vendredi 6 décembre 2013

«Un grand chef est mort, mes frères»



Un homme est mort

Gilles Milecan Publié le - Mis à jour le




Un édito de Gilles Milecan.
Mandela est une icône. Son visage est universel. Des millions de T-shirts sont honorés de ses traits. Honorés parce que ce visage a une signification, même si celle-ci est trop souvent simplifiée à l’extrême.
Le porter, c’est exprimer une opinion, même si celle-ci passe trop souvent sous silence les parts d’ombre du héros. Nelson Mandela incarne un siècle de lutte pour l’égalité entre les hommes. Il est le combat qui resta indispensable alors même que l’esclavage était aboli. Parce qu’il est né dans une société où les lois étaient différentes selon la race à laquelle on appartenait.
Parce que des gens étaient assez stupides, assez avides, assez puissants aussi, pour imposer de répugnantes lois ségrégationistes. Pour autoriser la cruauté dans l’application et la sanction du non-respect de celles-ci. Jusqu’à façonner la vie quotidienne de façon à limiter les occasions de croiser des regards si semblables, en fin de compte, aux leurs. Madiba et sa génération ont forcé les racistes à les regarder dans les yeux, à entendre la vérité s’élever du banc des accusés.
Emprisonné 27 ans, Nelson Mandela a transformé sa colère contre des hommes en révolte contre une société que les autres nations ont trop longtemps tolérée. Près de trente ans après que les rênes de cette nation lui furent confiées, les inégalités subsistent pourtant. Malgré de notables améliorations, malgré l’absence d’esprit de vengeance. La "société arc-en-ciel" dont il rêvait n’est qu’un rêve encore. Mais Nelson Mandela n’a pas eu à mourir en martyre et ce n’est pas rien. C’est un grand homme qui s’est éteint. Un homme.
C’est ce que cet Homme a su tirer de lui-même qui mérite d’être admiré.



Carla Hilber del Pozzo 07:34

Mandela ou le leadership du changement

Les hommages qui ont suivi la disparition de Nelson Mandela, nous renvoient à des souvenirs liés à la page d’histoire qu’il incarne. Le recul donne aujourd’hui une perspective élargie de sa vie et des enseignements qu’elle nous lègue. Reprenant cinq citations de Nelson Mandela, notre chroniqueuse, formée au management du changement, observe le leader du changement qu’il a été et ce que nous pouvons en apprendre en ces temps incertains
A la fin des années 80, l’apartheid vivait ses dernières années. Je me trouvais au Mozambique déchiré par la guerre civile. Arriver en Afrique du Sud pour se ravitailler était complexe. Cela signifiait aussi arriver dans un pays où la tension était à son comble, toutes races confondues.
Nelson Mandela: «Cela semble toujours impossible. Jusqu’à ce que ça devienne une réalité»
Il y a un peu plus de 20 ans, je n’aurais pas cru que les scènes que j’ai vues récemment en Afrique du Sud seraient possibles en seulement une génération: des groupes multiethniques partageant un repas, des gens de toutes races attendant le bus ensemble. Mais aussi des laissés pour compte blancs, côtoyant des femmes et hommes d’affaires de couleur, etc. Comment la majorité des Sud-africains a-t-elle réussi en une génération cette transformation individuelle et collective? Comment a-t-elle réussi à s’adapter à de nouvelles règles, à céder (ou à gagner) du pouvoir, sans chaos?
Nelson Mandela: «Si vous vous adressez à un homme dans une langue qu’il comprend, vous parlez à sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, vous parlez à son cœur»
Que l’on soit un chef d’entreprise ou de gouvernement, décréter le changement ne suffit pas à le réaliser. Cela a même toutes les chances de hérisser les résistances. Ce que Mandela a su faire, c’est donner du sens à ce changement pour que les Sud-africains y adhèrent et acceptent les compromis demandés. Il a su créer une vision pour la nation dans son ensemble, d’une démocratie pour tous, sans gagnants ni perdants. D’un pays qui ne serait plus au ban des nations. Sa vision a pris une valeur universelle en s’engageant avec le président (Blanc) Frederik de Klerk à ne pas tomber dans la violence. En recevant le prix Nobel de la paix, ils ont montré la voie à d’autres pays.
Nelson Mandela: «Le courage n’est pas l’absence de peur: c’est la capacité à inspirer les autres à la dépasser»
Dans un processus de changement, il y a deux catégories de personnes qu’il importe de considérer et d’intégrer: les facilitateurs et les opposants. Mandela a compté sur plusieurs relais importants. Dans la communauté blanche: Frederik de Klerk, dernier président blanc qui le fait libérer en 1990 et mène les réformes qui mettent fin à l’apartheid en 1991. Dans la communauté noire: Desmond Tutu, premier archevêque noir et prix Nobel de la Paix (1984), chargé de la Commission de la Vérité et de la Réconciliation. Mandela a montré l’exemple à la première personne, en tendant la main à des figures d’autorité, par-delà les intérêts communautaires.

