicateurs de performance. Lorsque ces pays sont éligibles, ils ont la latitude d’identifier leurs priorités pour réduire la pauvreté et accroître leur capacité de croissance économique durable. Ces critères sont utilisés pour évaluer la performance des pays.
Au niveau de la catégorie « Investissement dans les ressources humaines (Investing in human ressources) », les critères qui concernent le ministre Thérèse N’Dri Yoman sont : le taux d’immunisation et les dépenses publiques en matière de santé.
Lors du lancement des programmes pour l’éligibilité qui s’est déroulé le mercredi 18 juillet 2012 à l’INHP (Institut national de hygiène publique), le professeur N’Dri Yoman avait indiqué que des efforts devront être faits en matière de vaccination. Au cours de cette réunion, Mme N’Dri Yoman disait être consciente que la majorité des directions régionales et départementales manquent de moyens de mobilité et de fonctionnement. Ce qui a pour conséquence, la persistance d’épidémies dues à l’interruption des services de vaccination dans plus de 70% des districts sanitaires. « Notre pays est classé parmi les trois pays d’Afrique regroupant le maximum d’enfants non vaccinés », s’est-elle inquiétée.
Le programme MCC exige en effet, entre autres, que près de 95% de la population soit couvert, en matière vaccinale. La Côte d’Ivoire n’est pas encore au niveau de ces chiffres. Ce qui veut dire que des efforts importants devront être entrepris. C’est ce qu’a compris le ministre lors du lancement du programme élargi de vaccination (PEV) le 20 juillet 2012 à Anoumambo dans le cadre de la vaccination de routine qui doit toucher l’ensemble du pays. Le Pr Thérèse N’Dri Yoman ce jour-là a souligné que le PEV qui travaille depuis plus de 30 ans, lutte contre 9 maladies évitables par la vaccination qui sont : la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la méningite chez le nourrisson, la poliomyélite, la rougeole et la fièvre jaune. Elle s’est souciée du fait que malgré la gratuité des vaccins, de nombreux enfants ne sont pas vaccinés pour diverses raisons, alors que c’est la meilleure façon de les protéger contre ces 9 maladies.
Devant ce tableau peu reluisant, Mme Thérèse N’Dri Yoman a tenu à donner des directives claires à tous les personnels de la santé. Directives qui se fondent sur un certain nombre de valeurs. Elle a parlé entre autres de : service, probité et honnêteté ; proximité de l’offre de soin ; qualité des soins, gouvernance (gestion rationnelle des ressources disponibles) ; leadership (être au devant, sens aigu des responsabilités, lutter contre toutes dérives) ; redevabilité (obligation de résultats, la promptitude). Le ministre de la Santé a exigé des directeurs régionaux et directeurs départementaux, compétence et responsabilité. Pour les 6 mois à venir, Mme le ministre a dit qu’il faudra veiller à la bonne marche de la gratuité ciblée, entreprendre la moralisation des collaborateurs pour un bon comportement au travail, veiller à l’entretien et à l’embellissement des hôpitaux et au renforcement du programme élargi de vaccination (PEV). Elle a aussi plaidé pour une implication spécifique sur les enjeux du PEV, cela dans le cadre du Millénium Challenge Corporation (MCC). Ce programme de dons de plus de 450 milliards de FCFA du gouvernement américain est un challenge. « Notre pays a besoin d’être éligible au MCC. C’est une priorité », a indiqué le ministre. Il faut pour cela des reformes et actions prioritaires telles : un approvisionnement régulier en vaccins et consommables, la réactivité du système de surveillance épidémiologique, le renforcement du matériel roulant…
Le programme MCC est très exigeant et la situation de la Côte d’Ivoire dans le cadre institutionnel et opérationnel du programme MCC est caractérisée par un handicap non négligeable depuis la mise en œuvre du programme : ses performances successives qui ne lui permettent pas d’être en mesure d’être classée dans la liste des pays qui pourraient être éligibles. En ce qui concerne les exigences opérationnelles au niveau du ministère de la Santé, la politique de couverture sanitaire et d’accession aux soins de santé est importante. A ce titre, la lutte contre le VIH/Sida est un indicateur capital pour les membres du MCC. A ce niveau, le professeur Thérèse N’Dri Yoman, une des pionnières dans la lutte en Côte d’Ivoire (elle est à l’origine des travaux sur la transmission mère-enfant) a une feuille de route simple. Lors de la 19ème conférence internationale sur le SIDA du 22 au 27 juillet 2012 à Washington DC autour du thème « inverser ensemble le cours de l'épidémie » et qui a rassemblé plus de 24000 professionnels du Sida en provenance de 195 pays, N’Dri Yoman a présenté sa feuille de route. Travailler toujours à la réduction de la pandémie et mettre le plus tôt possible les patients sous ARV (Antirétroviraux). « Dans les pays africains on attendait que les patients tombent malades avant de les mettre sous traitement, mais aujourd'hui nous traitons les malades avant que la maladie ne se déclenche. La conférence a même préconisé un traitement précoce » a-t-elle indiqué. C’est-à-dire une fois le diagnostic posé, mettre le malade sous traitement car, s’il a les antigènes cela ne sert à rien d’attendre que l’immunité baisse et qu’il y ait des complications avant de le mettre sous traitement. La Côte d’Ivoire suivra donc toutes les indications internationales. «Nous avons opté pour mettre les malades sous traitement à partir de 350 CD4 mais il y a un coût financier sur les ARV et nous cherchons 10 milliards de FCFA pour pouvoir mettre les malades sous traitement très tôt», a indiqué à ce niveau la ministre de la Lutte contre le Sida. Beaucoup de choses ont été faites, mais les chantiers à venir sont importants et Mme Thérèse N’Dri Yoman en est consciente. C’est pourquoi, elle cherche les fonds là où ils sont. Et dans ce monde en concurrence, la Côte d’Ivoire dispose en son ministre, une compétence de choix.

