samedi 24 novembre 2012

Lalibre.be - Un petit génie du Sierra Leone recruté par le MIT

Lalibre.be - Un petit génie du Sierra Leone recruté par le MIT

Un petit génie du Sierra Leone recruté par le MIT

Rédaction web
Mis en ligne le 22/11/2012
VIDEO Il a été repéré par un autre Sierra Léonais, ancien élève du MIT.
La crise, un budget serré, les licenciements collectifs, cette fin d'année 2012 est plus synonyme de désespoir que de belles histoires, mais celle-ci est authentique. En Sierra Leone, l'un des pays les plus pauvres du monde, un adolescent de 15 ans a en effet été invité à rejoindre l'une des plus prestigieuses institutions universitaires des Etats-Unis, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), au terme d'un concours local.
Comme le relatent nos confrères du monde.fr sur l'un de leurs blogs, c'est au autre Sierra Léonais, David Sengeh, ancien élève du MIT qui a repéré le génial adolescent.
Dans une tribune publiée par CNN et reprise par "Le Monde", Sengeh revient sur le passé de Kelvin Doe et explique que celui-ci s'est d'abord débrouillé pour construire une batterie à base de soda, de métal et d'acide dans un village dénué d'électricité. Intéressant mais pas suffisant pour Kelvin, qui confectionne dans la foulée un authentique générateur à l'aide d'un stabilisateur de tension rouillé retrouvé dans une poubelle, qui servira par la suite à alimenter une station radio construite par ses soins avec un baladeur CD et une antenne.
Impressionné par sa capacité extraordinaire à développer des technologies à partir de rien, Sengeh repère Kelvin Doe et le pousse à participer au "Visiting Practitioner's Program" du MIT où il est repéré et signe du même coup pour une nouvelle vie. D'après le Figaro, le jeune homme pencherait à présent sur une éolienne capable de fournir bien plus d'électricité... à tout son village!

vendredi 23 novembre 2012

LeTemps.ch | «Le droit à l’enfant, ça n’existe pas»

LeTemps.ch | «Le droit à l’enfant, ça n’existe pas»
Mœurs vendredi23 novembre 2012

«Le droit à l’enfant, ça n’existe pas»

Jean Zermatten. L’ex-président du Tribunal des mineurs valaisan est actuellement directeur du Comité des droits de l’enfant de l’ONU. (Eddy Mottaz)
Jean Zermatten. 
L’ex-président du Tribunal des mineurs valaisan est actuellement directeur du Comité des droits de l’enfant de l’ONU. (Eddy Mottaz)
Boîtes à bébé, adoption homosexuelle, fécondation in vitro: et si on posait, vraiment, la question du bien de l’enfant? Jean Zermatten le souhaite. L’ex-juge des mineurs valaisan et directeur de l’Institut international des droits de l’enfant en appelle à une révolution des mentalités
Le Temps: Après Schwyz, les Grisons et le Valais, Berne devrait avoir bientôt sa «boîte à bébé» (lire
encadré). Vous avez été juge des mineurs, vous dirigez aujourd’hui l’Institut international des droits de l’enfant à Sion. Qu’en pensez-vous?
Jean Zermatten: Je suis contre la «boîte à bébé». Comme l’accouchement sous X, elle permet d’abandonner un enfant anonymement. Elle va à l’encontre du droit de l’enfant à connaître ses origines, à ne pas être séparé de ses parents, et contre une série d’autres principes fondamentaux énoncés par la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant (CDE), qui a fêté ses 23 ans cette semaine et que la Suisse a ratifiée en 1997.
– Certains arguent qu’il vaut mieux être vivant sans connaître ses parents que d’être mort…
– A ma connaissance, aucune étude ne permet d’affirmer que, grâce aux boîtes à bébé, les cas d’infanticide ont diminué. On peut d’ailleurs se demander si ce sont vraiment les mères qui abandonnent les bébés volontairement: une recherche européenne désigne plutôt les pères ou d’autres membres de la famille (lire encadré). Ces guichets sont une fausse réponse à un vrai problème, qui est: comment aider les parents en difficulté? La solution réside, par exemple, dans des centres de planning familial, dans l’accueil d’enfants qu’une mère ne peut pas garder, temporairement.
– L’insémination artificielle avec donneur anonyme va éga le ment à l’encontre du droit de l’enfant à connaître ses origines. Elle connaît pourtant un boom spectaculaire.
– Le problème du parent inconnu n’est pas nouveau en soi. Au moment où la Convention est née, dans les années 1970-1980, les Etats étaient surtout préoccupés par les dérapages de l’adoption internationale, qui faisait l’objet d’une véritable mode. Aujourd’hui, la problématique s’est déplacée sur l’IAD, qui s’est, en effet, développée sans que l’on se pose la question de l’intérêt de l’enfant.
– En Suisse, l’anonymat du donneur a été levé dans la loi sur la procréation assistée de 2001. Vous seriez partisan d’une interdiction généralisée?
1   2   3   4   http://letemps.ch/Page/Uuid/7d9d2c96-34c3-11e2-bdc3-62348eac131d/Le_droit_%C3%83%C2%A0_lenfant_%C3%83%C2%A7a_nexiste_pas#.UK9e9mfxP2Q