Nelson Mandela: «J’ai appris une chose: je ne pouvais changer les autres que si je changeais d’abord»
Que le leader montre l’exemple du changement, donne un signal fondamental. Dans une organisation, des actes simples peuvent symboliser le changement, le rendre plus humain, moins abstrait. Revenant à Mandela, un des symboles forts de la nation arc-en-ciel, c’est le célèbre match de rugby (sport de Blancs) raconté dans le film «Invictus». En 1995, Mandela est président. Revenant de loin, l’Afrique de Sud organise la coupe du monde. L’équipe (traditionnellement blanche), compte un dirigeant noir et un capitaine blanc. Mandela est aux côtés de Frederik de Klerk. Tout un symbole, couronné par la victoire.
Nelson Mandela: «Je n’étais pas un messie mais un homme ordinaire devenu leader dans des circonstances extraordinaires»
Certes, la transformation sud-africaine n’est pas parfaite. Elle n’en reste pas moins exemplaire et source d’inspiration à tant d’égards. Elle nous montre que les personnes ont la capacité à se transformer individuellement et collectivement. Si un pays y arrive, pourquoi pas d’autres? Cet exemple illustre aussi le rôle et les qualités du leader du changement: doté d’une vision forte, il (ou elle!) a le courage de la mener, la capacité à la partager et à motiver, sait faire de ses opposants des partenaires, et son engagement est authentique. Ce que nous apprend Nelson Mandela, c’est que chacun d’entre nous, à son échelle, peut aller dans ce sens pour transformer sa vie et celle des autres http://www.nelsonmandela.org/content/page/biography.
Tout processus de changement fait face à un dernier défi: la stabilisation par laquelle il peut s’inscrire dans le temps. Cette vigilance permet d’éviter que le naturel ne revienne au galop. C’est d’autant plus vrai quand le garant d’une transformation est une figure charismatique.
Carla Hilber del Pozzo, conseillère de fondations et d’entreprises – www.catalyco.ch et www.philanthropica.ch


«Un grand chef est mort, mes frères»
mort de Mandela samedi 07 décembre 2013

«Un grand chef est mort, mes frères»

Devant le domicile du héros de la nation dans le quartier chic de Houghton, à Johannesburg (AFP)
Devant le domicile du héros de la nation dans le quartier chic de Houghton, à Johannesburg (AFP)
La mort de Nelson Mandela, après des mois d’une lente agonie, provoque une émotion planétaire. Récit d’une nuit de recueillement pour un dernier hommage devant la résidence à Johannesburg de l’ancien président

vendredi 6 décembre 2013

Mandela sera inhumé le 15 décembre, Obama ira sur place Le président des Etats-Unis Barack Obama et son épouse Michelle se rendront en Afrique du Sud "la semaine prochaine" pour rendre hommage à Nelson Mandela, décédé jeudi, a annoncé vendredi la Maison Blanche.

Mandela sera inhumé le 15 décembre, Obama ira sur place Le président des Etats-Unis Barack Obama et son épouse Michelle se rendront en Afrique du Sud "la semaine prochaine" pour rendre hommage à Nelson Mandela, décédé jeudi, a annoncé vendredi la Maison Blanche.


Les peurs de l’après-Mandela

LE MONDE | • Mis à jour le | Par


L'Afrique du Sud a beau avoir eu plus d'une décennie pour se préparer à sa disparition, personne ne sait à quoi, au fond, elle ressemblera sans Nelson Mandela.
Qu'arrive-t-il lorsqu'une nation se réveille orpheline de son rêve le plus commode ? L'Afrique du Sud a beau avoir eu plus d'une décennie pour se préparer à sa disparition, personne ne sait à quoi, au fond, elle ressemblera sans Nelson Mandela. Le temps, pourtant, n'a pas manqué pour s'interroger sur les conséquences de cette mort. Il est même tentant de considérer que le décès de l'ex-président pourrait être sans effet sur le destin sud-africain. Nelson Mandela n'avait-il pas commencé à se retirer de la gestion des affaires publiques avant d'avoir terminé son seul et unique mandat (1994-1999) ?
Lire son portrait : Nelson Mandela est mort