Olivier Guédé, Raymond Dibi

http://news.abidjan.net/h/438438.html 


Les leaders syndicaux jugent N’Dri Yoman
Publié le samedi 4 aout 2012  |  L'intelligent d'Abidjan


Mme
© Abidjan.net
Mme la Ministre de la santé Thérèse YOMAN
Mercredi 16 mai 2012. Génève Suisse

Sylla Vazoumana, SG du Syndicat des préparateurs et gestionnaires en pharmacie (Synapgci) :
‘’N’Dri Yoman ne fuit pas les problèmes’’

«Nous tenons à saluer l’engagement de la ministre N’Dri Yoman à faire face aux problèmes du milieu. Elle ne fuit pas les problèmes. Avec des moyens limités, elle les affronte. On sent un véritable engouement à faire bouger les choses. Et le résultat se sent sur le terrain. Dans notre secteur, en termes de résultats, je puis dire qu’aujourd’hui, qu’il y a une grande disponibilité des médicaments à Abidjan. Cela fait à ce jour trois mois qu’il n’y a pas de rupture de médicaments dans les structures hospitalières d’Abidjan. Il y a également une grande disponibilité des kits de césarienne dont la rupture n’est plus constatée depuis trois mois. Et à l’intérieur, la disponibilité de médicaments et de kits de césarienne est plus ou moins effective. Ce sont des acquis majeurs pour lesquels il faut la féliciter. Toutefois, au niveau syndical, il n’y a pas de grandes avancées. Nos dossiers n’ont pas bougé d’un iota. Concernant le statut particulier, nous n’avons pas pu travailler avec elle sur ce dossier si bien qu’il est resté en l’état. Le projet sur le profil de carrière des infirmiers et sages-femmes n’est toujours pas validé. Ces points ne sont pas à son avantage. Mais elle est à la tâche pour faire bouger les choses dans le bon sens».

Maimouna Kangouté Fofana, SG du syndicat des Sages-femmes :
‘’Il y a un déficit de communication entre la tutelle et nous’’

«En tant que personnel de santé et syndicaliste, l’évaluation des actions du ministre N’Dri Yoman me laisse sur ma faim. Je pense que la tutelle est là d’abord pour nous encadrer, nous aider et nous couvrir et non pas nous livrer à la rue et à la vindicte populaire. Comme c’est souvent le cas avec ces accusations contre le personnel soignant de racket ou de détournement de produits de soins. Quand il y a des problèmes, dans un premier temps, il faut échanger pour aplanir ces difficultés. Mais, quand on ne met pas en place de cadre d’échanges, on laisse libre cours aux interprétations et supputations. Il y a un véritable déficit de communication entre la tutelle et nous. Ce qui est un problème majeur. Sur la base de délation et de calomnie, des camarades sont régulièrement convoqués par la tutelle. Suite à des appels anonymes, le ministère fait des déclarations très médiatisées contre des camarades et annonce même souvent des sanctions. Il faut le dire, cela crée beaucoup de désagréments dans notre milieu car les camarades nous appellent régulièrement pour s’en plaindre. Il faut que des enquêtes préalables situent les responsabilités avant d’affirmer publiquement la culpabilité de tel praticien de soin ou tel autre. Ce qui n’est pas le cas au ministère de la Santé sous le Pr N’Dri Yoman.