jeudi 22 novembre 2012

Que faut-il pour renforcer les systèmes de santé ? Des chercheurs soutenus par le CRDI nous expliquent




Renforcer les systèmes de santé :'de la rhétorique, pas de la réalité'

Carol Campbell
3 juin 2009 | EN | FR | 中文
D'après les chercheurs les programmes de santé des ASM ne renforcent pas les systèmes de santé
World Bank/Dominic Sansoni
Un groupe de chercheurs annonce avoir constaté qu'il existe un "écart évident" entre les prétendues actions des organisations internationales de santé pour le renforcement des systèmes de santé et les réalités du terrain.
Dans un article publié dans PLoS Medicine, ils  affirment que malgré les déclarations des 'acteurs de la santé mondiale' (ASM) qui prétendent travailler au renforcement des systèmes de santé, dans la réalité ces derniers n'entreprennent que des activités  dont ils peuvent tirer des bénéfices personnels.
Les programmes mondiaux de santé tels que le PEPFAR (Plan présidentiel d'Urgence d'Aide à la Lutte contre le sida) du Président des Etats-Unis et l'Initiative Roll Back Malaria sont généralement axés sur quelques maladies. Délaissant ainsi le problème de la fragilité des systèmes des pays en développement, selon ces chercheurs.
L' équipe, composée de chercheurs du département de santé publique de l'Institut de Médecine tropicale d'Anvers, en Belgique, a étudié les documents de stratégie des ASM , et constaté que « pratiquement tous les ASM affirment soutenir les systèmes de santé, mais  dans les faits, se concentrent sur des activités axées sur des maladies spécifiques ou sur des activités visant des fonctions du système de santé essentielles  à la mise en oeuvre de leur propres programmes». 
Ainsi, l'Alliance mondiale pour les Vaccins et la Vaccination(GAVI)  se concentre sur le renforcement des éléments du système de santé  essentiels aux programmes de vaccination.
D'après ces chercheurs, le problème tient en partie au fait que les ASM utilisent le terme "renforcement du système de santé" pour désigner toute activité de renforcement des capacités. "Il nous faut une définition qui serait à la fois acceptée et appliquée systématiquement par tous," suggèrent-ils.
Ils estiment par ailleurs que "les  importants pouvoirs financiers" des ASM auraient des effets néfastes sur les systèmes de santé nationaux.
Par exemple en 2005, le budget de santé du gouvernement ougandais, qui s'élevait à US$ 112 millions, avait été  largement surpassé par les US$ 167millions dépensés par trois ASM.
Des programmes aussi bien dotés peuvent attirer le personnel médical local , l'éloignant du système de santé généraliste vers des programmes axés sur des maladies spécifiques.
Badara Samb, conseiller principal  des systèmes et services de santé auprès de l'OMS, a déclaré à SciDev.Net que la modification de la stratégie des ASM "pose des défis"  dans la mesure où  les recherches ont jusque là apporté peu de preuves concernant l'amélioration   des interactions entre les systèmes de santé nationaux et les ASM.
"L'harmonisation des actions des ASM  et la nécessité de renforcer les systèmes de santé est devenue un nouvel impératif," ajoute-t-ils.
Samb a révélé que l'an dernier, l'OMS avait mené des études  pour identifier les voies susceptibles de permettre aux ASM d'atteindre leurs objectifs tout en contribuant au renforcement des systèmes de santé nationaux. Les résultats devraient être publiés ce mois (juin).
Les conclusions de cette équipe belge sont confirmées par un nouvel article de PLoS Medicine qui évalue l'efficacité de la distribution (roll out) des antirétroviraux en Ethiopie
Cette étude révèle que le programme, conduit par des ASM, notamment le PEPFAR, aurait entraîné une 'fuite interne de cerveaux' chez les médecins. Les effectifs du secteur public ont chuté  au cours du programme, tandis que ceux du personnel des organisations de bienfaisance se sont accrus.