Depuis, l'ex-prisonnier devenu ex-président a entamé sa retraite, puis « la retraite de sa retraite », comme il aimait à en rire avant que ses facultés ne déclinent. A son corps défendant, il est aussi peu à peu devenu un produit de consommation imaginaire courante. Un Nelson Mandela en bronze de six mètres de hauteur a été construit au milieu d'un des centres commerciaux les plus tape-à-l'œil de Johannesburg. Mais, ces derniers temps, juste retour à la réalité, l'original de la statue a commencé à être égratigné. Amukelani Ngobeni, le président de la ligue de la jeunesse de l'Azapo, l'Organisation du peuple de l'Azania, a demandé que Nelson Mandela « présente des excuses » à l'Afrique du Sud pour avoir « vendu la lutte des Noirs en menant des négociations secrètes avec le gouvernement de l'apartheid ».

Un point de vue marginal, mais qui prend un relief particulier dans un climat de crise. Officiellement, le taux de chômage national a dépassé 25 %. Chez les jeunes Noirs, ce chiffre atteint 55 %. Plus de quatre millions et demi d'hommes et de femmes sont sans emploi et sans salaire dans le pays. S'agit-il d'une bombe à retardement capable d'exploser à chaque instant, et expliquant pourquoi les classes moyennes et supérieures vivent en donnant l'impression de se préparer à un siège, avec barbelés et systèmes de sécurité ? Le débat fait désormais rage, en rappelant que la priorité a été donnée dès 1997 aux intérêts économiques, aux dépens des réformes plus « révolutionnaires ».
« INGÉNIEUR DE LA NATION »
Nelson Mandela a quitté le pouvoir en 1999, en ayant confié la gestion de la plupart des affaires à son vice-président, Thabo Mbeki. Comme l'écrit Douglas Foster dans After Mandela (Liveright, 2012), le gouvernement de Thabo Mbeki « a passé beaucoup de temps à transformer les promesses extravagantes, faites par la génération de Mandela, en réalités pour les masses ».
Le premier président noir, avant d'être sacralisé en père de la nation, était connu pour ses déficiences de gestionnaire. Au sein des organes dirigeants de l'ANC (Congrès national africain), où s'élabore la stratégie du parti, l'idée a fait son chemin pendant les années 1990 qu'il serait bon de voir Thabo Mbeki, connu pour sa capacité à jouer le rôle « d'ingénieur » de la nation, accomplir deux mandats afin de remettre le pays sur les rails de la croissance. Du point de vue macroéconomique, ce fut un succès. Mais, pour la masse des pauvres, cela n'a pas sonné l'heure de la matérialisation des rêves des années de lutte. D'autant que, dans l'intervalle, l'ANC s'est mise à montrer un curieux spectacle à son électorat.
Début 2013, Nelson Mandela n'était plus en mesure de prendre part, à Bloemfontein, aux célébrations du centenaire de l'ANC, à laquelle il avait voué son existence ; ce forum de notables noirs, prudents, qu'il avait contribué, avec quelques camarades aujourd'hui presque tous morts, à transformer dans les années 1940 en une machine politique qui allait faire tomber le régime de l'apartheid.
Lire aussi notre reportage à Johannesburg : « Un grand chef est mort, mes frères »
Si Nelson Mandela n'avait pas été aussi diminué, physiquement et mentalement, il aurait été surpris de découvrir, en arrivant à ces festivités, que c'est par un tournoi de golf que les responsables actuels de l'ANC avaient choisi d'inaugurer la fête. Un parti qui s'était fixé, pendant les années de lutte, des objectifs révolutionnaires, et dont l'objet n'était pas seulement de faire s'effondrer la citadelle du pouvoir raciste, mais aussi de veiller au bien-être du « peuple majoritaire », s'offrait à la contemplation de la planète et de ses concitoyens en prenant la pose de notables enrichis.
A Mangaung, dans le fracas des discours et des car wash (boîtes de nuit en plein air), personne ne se demandait réellement ce qu'en aurait pensé Nelson Mandela. En parler, toujours ; n'y penser, jamais. Tel est le sort réservé à « l'icône » souriante au cours de ses dernières années. Icône sortie à l'occasion pour être révérée, avant d'être aussitôt rangée parmi les bibelots de l'imaginaire national.
Stephen Ellis, historien au Centre des études africaines de l'université de Leyde, qui a côtoyé l'ANC pendant de longues années et a réalisé un travail d'enquête unique sur l'influence du Parti communiste d'Afrique du Sud dans ses rangs, estime que Nelson Mandela est sorti de l'action politique lorsqu'il a présenté ses excuses à la nation pour s'être trompé sur la question du sida. C'était en 1997.