Fofana Hamed, SG du Mouvement des Infirmiers diplômés d’Etat (MIDECI) :
‘’N’Dri Yoman tombe souvent dans l’émotion’’

«La nomination du Pr N’Dri Yoman à la tête de notre département ministériel a suscité beaucoup d’espoir parce qu’étant elle-même un acteur du monde associatif, elle a une parfaite maîtrise des problèmes tant des praticiens que des usagers de soins. Mais, si l’on se met à faire un bilan, à ce jour, l’on peut déclarer sans se tromper que beaucoup reste à faire. Sous sa houlette, il y a des acquis, notre secteur a été redynamisé au niveau institutionnel, avec une meilleure place dans la matrice d’actions gouvernementales. Mais beaucoup reste à faire. A preuve, au niveau de la gratuité ciblée, l’on constate un manque de médicaments et de réactifs dans plusieurs hôpitaux si bien que les résultats attendus par cette politique ne suivent pas. Les traitements ne sont toujours pas disponibles et les patients sont contraints de payer pour être soignés. Prenons le cas du paludisme : quand un patient se présente, il faut préalablement un bilan. S’il n’y a pas de réactif, le malade est contraint de payer pour faire son bilan. Et ne profite plus en l’espèce de la gratuité. Par ailleurs, la collaboration entre les acteurs syndicaux et le ministre, reste marginale et non dynamique. Les relations avec les syndicats sont souvent tendues en raison de ses déclarations à l’encontre de camarades, accusés bien souvent à tort de racket et de détournement de médicaments. Elle tombe souvent dans l’émotion et prend des décisions dans cet état. En outre, dans son cabinet, il n’y a pas de compétences des sciences infirmières nommées. Nous avons des cadres en notre sein qui méritent d’être promus à des postes de responsabilités au sein de son cabinet mais ce n’est pas le cas. Ce sont toujours les cadres supérieurs de la Santé qui sont promus et jamais les cadres du secteur paramédical. Notamment, les cadres en soins infirmiers. Quand on est un ministre, on œuvre à la promotion de toutes les compétences et non d’un seul secteur auquel on appartient. C’est cela que nous déplorons le plus».

Boko Kouaho, SG du Synici:
‘’Nous avons des relations limitées’’

«A sa prise de fonction, le ministre N’Dri Yoman avait de très bonnes dispositions en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail des praticiens de soins. Mais entre les intentions et les actes, il y a un fossé, surtout que le dernier mot dans le traitement de plusieurs points de la plate-forme de revendications ne relève pas d’elle. Mais, plutôt de la Fonction publique et du ministère de l’Economie et des Finances. C’est pourquoi, quand il y a des hésitations à son niveau, nous passons devant. C’est pourquoi, nous sommes allés directement en négociation avec le ministre Gnamien Konan le jeudi 2 août 2012 sur le point de la Fonction publique hospitalière. Nous avons des relations très limitées avec elle mais, nous la ménageons. Contrairement à ses prédécesseurs, on ne la bouscule pas. Mais, un moment viendra où on agira sans état d’âme».

Propos recueillis par MTT

http://news.abidjan.net/h/438439.html 
INTRODUCTION

Santé/ Dr Florent Aka : “ LES IVOIRIENS VONT SE SOIGNER AU MAGHREB, FAUTE DE PLATEAU TECHNIQUE À ABIDJAN ”

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Dr Florent Aka Dr Florent Aka Le Dr Florent Aka, président de l’Ordre des médecins, salue l’organisation du Salon de la santé et de l’industrie pharmaceutique initié par des opérateurs marocains et tunisiens.
Quel sens donnez-vous à votre participation à ce Salon de la santé et de l’industrie pharmaceutique ?