mardi 13 novembre 2012

LeTemps.ch | Illettrés de la santé



médecine mardi13 novembre 2012

Illettrés de la santé

(©Kormann)
(©Kormann)
La moitié des patients n’ont pas la capacité de traiter les informations les concernant. La «littératie en santé» fait l’objet d’un symposium à Lausanne
D’un côté, on célèbre l’avènement du patient du futur, éclairé et responsable. De l’autre, on observe avec inquiétude gonfler la foule des analphabètes de la santé. Vertige.
Thomas Bischoff, directeur de l’Institut universitaire de médecine générale et Patrick Bodenmann, médecin responsable de l’Unité des populations vulnérables à la Policlinique médicale universitaire (PMU) à Lausanne, sont particulièrement concernés par la problématique de ce qu’on appelle la «littératie en santé». Ils co-organisent sur ce thème un symposium scientifique international qui aura lieu mercredi 14 novembre, dans le cadre des 125 ans de la PMU*. Premiers pas dans une thématique d’avenir.
Le Temps: Comment définir la littératie en santé et où en est-on en Suisse?
Patrick Bodenmann: Il s’agit de la capacité, pour une personne, d’obtenir, de traiter et de comprendre les informations de base concernant la santé, ainsi que le fonctionnement des services compétents, de manière à pouvoir prendre, pour lui-même, les décisions appropriées. On estime, qu’en Suisse, 40% à 60% de la population a un niveau faible à très faible en littératie. Avec un niveau très faible, une personne n’arrive pas à comprendre les instructions sur un emballage de médicament. Avec un niveau faible, elle gère les besoins quotidiens mais pas les situations nouvelles.
– La moitié de la population, c’est énorme!
P. B.: Il s’agit d’une extrapolation, à partir des données sur la littératie en général. Elle situe la Suisse au même niveau que les Etats-Unis.
Thomas Bischoff: Je dois dire qu’intuitivement, ce résultat me semble exagéré, compte tenu de ce que je vois dans mon cabinet, situé dans une banlieue lausannoise traditionnellement ouvrière.
P. B.: Personnellement, ce chiffre ne m’étonne pas, compte tenu de ce que je vois dans ma pratique à la policlinique, où 40 à 50% des patients sont des personnes migrantes ou en situation précaire, ou les deux. Mais nous avons grand besoin de données supplémentaires pour nous faire une idée plus précise de la situation.
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http://letemps.ch/Page/Uuid/2afc4828-2ce9-11e2-8be3-e2fb984d2028/Illettr%C3%83%C2%A9s_de_la_sant%C3%83%C2%A9#.UKJyT2fxP2Q