Mais l'influence de l'ex-prisonnier de Robben Island ne se mesure pas seulement à l'aune de ses décisions d'homme d'Etat. Avec Nelson Mandela disparaît un pivot de l'état de grâce qui est supposé régler désormais le fonctionnement des relations entre Sud-Africains de toutes couleurs et de toutes origines. Jusqu'ici, l'Afrique du Sud s'interrogeait sur son visage post-apartheid.
UNE FORME DE CHAOS AU SEIN DE L'ANC
Désormais, il lui faut se découvrir dans l'état post-Mandela. « Le mythe fondateur de la nouvelle Afrique du Sud, mis sur pied en 1994, a été très largement l'œuvre de Mandela, avec l'aide de Desmond Tutu [ex-archevêque du Cap], en termes de relations publiques. Tout cela semble désormais bien abîmé. L'ANC est en proie à une forme de chaos, avec une forte corruption, et ne semble pas destinée à quitter le pouvoir dans le futur immédiat », analyse Stephen Ellis.
La mort de Nelson Mandela, alors, pourrait mettre à nu la profondeur de la crise qui traverse le pays et l'ANC. Sans Nelson Mandela, l'Afrique du Sud risque-t-elle de connaître, comme l'envisage le politologue Steven Friedman, une explosion de violences contre les immigrés africains, comme en 2008 (soixante-deux morts, dont vingt et un Sud-Africains) ?
L'hypothèse n'a rien d'absurde, tant est grande la tension à l'égard des migrants, dans les quartiers les plus déshérités où continue de vivre une grande partie des Noirs pauvres d'Afrique du Sud. Cette crainte est aussi un révélateur de l'état réel du pays : « La violence fait partie de notre paysage depuis les années 1970 », prend soin de rappeler le chercheur du Centre pour l'étude de la démocratie de l'université de Johannesburg, « et ce serait une illusion de croire que tout a changé depuis 1994 [date des premières élections multiraciales et arrivée au pouvoir de Nelson Mandela]. On ne change pas une société en changeant simplement la Constitution. » Rien n'aurait changé, alors ? « Il n'y a que pour les classes moyennes que la vie s'est transformée, d'autant qu'elles ne sont plus constituées de Blancs exclusivement », résume Steven Friedman.
LE FANTASME DE MASSACRES RACISTES
D'autres prévisions sont plus apocalyptiques. Fondées sur l'exégèse des prédictions nébuleuses d'un Nostradamus local, un Afrikaner qui vivait au début du XXe siècle, Nicolaas « Siener » (« le voyant ») Van Rensburg, des proches de l'extrême droite blanche se sont persuadés qu'à la mort de Nelson Mandela débuterait à Johannesburg un fantastique massacre de leur groupe racial par des Noirs, et que ce bain de sang aurait ensuite comme conséquence de permettre aux Afrikaners de reprendre le pouvoir. Une prévision délirante, mais révélatrice de la force du mythe Mandela, ce Noir que le pouvoir de l'apartheid qualifiait de « terroriste » et que la magie des imaginaires a transformé, depuis, en papa gâteau d'un pays obligé de se mentir pour s'aimer.
En 2014, cela fera vingt ans que Nelson Mandela a été élu. Cet anniversaire ne se présente pas bien. Pour la première fois, les born free, jeunes gens nés après l'instauration de la démocratie, vont se rendre aux urnes. N'ayant pas connu l'apartheid, leur fidélité aux mythes de l'ANC risque d'être moins garantie que celle de leurs aînés.
Pour William Gumede, analyste politique qui préface la réédition d'un précieux recueil de lettres, discours et réflexions de Nelson Mandela, l'ex-président se distinguait par sa capacité à « prendre des décisions qui incluaient le plus large spectre de gens ». En d'autres termes, il ne conduisait pas une politique destinée seulement à favoriser la majorité, c'est-à-dire les Noirs, ou en réalité les « non-Blancs », mais à l'ensemble de la population du pays.
« C'est bien triste, mais très peu de responsables sud-africains ont désormais cette faculté. De plus, Mandela avait la capacité de convaincre ses ennemis que les décisions qu'il prenait étaient dans leur intérêt », ajoute l'analyste. William Gumede, également auteur d'un livre phare sur Thabo Mbeki, une biographie du successeur de Mandela qui est une interrogation de fond sur les valeurs fondamentales de l'ANC, conclut : « Nelson Mandela n'a pas d'héritiers à proprement parler. Pas dans les échelons supérieurs de l'ANC. Il faut plutôt chercher son héritage parmi les activistes ou dans d'autres secteurs. »
Télécharger : « L'Africain capital », hommage du « Monde » à Nelson Mandela : une application pour iPad à découvrir sur l'App Store, dans la collection « Le Monde Mémoire ».
 Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional)
Journaliste au Monde