Je voudrais, avant tout, remercier, au nom de toute la corporation médicale ivoirienne, les initiateurs de ce Salon. Nos frères de Tunisie et du Maroc avec comme commissaire général, M. Riadh Azaïez ont pris la décision depuis 2010 de venir organiser ce Salon en Côte d’Ivoire. Malheureusement, la crise ne leur a pas permis de le faire, même en 2011. Mais, ils n’ont pas baissé les bras, ils sont revenus en 2012 pour nous soutenir. Parce qu’ils savent que lorsqu’on sort d’une crise de longue durée comme celle qu’on a connue, il y a énormément de besoins sur le plan sanitaire. Ils sont donc venus faire connaître leur existence non seulement sur le plan de la mise à disposition des cliniques privées qu’ils dirigent, mais aussi sur le plan pharmaceutique. Nous, en tant que Ordre des médecins, nous sommes venus, sans hésitation, les accompagner, à l’invitation des pharmaciens ivoiriens, pour leur témoigner de notre soutien et de notre encouragement.
De nombreux Ivoiriens vont se soigner dans ces pays d’Afrique du nord, n’est-ce pas un signe de dépréciation de vos compétences ?
Non. Les Ivoiriens vont recevoir dans ces pays des soins que nous ne pouvons leur offrir ici, en Côte d’Ivoire, simplement par manque de plateau technique. Nous sommes venus certes les soutenir et, surtout, profiter des échanges culturels. Nous avons les compétences humaines pour faire ce qu’ils font chez eux, mais nous n’avons pas de plateaux techniques tant dans le public que dans le privé. Dans le privé, des efforts sont faits, mais ce sont des efforts personnels d’opérateurs. Or chez eux, l’État aide les cliniques privées à avoir les moyens les plus pointus du monde en matière de plateau technique pour attirer la clientèle européenne. Les Européens vont se soigner au Maghreb. Cela veut dire que ces pays ont compris la nécessité, en plus de faire le tourisme, de développer ce que l’on peut appeler le tourisme médical. Nous sommes venus accompagner nos frères pharmaciens dans cette optique.
Un simple accompagnement… ?
En ce qui concerne l’Ordre des médecins, l’accompagnement se situe d’abord par notre présence. Nous y avons un stand. Nous rappelons aux visiteurs, surtout les médecins ivoiriens, les règles déontologiques, les principes fondamentaux et légaux d’inscription à l’Ordre, et la nécessité de figurer sur le tableau ordinal chaque année. C’est le principe de présence et de rappel à nos confrères ivoiriens de ces normes légales obligatoires. Sur le plan pratique, nous avons beaucoup de contacts avec homologues de ces deux pays qui souhaiteraient approfondir leurs connaissances, selon les spécialités, avec leurs collègues spécialistes ivoiriens. Nous leur proposons donc des annuaires qui contiennent toutes les spécialités pour leur permettre d’être en contact permanent. Ce qui va aussi permettre à nos confrères ivoiriens qui n’ont pas tous les plateaux techniques d’aller faire des séjours chez eux pour acquérir le capital technique de compétence. Ce Salon offre donc une opportunité pour fructifier les échanges entre le Maroc, la Tunisie et la Côte d’Ivoire sur le plan sanitaire, notamment dans certaines spécialités, telles que la chirurgie orthopédique, la transplantation rénale qui va commencer très bientôt en Côte d’Ivoire. Cette coopération sud-sud qui vient ainsi de s’établir, a besoin d’être renforcée.
Quelles propositions concrètes faites-vous à l’Etat de Côte d’Ivoire pour améliorer le plateau technique sanitaire?
L’Etat ivoirien a beaucoup de priorités à gérer à la fois. Je pense qu’il revient aux autorités notamment, au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, d’établir les priorités. La présence de nos amis tunisiens et marocains offre déjà une opportunité d’enrichir les débats et de faire en sorte qu’on puisse s’accorder sur certains points concernant les évacuations des malades sur ces deux pays. Pour éviter les écueils, les retards de traitement à cause des incompréhensions. Il est plus qu’impératif pour l’Etat de Côte d’Ivoire de réduire l’anarchie dans le secteur de la santé. Il y a trop de cliniques, de structures sanitaires privées dans certains quartiers qui sont des mouroirs. C’est vrai que le déficit sanitaire en Côte d’Ivoire a occasionné le foisonnement de ces cliniques privées illégales, mais cela aggrave la morbidité de la population. Il faut donc établir des normes et avoir le courage de fermer celles qui n’ont pas le droit d’exister et d’exercer. Une autre fin à priorité, c’est le combat contre les médicaments dans les rues. Dans les pays du Maghreb, ce phénomène n’existe pas, parce qu’il y a eu un courage politique pour mettre ces activités illégales qui menacent la vie humaine. Il faut qu’on ait ce même courage chez nous en Côte d’Ivoire, afin que nos populations soient en meilleure santé. C’est possible. Le code de la santé publique qui est en élaboration va déterminer ce que chaque acteur de la santé a le droit de faire ou non sur le territoire national.
Comment expliquez-vous qu’un tel instrument d’importance n’existe pas en Côte d’Ivoire ?
Je vous assure, on n’a pas de code de la santé publique. J’ai trouvé la situation telle qu’elle que je vous la décris. Je ne veux pas jeter la pierre à qui que ce soit. Je pense que cela devrait faire partie des priorités. Il n’est jamais trop tard pour avancer. Depuis toujours, nous nous inspirons un peu du code français de la santé publique, mais il n’est pas adapté à nos réalités. Il faut que l’on arrive à élaborer le nôtre. Sur ce plan-là , l’Union européenne est prête à nous soutenir, nous accompagner pour élaborer notre propre Code de la santé publique. Ce document sera mis à jour chaque année ou tous les deux ans. Nous devons élaborer ce code de la santé publique. Malheureusement, dans la sous-région, on a pratiquement tous ce déficit. Cependant, le Sénégal et le Burkina Faso sont en train d’élaborer le leur, le Mali en a déjà un. Franchissons donc ce cap ; élaborons ce texte qui va permettre de réguler véritablement le secteur de la santé.
Avez-vous commencé l’élaboration de ce texte ?
Les travaux d’élaboration de ce texte n’ont pas encore commencé. On nous a demandé d’attendre, on ne sait pour quelle raison. Donc, on attend.
Entretien réalisé par
DÉFINITIONS  
        "pour une bonne définition DES CONCEPTS"