mardi 6 novembre 2012

Lalibre.be - La drogue du viol, ce redoutable poison

Lalibre.be - La drogue du viol, ce redoutable poison

La drogue du viol, ce redoutable poison

Déborah Taminiaux (st.)
Mis en ligne le 05/11/2012
L'an dernier, en Belgique, 3024 viols ont été enregistrés. Un chiffre effarant. Qu'en est-il des cas dus à la drogue du viol ?
« Drink spiking », « drug facilitated sexual assault » ou encore « drogue du viol », tous ces termes catégorisent la même chose: une drogue diluée dans une boisson lors d'un moment d'inattention de la victime. Cette dernière se sentira étourdie et subira des pertes de mémoire. La durée de cette perte varie en fonction de la drogue ingérée. En Belgique, des cas ont été signalés mais la pratique semble peu courante. Comme l'explique Antoine Boucher, chargé de communication à Infor Drogue, « il est arrivé que des personnes se plaignent de viol après l'absorption de drogue à leur insu. Néanmoins, ce n'est pas un cas fréquent ».
Il existe plusieurs types de produits que l'on considère comme drogues dites « du viol ». La plus courante reste le GHB (gamma-hydroxybutyrate), conçue à la base, entre autre, pour soigner les cas d'insomnies. Le GHB endort et ralentit la respiration ainsi que le rythme cardiaque. Bien que pour toutes les drogues, les effets varient selon la corpulence, le taux d'alcoolémie ou l'âge de la personne, une fois la drogue absorbée, l'individu se trouvera dans un état léthargique. Quelques autres caractéristiques liées à son ingestion peuvent se manifester par une sensation d'ivresse (même en ayant bu très peu) ou encore un problème dans la coordination des mouvements. C'est lors de ce moment de vulnérabilité que la victime est en danger: vol, agression ou viol,... D'ailleurs, la rapidité de dissolution du sédatif (en 15 minutes à peine) est redoutable car elle permet au malfaiteur de rester présent sur les lieux de son méfait.
« La prévention est difficile: ces faits se déroulent dans des lieux très fréquentés où l'ambiance n'est pas à la réflexion, mais à la fête » souligne Antoine Boucher. Aux Etats-Unis et en Australie, où l'on s'inquiète énormément de ce phénomène, une industrie a commercialisé un détecteur du nom de « Drink Safe Coaster ». Il s'agit d'un petit papier sur lequel on dépose des gouttes de sa boisson. Si la couleur change, le breuvage contient une drogue. Un moyen comme un autre pour prévenir, bien que la vigilance reste la meilleure des armes.
Dans les cas de viols, la victime est appelée à porter plainte à la police et à se rendre aux urgences le plus rapidement possible. En effet, le produit ne reste pas longtemps dans le sang ni dans l'urine. Le temps de l'assoupissement comptant, il ne reste plus énormément de temps pour que la drogue soit encore présente. Antoine Boucher précise que « certaines personnes n'osent pas porter plainte, car elles savent qu'elles ont commis une infraction (absorption de trop d'alcool, consommation de drogues). Elles se disent que le voleur / violeur ne sera pas retrouvé mais que, dans le même temps, admettre l'absorption de produits illicites peut aussi avoir des conséquences pour elles ». http://www.lalibre.be/societe/sciences-sante/article/775710/la-drogue-du-viol-ce-redoutable-poison.html

Malade ?... Faites du sport

Malade ?... Faites du sport

Malade ?... Faites du sport

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le
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Transpirer pour guérir, c'est une vieille idée qui fait lentement son chemin. Mais une activité sportive prescrite par un médecin, et donc remboursée par la Sécurité sociale, est-ce une manière d'affirmer officiellement que la sueur est aussi un médicament ?