Mandela sera inhumé le 15 décembre, Obama ira sur place


jeudi 8 août 2013

Le Labo Staff » 10 commandements d’un entretien réussi

Le Labo Staff » 10 commandements d’un entretien réussi

10 commandements d’un entretien réussi

1 . L’entretien vous préparerez
On ne le répétera jamais assez, c’est une évidence et pourtant beaucoup de candidats arrivent en entretien sans s’être renseigné au préalable sur les activités de la structure pour laquelle ils postulent. Le recruteur pensera immédiatement que vous n’êtes pas motivé et que vous postulez par hasard. Il faut impérativement montrer votre intérêt pour la structure.
2 . Les bonnes questions vous vous poserez
Avant l’entretien, préparez-vous aux questions que le recruteur pourrait vous poser. Par exemple : « Présentez-vous ? », « Pourquoi postulez-vous ici ? », « Quelles sont vos motivations pour le poste ? », « Pourquoi devrait vous choisir plutôt qu’un autre candidat ? », « Où vous voyez-vous dans 10 ans ? ».
3 . Une tenue sobre vous adopterez
Dans les domaines de la santé et du social, il n’est pas nécessaire de vêtir votre plus beau tailleur ou costume, sauf si vous postulez à un poste de direction. Des vêtements propres et sobres feront l’affaire. Mieux vaut mettre l’accent sur vos expériences et vos compétences plutôt que sur votre tenue.
4 . Ponctuel vous serez
N’arrivez pas en avance, inutile de mettre la pression au recruteur. Mais il est encore plus mal vu d’arriver en retard ! Prenez vos précautions pour éviter les embouteillages et autres désagréments.
5 . Dans les yeux vous regarderez
Il est essentiel de regarder dans les yeux votre interlocuteur. Cela montrera votre franchise et votre intérêt. Si vous ne vous en sentez pas capable, fixez un point imaginaire entre les yeux du recruteur et surtout souriez !
6 . Une attitude naturelle vous adopterez
Pas la peine d’en faire des tonnes et de mentir sur vos compétences. Les recruteurs savent déceler le vrai du faux. De plus, un mensonge se constatera rapidement lors de la prise de poste, n’oubliez pas que vous avez une période d’essai.
7 . Vos propos vous illustrerez
Quand vous mentionnez vos compétences, n’hésitez pas à illustrer vos propos d’exemples concrets. cela permettra au recruteur de comprendre comment vous avez réussi à acquérir et perfectionner vos compétences.
8 . Du tact vous aurez
Le recruteur vous interrogera forcément sur vos précédentes expériences et vous demandera, par exemple, ce que pensent vos anciens employeurs de vous. Tournez votre réponse autour de vos compétences, de vos réussites et de vos échecs mais surtout ne critiquez pas votre ancien employeur. Si vous ne vous êtes pas quittés en très bons termes, inutile de rentrer dans les détails.
9 . À l’écoute vous resterez
Laissez parler le recruteur, inutile de l’assaillir sous un flot de paroles. cela vous permettra également de saisir ce qu’il attend d’un candidat et les particularités de la structure. Vous pourrez, alors, lui poser des questions intéressantes et pertinentes.
10 . De l’intérêt vous montrerez
Montrez votre intérêt pour le poste. Posez des questions au recruteur sur le fonctionnement de l’entreprise, sur le poste. Rebondissez sur ce qu’il vous dit et laissez la discussion s’instaurer entre vous. Pour cela, soyez positif et plein d’entrain, sans quoi le recruteur risque de s’ennuyer.
Et enfin détendez-vous ! Retrouvez également toutes les offres d’emploi sur Staffsante.fr et Staffsocial.fr.