                                1/Systèmes de santé

À propos des systèmes de santé

Qu’est-ce qu’un système de santé?

Le système de santé est l’ensemble des organisations, des institutions, des ressources et des personnes dont l’objectif principal est d’améliorer la santé.
Pour renforcer les systèmes de santé, il faut surmonter des obstacles dans plusieurs domaines: effectifs des personnels de santé, infrastructures, matériel médical et médicaments, logistique, suivi des progrès et efficacité du financement.
Pour fonctionner, un système de santé a besoin de personnel, de moyens financiers, d’informations, de fournitures, de moyens de transport et de communication, ainsi que d’orientations générales. Il doit fournir des services correspondant aux besoins et financièrement justes et traiter les patients décemment.
Dans de nombreux pays en développement, le mauvais état des systèmes de santé est l’un des principaux obstacles à l’accès aux soins essentiels. Toutefois, les pays pauvres ne sont pas les seuls à connaître des problèmes liés à leur système de santé.
Dans certains pays riches, une part importante de la population n’a pas accès aux soins car les systèmes de protection sociale ne sont pas équitables. Dans d’autres pays alors que dans d’autres pays, on assiste à une escalade des dépenses en raison d’une utilisation inefficace des ressources.
Il est de plus en plus communément admis que, pour préserver et améliorer la santé des populations dans le monde, les pouvoirs publics doivent concevoir des systèmes de santé solides et efficaces capables de prévenir les maladies et d’offrir un traitement à toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants sans distinction, où qu’ils habitent.
L’OMS s’engage à aider ses États Membres à y parvenir.

Liens

                   2/ Santé / Gratuité ciblée des soins - Les difficultés qui    plombent l’opération : Des praticiens n’y comprennent rien
Publié le samedi 14 avril 2012   |  Le Mandat


Pour une surprise, c’en était une. Jeudi, à la Bourse du travail de Treichville, lors de l’Assemblée générale d’information de la Coordination des syndicats de médecins, une infirmière a soulevé une question qu’on était loin d’imaginer sur les lèvres d’une professionnelle de la santé. « Je voudrais savoir ce qu’est la gratuité ciblée des soins », a-t-elle demandé avec un tel sérieux qu’il était impossible de parler de blague. Eh oui, cette praticienne ne sait rien de la notion de gratuité, passée du général au particulier. Etonné, éberlué, nous l’étions. Comment est-ce possible ? Pour l’intervenante du jour, il n’y a pas eu assez d’information sur le sujet. A qui la faute ? La question reste posée. En entendant, il y a comme une piste de réflexion qui s’ouvre sur l’applicabilité de la gratuité des soins, qui ne va pas sans blocages, depuis son instauration, au lendemain de la crise postélectorale. La méconnaissance de l’opération par ceux (certains, pour être plus précis) qui sont sensés la suivre est, de toute évidence, un frein à sa bonne marche. L’ignorance, dit-on, est un poison. Comment des infirmiers et infirmières ou encore des sages-femmes non éclairés pourraient bien orienter les patients ? Ce détail vient s’ajouter à un autre non moins crucial, qui grippe la machine. A savoir la question de salaires des agents et employés des établissements sanitaires à base communautaire, qui sont en première ligne de l’opération. Selon Kaman Georges, Secrétaire général de la Coordination des syndicats de ces formations sanitaires, les derniers salaires ont été payés le 27 décembre 2011. Cela fait donc trois mois que médecins, infirmiers, sages-femmes, garçons de salle... ont le regard tourné vers l’Etat, nous confiait-il récemment en marge des négociations entre le Premier ministre et le directoire des syndicats des personnels de la santé. Toutefois, ce serait une lapalissade de rappeler les nombreuses fuites de médicaments dans les hôpitaux. Comme pour se rattraper, les professionnels s’adonnent à la retenue des médicaments, s’ils ne les vendent pas, contrairement à la consigne gouvernementale. Des Médecins sans frontière auraient été chassés de l’hôpital de Port-Bouët, parce que, dit-on, ils constituaient un obstacle à leurs malversations.