C'est aujourd'hui le cas à Strasbourg. La ville – en association avec l'agence régionale de santé d'Alsace, le régime local d'assurance maladie, la préfecture et l'éducation nationale –, a lancé, lundi 5 novembre, une expérimentation, pour une année, appelée "Sport-santé sur ordonnance". Une cinquantaine de médecins ont accepté de prescrire une activité sportive à leurs patients souffrant, entre autres, de maladies chroniques, de diabète, d'obésité ou encore de troubles cardiovasculaires. "Avec une ordonnance, le patient vient voir l'éducateur détaché par la mairie, qui fera une évaluation de son état de santé", a expliqué à l'AFP le Dr Alexandre Feltz, élu chargé de la santé à Strasbourg et à l'origine du projet. "Il lui remettra ensuite un coupon sport-santé lui permettant de s'inscrire gratuitement" aux activités proposées, a-t-il précisé. La ville met ainsi deux cents vélos à disposition, et propose des activités comme la natation, l'aviron ou encore la marche nordique.

"Il ne s'agit pas de créer une dépense supplémentaire pour la Sécurité sociale", souligne le maire PS de Strasbourg, Roland Ries. Il a assuré que le coût de cette opération – environ 129 000 euros – serait totalement à la charge de la municipalité et de ses partenaires, même si l'Académie de médecine a récemment recommandé dans un rapport d'intégrer le sport à la liste des prescriptions médicales prises en charge par la Sécurité sociale.
Environ 400 personnes devraient bénéficier de l'expérimentation strasbourgeoise. "On est peut-être dans une substitution, voire dans une économie, l'idée étant d'avoir des ordonnances moins médicamenteuses", a ajouté M. Ries. Une entreprise consacrée au sport-santé, l'Imaps, avait calculé qu'un investissement de 150 euros par an consacré à une activité physique visant à soigner les pathologies de 10 % des patients en affection de longue durée (ALD) permettrait à la Sécurité sociale d'économiser 56,2 millions d'euros par an.
"REMBOURSER UN JOGGING"
Une initiative suivie de près au niveau national. Daniel Bouffier, directeur régional de la jeunesse et des sports en Alsace, a expliqué que "Sport-santé sur ordonnance" rejoignait les préoccupations exprimées par les ministres de la santé et des sports dans une communication en conseil des ministres, le 10 octobre dernier. Lors de sa visite à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep), le 16 juillet, peu avant les Jeux olympiques de Londres, le président de la république, François Hollande, avait évoqué cette idée que les médecins pourraient prescrire davantage de sport que de médicaments.
Pendant les Jeux, la ministre des sports, Valérie Fourneyron, n'a pas hésité à vanter les mérites de la culture physique comme un palliatif naturel aux différents antibiotiques. Est-ce une nouveauté ? "La santé, ce n'est pas que des médicaments, il y a des médecins, des pionniers, qui ont déjà prescrit du sport sur ordonnance", assure Stéphane Diagana. L'ancien champion du monde du 400 mètres haies travaille depuis plusieurs années sur la thématique sport-santé et souhaite ouvrir un grand centre consacré à cette cause près de Nice. Certaines associations, comme Passport Santé 62, située à Lens (Pas-de-Calais), poussent leurs adhérents de plus de 50 ans à s'activer au lieu de prendre des cachets.
Depuis 2008, cette association a remarqué les effets bénéfiques de l'exercice sur des personnes atteintes de diabète ou qui ont eu des accidents vasculaires cérébraux (AVC). "Une activité sportive peut diminuer la résistance à l'insuline pour les diabétiques, et donc réduire les dépenses de santé, affirme également Stéphane Diagana. Selon lui, "le sport doit se mettre au service de la santé. Nous avons trop une médecine de soin, et pas assez préventive."
Les mutuelles suivent de près cette thématique. "Il y a des alternatives aux médicaments", avait affirmé Thierry Beaudet, le président de la MGEN, lors d'un colloque sur le sport-santé en mars. Il avait d'ailleurs lancé au public qu'il préférait "rembourser un jogging" qu'un médicament. L'enjeu est donc de taille car le sport pourrait améliorer la santé, voire les comptes de la Sécurité sociale. "Et les cotisations seront moins élevées", avait dit M. Beaudet dans un sourire.