Ce qu’un recruteur attend d’un candidat

Julie Staudt, responsable des Ressources Humaines pour la maison de santé AMRESO-BETHEL a accepté de répondre aux questions du Labo Staff afin que vous sachiez ce qu’un recruteur attend de vous en entretien.
  • Quels conseils pourriez-vous donner afin d’aider un candidat à préparer un entretien ?
Avant toute chose, il est essentiel de vous renseigner sur la structure pour laquelle vous postulez. Aujourd’hui avec Internet, c’est très facile. Cela vous permettra de cibler le secteur d’activité de l’établissement et de voir si celui-ci correspond à votre projet professionnel. Il n’est pas rare de voir des lettres de motivation dans lesquelles le candidat se trompe quant au secteur d’activité de notre structure.
À l’approche de l’entretien, préparez-vous aux questions que le recruteur pourrait poser. Demandez-vous pourquoi vous postulez dans cette structure, il faut que vous sachiez expliquer vos motivations pour le poste. Cela fait partie des premières questions sur lesquelles le recruteur vous interrogera.
Par ailleurs, il est important de définir clairement votre projet professionnel, en mettant en lumière vos envies, vos ambitions mais aussi en donnant une logique à votre parcours. Il faut que le recruteur comprenne pourquoi vous postulez.
  • Quelles qualités essentielles recherchez-vous chez un candidat ?
Quand on postule dans une structure telle que la nôtre (NDLR ; une maison de santé), avoir un bon relationnel est une qualité essentielle. Le candidat doit montrer sa motivation à travailler au service de personnes. La bientraitance et le respect sont donc tout aussi importants, surtout quand on s’occupe d’humains. Enfin même si l’entretien est une étape stressante, le candidat devra savoir gérer ses émotions. C’est un bon moyen de voir, si, en cas d’urgence, il sera capable de garder son sang froid. Pour terminer, je conseillerais de rester naturel, il est inutile de mentir sur soi-même ou de vous faire passer pour quelqu’un que vous n’êtes pas, cela finira vite par se voir.
  • La gestuelle est-elle un élément que vous analysez en entretien ?
La gestuelle est une chose à laquelle on prête attention sans le vouloir. Une attitude trop molle ou à l’inverse trop énergique, peut refroidir votre interlocuteur. Mais surtout, il est très important d’éviter toute familiarité.
  • Quels sont les détails ou attitudes qui sont rédhibitoires ?
Le tutoiement et la vulgarité sont clairement rédhibitoires. Si un candidat se laisse aller à une telle attitude face au recruteur, il en fera de même avec un patient et cela n’est pas acceptable.
La saleté est également un frein, car l’hygiène est un domaine essentiel quand on travaille dans le domaine de la santé. Enfin, évitez également les décolletés, les shorts ou les jupes trop courtes cela risque de renvoyer une mauvaise image de vous.
  • Sur quoi évaluez-vous un candidat ?
90 % de l’évaluation d’un candidat repose sur son parcours professionnel. Le candidat devra démontrer une certaine cohérence dans son parcours, en expliquant ses choix professionnels et ses motivations. Si par exemple, vous avez un trou dans votre CV, expliquez-le et soyez le plus honnête possible. Même si vos précédentes expériences ne sont pas toutes en adéquation avec le poste que vous convoitez, il est important de pouvoir l’expliquer et de motiver tous vos choix professionnels.
  • Comment faire bonne impression face à un recruteur ?
La poignée de main est le premier contact avec le candidat. Elle en dit beaucoup sur l’attitude. Alors, évitez la poignée de main trop ferme ou trop molle. Quant à l’allure vestimentaire, l’important est d’être propre et présentable, inutile de sortir le tailleur ou le costume. Un simple pantalon ou jupe pour les femmes, avec un pull ou un chemisier, en bref des vêtements sobres feront l’affaire. Enfin, la bonne impression c’est aussi une question d’affect. Si la personne que l’on reçoit est à l’aise, naturelle et qu’une discussion s’engage avec le recruteur c’est un point positif.
  • Que faire quand un entretien reste sans suite ?
En fin d’entretien, n’hésitez pas à demander au recruteur quand il vous contactera. Si vous oubliez de lui demander, alors entre 24 et 48 heures après l’entretien, vous pouvez lui envoyer un email, pour revenir sur votre motivation  pour le poste, sur certains points abordés durant l’entretien  ou encore sur votre disponibilité. Enfin, si après une semaine vous restez sans nouvelle, n’hésitez pas à appeler le recruteur pour savoir où il en est dans son processus de recrutement, cela témoignera de votre motivation.
Pour consulter des offres d’emploi : Staffsanté et Staffsocial

vendredi 21 juin 2013

3ème EDITION DE LA FORMATION EN COLLECTE, ANALYSE, UTILISATION ET EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES SANITAIRES ET COMMUNAUTAIRES ENSEA, Abidjan, 8 - 19 juillet 2013


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3ème EDITION DE LA FORMATION EN COLLECTE, ANALYSE, UTILISATION ET EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES SANITAIRES ET COMMUNAUTAIRES

 