MARTIAL GALE


LES DÉTERMINANTS DU SYSTÈME DE SANTE IVOIRIENS

       HISTORIQUES
       ENVIRONNEMENTAUX
             Géographiques

              Sociaux
Gratuité des soins : Ce qui n’a pas marché
Publié le lundi 2 avril 2012   |  Le Patriote



Elle a été biaisée dès le départ ! Ce, du fait qu’elle devait prendre en compte toutes les populations Ivoiriennes. Alors que dans sa conception première, seules les couches les plus défavorisées devaient bénéficier de cette mesure : la gratuité généralisée. C’est avec dépit que le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a indiqué vendredi dernier, lors de l’interview Radiotélévisée sur la RTI 1, que cette mesure ‘’n’a pas marché’’.

Car, la conception n’était pas bonne dès le départ. « (…) Nous l’avons étendue à tout le monde parce que l’état de pauvreté était très avancé. Cela a coûté 4 à 5 milliards FCFA par an. Je demandais des médicaments aux Ambassadeurs, malheureusement ces médicaments ont été détournés » déplore la Chef de l’Etat. Le détournement des médicaments à la Pharmacie de la Santé publique (PSP) et le sabotage de cette mesure par des médecins y sont pour beaucoup dans l’échec de l’application de cette mesure présidentielle. A cela, s’ajoute l’engorgement des services de soins, l’allongement des délais de prise en charge, la sur-utilisation des matériels et des équipements et l’aggravation des ruptures en médicaments et intrants. Et ce système était trop onéreux pour l’Etat, car les gestionnaires des établissements sanitaires publics devaient désormais faire face à l’absence des ressources additionnelles. Dix mois après la mise en route de cette mesure de gratuité généralisée, l’on peut indiquer qu’ il y a eu plus d’un million de consultations ; 207.472 hospitalisations ; 122.550 accouchements et 46.428 actes dentaires. Malgré les manques à gagner, le Président Ouattara se soucie davantage de l’amélioration de la santé de sa population. Il a plutôt cherché à mettre en place une autre mesure, la gratuité ciblée ou sélective. Elle est moins contraignante pour l’Etat. Car, à part les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, les populations ivoiriennes paient pour se faire soigner. Et l’Etat a concédé un abattement de 30% sur tous les actes médicaux. Une enveloppe de 30 milliards FCFA a été dégagée pour l’approvisionnement de la PSP en médicaments. Ce, pour éviter des ruptures de stocks. Cette gratuité sélective devra, à la longue, aboutir à la mise en place de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Cette politique que le Président appelle de tous ses vœux entrera en vigueur, dans quelques mois. « Les techniciens travaillent sur le dossier. On m’a dit que cela prendra quelques semaines. C’est essentiel, parce que si vous n’avez pas une société en bonne santé, l’efficacité, la productivité de l’économie est faible » fait il -remarquer. Dans les deux années à venir, le chef de l’Etat envisage de réhabiliter tous les CHU et CHR du pays à l’effet d’améliorer la santé des populations. Les difficultés d’aujourd’hui disparaîtront demain.

Anzoumana Cisséhttp://news.abidjan.net/h/430583.html

              Économiques

       SANITAIRES     

Privatisation de la Pharmacie de la Santé Publique / Pr. Yapi, DG : “Il n’y aura pas d’incidence sur la vente des médicaments”
Publié le mercredi 19 juin 2013  |  Le Patriote

La Pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire (PSP-CI), Etablissement public national à caractère industriel et commercial, a changé de statut. Elle est désormais une Association Sans But Lucratif (ASBL), avec une nouvelle appellation, Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire (NPSP-CI). Répondant aux interrogations de la Fédération des Associations de Consommateurs Actifs de Côte d’Ivoire (FACACI) sur l’impact de cette décision sur la population, le directeur général, Pr. Yapi Ange Désiré a rassuré que cette privatisation n’aura aucune incidence sur le prix de vente des médicaments. « Les médicaments ne vont pas coûter plus chers », a-t-il précisé. Selon le Pr. Yapi, cette reforme de la PSP a été suscitée par le manque criant de mobilisation des ressources, les difficultés structurelles de la PSP et aussi la question de la disponibilité des médicaments à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. « Depuis de nombreuses années, la PSP n’arrive pas à remplir ses missions. Elle n’est pas suffisamment compétente. La PSP a d’énormes difficultés pour payer ses fournisseurs. En 2012, nous sommes allés jusqu’à 72% de rupture de stocks sur les produits vitaux», a-t-il fait savoir. A en croire le directeur général, le nouveau statut permettra à la PSP de générer beaucoup plus de revenus et surtout de créer des agences à l’intérieur du pays, en vue d’être plus proche des populations. « Le gouvernement a pris cette décision afin de faire en sorte que la PSP puisse mieux jouer son rôle social et avec une bonne gestion, baisser les prix », a-t-il ajouté. Dans sa nouvelle forme, la PSP se compose de l’Etat, de partenaires techniques et financiers et du groupe des utilisateurs (organisations de la santé, consommateurs, patronat, etc.) La première assemblée générale de la nouvelle structure est prévue pour ce vendredi.