Surqualifié ? Comment postuler, quand même

Surqualifié ? Comment postuler, quand même

Surqualifié ? Comment postuler, quand même


Vous le voulez ce poste, provisoirement peut-être, mais au vu de votre curriculum, vous êtes sûr de vous entendre dire, que, "malheureusement, vous êtes « surqualifié »". Voici comment convaincre…
Elle appelle cela le « principe d’acceptation ». Quand la conjoncture est mauvaise, Stéphanie Roels, coach chez Élysée Coaching, aide certains de ses clients à revoir leurs prétentions à la baisse. Temporairement, du moins. « On peut composer avec le marché tout en gardant son ambition intacte, assure cette ancienne responsable en ressources humaines. De nos jours, plus personne ne pense s’enterrer toute sa vie dans la même entreprise. » Philippe Hemmerlé, directeur du cabinet CV First, confirme : « En temps de crise, on accompagne de plus en plus d’anciens directeurs généraux qui postulent à des postes de « simples » directeurs commerciaux. »

Lettre de motivation pour un poste sousqualifié

Mais pour cela, poursuit l'expert, “ces cadres doivent vraiment formuler leurs lettres de motivation avec soin”. But de la manœuvre : combattre l’idée d’une apparente régression. « Quand un profil lui paraît surdimensionné, un recruteur a besoin d’être rassuré sur la motivation et la stabilité du candidat, explique Stéphanie Roels. Cette nouvelle recrue va-t-elle continuer de chercher un poste à l’extérieur ou chercher à évoluer trop vite dans ses fonctions ? » Car une erreur de casting peut coûter cher. Si le candidat démissionne trop vite, il ruine un processus de recrutement souvent long et compliqué. Et s’il reste en poste tout en pensant mériter mieux, il deviendra vite gourmand ou démotivé. Et, par ailleurs, certainement, difficile à licencier.
« Pour convaincre le recruteur, il faut faire passer l’idée que ce poste « inférieur » correspond surtout à un souhait… d’évolution, conseille Philippe Hemmerlé. Par exemple, après avoir occupé plusieurs postes, rien ne vous interdit de vouloir vous spécialiser dans une fonction où vous vous êtes déjà distingué et épanoui. Ce qui ne vous empêche pas, si vous avez déjà occupé des fonctions d’encadrement, de valoriser les qualités de communication et l’autonomie que vous avez acquises. » Dès lors, le candidat ne paraît plus surqualifié : il a plus de valeur ajoutée, nuance...

Le salaire d'un candidat surqualifié

L’enjeu sera donc de donner au recruteur l’impression - souvent justifiée - qu’il fait une affaire. Surtout quand le candidat doit consentir, au passage, à un léger sacrifice financier. « Si on s’en étonne, dites juste que vous êtes prêt à accepter un salaire plus faible pour un travail plus intéressant ou qui vous correspond mieux, conseille Philippe Hemmerlé. Ca marche à tous les coups ! »
Mais gare au faux pas. Dans une telle configuration, Stephanie Roels recommande d’éviter certaines questions contre-productives pendant l’entretien. « Bien sûr, on peut toujours espérer secrètement une future promotion dans l’entreprise, mais mieux vaut ne pas en parler ouvertement pour ne pas dissuader le recruteur, explique-t-elle. Idem pour la rémunération : il peut être prématuré d’envisager une rapide évolution salariale. »
Selon la coach, ses démarches ne serviront à rien si le candidat, lui même, n’est pas le premier convaincu par son discours. « S’il y va à reculons, le recruteur le sentira. Avant de se lancer, il doit avoir accepté l’idée et y voir son intérêt. Surtout que, souvent, il ne s’agira que d'une parenthèse. Il doit rassurer le recruteur sur son implication dans le poste mais lui promettre une stabilité assez relative. Aujourd’hui on ne s'engage plus pour la vie : il est devenu courant d’envisager sa carrière comme une succession d’expériences d’environ deux ans. »
Céline Chaudeau @ Cadremploi.fr

7 astuces pour décrocher un entretien


Pour retenir l’attention d’un recruteur, il faut certes avoir un CV béton et se montrer très motivé mais cela ne suffit pas toujours. Voici quelques pistes pour optimiser vos chances de décrocher un entretien de recrutement.