ENSEA, Abidjan, 8 - 19 juillet 2013

FORMULAIRE DE CANDIDATURE

I- Renseignements généraux sur le (la) participant (e)

1- Nom


2- Nom de jeune fille (pour les femmes mariées)

3- Prénom (s)


4- Titre


5- Nom du poste occupé actuellement

6- Organisation


7- Adresse de l’institution
Adresse postale :

Tél. :
Fax :
Email :
Site web :
8-Date et lieu de naissance


9- Ville de résidence




II – EDUCATION / FORMATION

A- Veuillez lister vos acquis scolaires en commençant par les plus récents. Inclure tout programme sanctionné par un certificat ou tout programme de formation en rapport avec les fonctions que vous assumez actuellement  

Nom et lieu de l’établissement
Sujet principal
Date
Diplôme / Certificat


























B -  Veuillez décrire en détail la formation en collecte/analyse des données sanitaires et communautaires dont vous avez déjà bénéficié.

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……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..

C- Avez-vous déjà utilisé un ordinateur ?                   Oui           Non

D- Veuillez décrire vos compétences en informatique pour ceux qui travaillent déjà avec l’informatique, y compris les applications de logiciels.
Veuillez attribuer un niveau à vos capacités sur les applications suivantes
1 - jamais utilisé ;
2- quelques notions, utilise rarement ;
3- utilise souvent dans mon travail
 WORD

 EPIINFO/ EPIDATA

 POWERPOINT

  RDQA

  EXCEL

 Autre (préciser) :

III – EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Dates
Poste / Titre
Agence
Ville / Pays





















A-  Décrivez vos tâches et responsabilités actuelles en rapport avec la collecte, l’analyse, l’utilisation et l’évaluation des données sanitaires et communautaires.

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……………………………………………………………………………………………………………………..
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B -  Veuillez indiquer les trois aspects spécifiques que vous vous attendez à étudier pendant cette formation pour améliorer vos capacités en matière de collecte, l’analyse ou le suivi-évaluation des données sanitaires et communautaires.
.

……………………………………………………………………………………………………………………..
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IV – RECOMMANDATION

Une recommandation (dont vous trouverez le formulaire ci-joint) doit être soumise avec votre demande. Veuillez inscrire ci-dessous le nom de la personne de référence. Cette recommandation doit être reçue avant le 15 février 2013. La personne de référence doit envoyer le formulaire rempli directement à l’ENSEA.


Nom de la personne de référence
Position / Organisation & adresse
Téléphone / Télécopieur / Adresse électronique
Date de la demande



Téléphone :

Télécopieur

Adresse électronique





V –REPAS

Les pauses café et le repas de midi sont offerts durant la formation.


VI – FINANCEMENT / FRAIS DE PARTICIPATION

Les participants sont encouragés à trouver leur propre financement. Veuillez demander à l’agence qui a accepté de payer vos frais de participation de remplir le formulaire de financement (ci-joint). Joindre ce formulaire à votre demande.
Veuillez cocher les options que vous voulez (voir plaquette de chaque option)


Je m’engage à transmettre à l’ENSEA un dossier complet au plus tard le 17 juin 2013. De même que je reconnais que je dois assurer mon propre financement pour pouvoir participer au séminaire.


Date : _____________________________     Signature du candidat ___________________________________

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UTILISATION ET EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES

SANITAIRES ET COMMUNAUTAIRES


FORMULAIRE DE FINANCEMENT

A remplir par l’agence de financement et l’envoyer au plus tard le 17 juin 2013

ENSEA, campus universitaire de Cocody        08 BP 3 Abidjan 08 Abidjan - Côte d’Ivoire
Tel: (225) 22 44 08 42 / 22 48 32 11 /22 48 32 32      Fax: (225) 22 44 39 88     
Site web: www.ensea.ed.ci    
Emails: rosine.mosso@ensea.ed.ci / lazare.sika@ensea.ed.ci/  ensea@ensea.ed.ci  avec copie à lgnasou@jsi.com / mah.konate@measure-jsi.ci
Nous vous remercions du temps et de l’effort que vous avez bien voulu consacrer à remplir ce formulaire.
 
 












1- Nom et prénom(s) du Candidat




Veuillez cocher :

Notre agence payera tous les frais suivants pour ce participant :


 Frais de participation/ Sans hébergement :  750 000 F CFA


Et aussi :

                les frais de transport (aller/retour) pour les participants venant de l’intérieur du pays (laissés à l’appréciation de l’agence de financement)

                les frais d’hébergement pour les participants venant de l’intérieur du pays (laissés à l’appréciation de l’agence de financement)



Notre agence prend en charge les frais indiqués ci-dessus. Si notre agence a indiqué qu’elle prend en charge les frais de participation, elle reconnaît que ces frais doivent être payés à l’avance ou que le participant se présentera le 1er jour du séminaire à l’ENSEA avec le paiement. (Voir plaquette pour les détails sur le mode de paiement).