Sogona Sidibé

http://news.abidjan.net/h/463531.html 
Santé scolaire et universitaire :N’dri-Yoman dénonce le taux élevé de grossesses précoces et d’Ist
Publié le mercredi 14 novembre 2012  |  Le Nouveau Réveil


Santé
© Présidence par Zamblé
Santé : La Première Dame a présidé au lancement du Plan national 2012-2014 de l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH
Mardi 13 novembre 2012. Abidjan, Espace CRRAE-UMOA. La Première Dame, Mme Dominique Ouattara préside la cérémonie de lancement du Plan National d’élimination de la Transmission Mère-Enfant du VIH




Le Programme national de santé scolaire et universitaire (Ssu) a procédé, le mercredi 07 novembre dernier, à sa traditionnelle réunion de rentrée, marquant le démarrage officiel des activités de ses services. Cette année, cette réunion de rentrée s’est voulue particulière avec l’octroi d’une centaine d’ordinaires portables aux agents des services de santé scolaire et universitaire. Cet important outil de travail a été remis par le ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Pr N’dri-Yoman, qui a félicité le directeur coordonnateur, Kouyaté Karim. Pour le ministre de la Santé, «santé et éducation sont intimement liées et constituent le socle sur lequel s’appuie une dynamique de réussite». Le bilan des activités 2010-2011 effectué par les services de santé scolaire et universitaire a permis de mettre en évidence les pathologies récurrentes qui affectent nos enfants, le paludisme au premier plan (76.795 cas), les caries dentaires (31.851 cas), les infections respiratoires aigües (23.212 cas), les infections sexuellement transmissibles (6.419) et les grossesses précoces (3.191 cas). S’arrêtant sur ces chiffres, le Pr N’dri-Yoman, ministre de la Santé et de la lutte contre le sida, a conclu que les «campagnes sur le Vih/sida notamment sur l’utilisation des préservatifs ne passe pas. Si nous avons ces chiffres sur les Ist et les grossesses indésirables, c’est que la sensibilisation sur le port du préservatif connait encore des difficultés en milieu scolaire.» a-t-elle déploré avant d’exhorter à plus d’efficacité dans le travail. Ce matériel permettra de renforcer les capacités de Ssu.
JEAN PRISCAhttp://news.abidjan.net/h/444740.html


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        FINANCEMENT 

Couverture maladie universelle : le gouvernement ivoirien à la recherche de financement
Publié le jeudi 11 octobre 2012  |  Le Mandat


Santé
© Abidjan.net par Emma
Santé / `Initiative blason d`or` : cérémonie de lancement du corps d`élite des professionnels de santé
Jeudi 3 novembre 2011. Abidjan, Plateau au siege de la CGRAE : la cérémonie de lancement du corps d`élite des professionnels de santé en présence du ministre de la santé N`Dri Yoman Thérèse



Accessibilité à tous à des soins de qualité et abordables, en prenant en compte la taille de la population couverte, accessibilité financière et géographique des services couverts, le degré de couverture des coûts d’un ensemble de prestations et la qualité des services couverts ainsi que leur niveau d’adaptation aux besoins.

Ce sont ces différentes raisons qui motivent le gouvernement ivoirien dans sa décision de faire de la couverture universelle une réalité. Un fait qui implique, selon le Pr N’Dri Yoman Thérèse, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, « la mise en place d’un système de financement de la santé optimale pour promouvoir et soutenir la santé et rendre meilleur l’accès aux services de santé en matière de promotion, de prévention, de traitement et de rééducation ».

C’est pourquoi, lors du lancement de l’atelier national de réflexion sur le financement de la santé et l’offre de soins pour tendre vers la couverture universelle, le lundi 8 octobre, au CRRAE, le Pr N’Dri Yoman Thérèse a salué ladite initiative, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité, Gilbert Kafana Koné, représentant le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio. Selon elle, « le financement est un des piliers fondamentaux du système de santé. Sans financement, il est impossible à un Etat quelque soit son degré de développement de répondre aux besoins sanitaires les plus élémentaires de ses populations ».