______________________________________              _________________________________
Signature du responsable de l’agence de financement                          Date



___________________________________________        
Nom et position/titre (en caractères d’imprimerie)



___________________________________________
Nom de l’Agence de financement



 Adresse de l’Agence de financement
Adresse postale :


Tél. :

Fax :

Email :

Site web :







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UTILISATION ET EVALUATION DE LA QUALITE DES DONNEES

SANITAIRES ET COMMUNAUTAIRES


FORMULAIRE DE RECOMMANDATION

A remplir par la personne qui recommande le (la) candidat (e).

1- Nom et prénom(s) du Candidat




Le candidat ci-dessus nommé a soumis une demande de participation au cours intitulé « Collecte, analyse, utilisation et évaluation de la qualité des données sanitaires et communautaires » qui doit se tenir à l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) à Abidjan (Côte d’Ivoire) du 8 au 19 juillet 2013. Le cours a été conçu à l’attention du Personnel des établissements sanitaires de base et des points de prestation communautaire (médecins, infirmiers, Sage femmes, assistants sociaux, etc.) et du Personnel en activité au niveau central  (Districts sanitaires, responsables suivi évaluation des programmes de santé et communautaire, agents de la DIPE et autres ministères.
Votre évaluation du candidat est sollicitée en vue de nous aider à sélectionner les participants. Veuillez répondre aux questions ci-dessous. L’évaluation doit parvenir avant le 17 juin 2013 à l’adresse suivante :

ENSEA, campus universitaire de Cocody        08 BP 3 Abidjan 08 Abidjan - Côte d’Ivoire
Tel: (225) 22 44 08 42 / 22 48 32 11 /22 48 32 00      Fax: (225) 22 44 39 88     
Site web: www.ensea.ed.ci    
Emails: rosine.mosso@ensea.ed.ci / lazare.sika@ensea.ed.ci/  ensea@ensea.ed.ci  avec copie à lgnasou@jsi.com / mah.konate@measure-jsi.ci

Nous vous remercions du temps et de l’effort que vous avez bien voulu consacrer à remplir ce formulaire. PRIERE DE NE PAS RENVOYER CE FORMULAIRE REMPLI AU CANDIDAT.
 
 




















A remplir par la personne de référence (ajouter une page si nécessaire)

1-      Depuis combien de temps connaissez-vous le (la) candidat(e) ?

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2-      Connaissez-vous bien le (la) candidat(e) ?

……………………………………………………………………………………………………………………..

3-      Quels sont les points forts et les points faibles du (de la) candidat (e) s’agissant de ses compétences analytiques et professionnelles d’une manière générale, et en ce qui concerne la collecte, l’analyse, l’utilisation et l’évaluation des données sanitaires et communautaires?
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……………………………………………………………………………………………………………………..

4-      Veuillez attribuer un niveau au (à la) candidat (e) pour chaque rubrique selon les codes ci-après.

Exceptionnelle = 1, Excellent = 2, Moyen (ne) = 3, En dessous de la moyenne = 4, Incapable de juger = 9.

Leadership

Initiative

Créativité

Adaptabilité
Capacité analytique

Extériorisation

Professionnalisme

Expérience du suivi et de l’évaluation



5-      Quelle opportunités aura le (la) candidat (e) d’appliquer les enseignements tirés du cours aux activités actuelles dans l’organisation où il/elle travaille ?

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……………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………..

6-      Est-ce que le (la) candidat (e) a démontré des qualités exceptionnelles de leadership, d’initiative ou de créativité lors de la collecte, l’analyse ou l’utilisation des données sanitaires et communautaires ? Veuillez donner des exemples.

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7-      Veuillez ajouter toute observation supplémentaire sur le (la) candidat (e) que vous jugeriez utile.

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8-      Recommandez-vous ce (cette) candidat (e) comme participant (e) au cours « Collecte, Analyse, Utilisation et Evaluation de la qualité des données sanitaires et communautaires» ?

Hautement recommandé (e)

Recommandé(e) avec réservation

Recommandé (e)

Pas recommandé (e)


______________________________________              _________________________________
Signature                                                                      Date


___________________________________________        
Nom et position/titre (en caractères d’imprimerie)



Adresse
Adresse postale :


Tél. :

Fax :
Email :

Site web :
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