Mme N’Dri Yoman Thérèse a reconnu que l’Etat, pour la réalisation de la couverture universelle « doit aussi être capable de disposer des fonds et établir des incitations financières pour les prestataires, afin de s’assurer que tous les individus aient accès à un système de santé efficace et à des soins de santé de qualité », avant de soutenir que « cela sous-entend une couverture sanitaire adéquate aussi bien en infrastructures, en équipements, en plateaux techniques, qu’en ressources humaines de la santé de qualité et équitablement, réparties sur l’ensemble du territoire, en prestations de qualité ».

Elle a donc invité les différents participants à cet atelier à « faire des recommandations très pertinentes, pour permettre au gouvernement de faire premièrement, le meilleur choix du mécanisme de financement adapté à notre environnement et deuxièmement de faire les choix des prestations à offrir à nos populations ».

J. CESAR

http://news.abidjan.net/h/442682.html 
 Rentrée budgétaire 2012 : L’Etat alloue près de 94 milliards à la Santé
Publié le mardi 27 mars 2012   |  Le Patriote


Presse
© Abidjan.net par Serges T.
Presse 2012 : L’Union Nationale des Journalistes de Cote d’Ivoire (l’UNJCI) a son premier centre de santé.
Vendredi 10 février 2012. Abidjan -Plateau. Le Premier Ministre Monsieur Soro Guillaume inaugure le centre de santé à la maison de la presse en présence du ministre de la santé Madame N’Dri Yoman Thérèse et celui de la communication Monsieur Souleymane Coty Diakité



La rentrée budgétaire 2012 du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida s’est effectuée hier, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. L’exposé du directeur des Affaires financières, Amani Yao Joseph, relève qu’à la date du 13 janvier 2012, la dotation totale pour le budget exécutable, s’élève à 93 608 548 678 F CFA, soit 3,5% du budget de l’Etat. 87,80% de ce budget est alloué au fonctionnement et 12,20% aux investissements. Il a relevé que le budget exécutable est en hausse de 0,96% par rapport au budget par ordonnance. Le budget de fonctionnement a augmenté de 02,58% avec un montant de 2.351 134 326 F CFA. Les investissements eux, ont baissé de 9,3%. Ce qui représente un montant de 1.333 078 036 F CFA. En 2011, le budget alloué à ce ministère sur la base de l’ordonnance, s’élevait à 105. 597 419 781 francs CFA y compris les salaires et les abonnements. Ce montant représentait 3,46% du budget de l’Etat. Il a par ailleurs, révélé que cette proportion reste largement en deçà des 15% recommandés par la Conférence des chefs d’Etat africains à Abuja (Nigeria), en 2011. Le professeur Thérèse N’dri Yoman, premier responsable de ce Département, a rappelé à ses collaborateurs, la nécessité d’une utilisation judicieuse des crédits budgétaires alloués pour l’atteinte des objectifs consignés dans les différents plans d’action du ministère. Dans cette perspective, les administrateurs de crédits et les responsables des services médicaux doivent, selon la ministre, s’approprier les instructions suivantes : amélioration de la capacité d’absorption, utilisation rationnelle des crédits budgétaires d’investissement et renforcement du contrôle et de lutte contre la corruption. Cette réalité s’impose selon la ministre qui a rappelé que le président Alassane Ouattara a inscrit la promotion de la bonne gouvernance au nombre des actions majeures à respecter. Elle a invité ses collaborateurs à ne pas constituer de frein ou d’obstacle dans l’exécution des opérations financières car ce département est ‘’un ministère des urgences’’. Mme Lattro Marie Essoh, Conseiller Technique du ministre de l’Economie et des Finances, a indiqué que le défi, ‘‘c’est l’utilisation des crédits budgétaires pour des résultats tangibles dans le souci de l’amélioration du vécu des populations’’. Elle a donc prôné une rationalisation des dépenses, gage de la bonne gouvernance.

COULIBALY Zoumana

Dépenses en santé, total (% du PIB)

Le total des dépenses de santé est la somme des dépenses de santé publiques et privées. Il englobe la prestation de services de santé (préventifs et curatifs), les activités de planification familiale, les activités ayant trait à la nutrition et l'aide d'urgence réservée à la santé mais il exclut la prestation d'eau et de services d'hygiène.
Base de données sur le Comptes nationaux de la santé de l’Organisation mondiale de la santé (voir http://apps.who.int/nha/database pour les mises à jour les plus récentes).
Indicateurs du développement dans le monde

Côte d'Ivoire 6,9 (2010) 6,8(2011) 7,1 (2012)http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SH.XPD.TOTL.ZS

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