1 - Relancer le recruteur :

Une fois votre candidature envoyée, vous pouvez reprendre contact avec le recruteur via les réseaux en l’accrochant avec une info sur son secteur d’activité par exemple et en lui rappelant que vous avez postulé dans l’entreprise et que vous êtes toujours disponible pour un entretien. « Attention, les relances ne doivent pas virer au harcèlement. C’est une fois maximum », insiste Laurent Hürstel, directeur associé au sein du cabinet Robert Walters. Si vous le faites par mail, restez clair et succinct quant à l’objectif de votre démarche.
Pour en savoir plus : « Comment relancer sans harceler »

2 - Updater vos données perso

Vous devez mettre à jour les informations vous concernant sur tous les sites emploi auxquels vous êtes inscrits, dans les annuaires des anciens de votre école, sur les réseaux sociaux… Ainsi, vous faîtes parler de vous et surtout votre CV peut remonter dans les bases de données. Et les premiers arrivés sont souvent les premiers servis !
Pour en savoir plus : « Bien choisir ses mots clés »

3 – Jeunes dip : donner des détails sur vos cours

Toujours dans l’optique de faire remonter leur CV dans les CVthèques, les jeunes diplômés ont tout intérêt à être le plus précis possible sur leur cursus. « Intégrer les mots clés des cours suivis pendant sa formation – options dérivées futures, dérivés de crédits, droit fiscal…- va optimiser le référencement de la candidature », conseille Mustapha Benkalfate, dirigeant du site jobtimise.com.

4 - Avoir des références actives

Vous êtes recommandé par un contact ? Parfait mais pas suffisant. « L’idéal est de demander à votre « référence » d’envoyer un mail au contact visé pour le prévenir de votre appel ou de l’envoi de votre candidature », conseille Marion Aufseesser, spécialiste des transitions de carrières et auteur de « Rebondir, réussir votre transition professionnelle » paru chez Odile Jacob. Le recruteur sera alors plus réceptif à la candidature.
En savoir plus : "Comment choisir ses références ?"

5 – Et pourquoi pas faxer votre CV (aux PME)

Evidemment il est inutile d’envoyer un fax au DRH d’un grand groupe… « Mais pour postuler dans une TPE / PME, la démarche peut-être efficace. Je me souviens de ce directeur marketing qui a envoyé deux CV par fax et dans les 3 jours, il a décroché deux entretiens. En fait, c’est une démarche tellement bizarre qu’elle peut réellement susciter l’intérêt du recruteur. A condition évidemment d’assortir le CV d’un message clair et punchy », prévient Mustapha Benkalfate.

6 - Fréquenter les salons pro

Le candidat ne doit pas se cantonner aux salons de recrutement mais aussi viser les salons professionnels. C’est dans ce type d’événements que l’on croise des connaissances et que l’on entretient réellement un réseau. Car les participants et les visiteurs sont tous actifs. Avant de partir, listez les 2/3 personnes que vous escomptez croiser sur place, vous aurez ainsi un objectif en tête. Et puis, sur ce type de salon, vous ferez d’une pierre deux coups : échanger avec des pros et mettre à jour vos connaissances métier.
En savoir plus : « Comment se démarquer sur un salon de recrutement ? »

7 - Contourner votre statut

Inutile de crier haut et fort que vous êtes demandeur d’emploi. Au contraire. « Malheureusement les portes se ferment plus rapidement pour ces candidats-là. Il faut donc se donner une identité active si possible, le tout sans mentir. Par exemple en précisant que vous terminez une formation, que vous êtes investi dans une start-up…», conseille fortement Marion Aufseesser.
Sylvie Laidet © Cadremploi.fr

Dans la même rubrique :
  • Comment valoriser votre niveau d'anglais dans une candidature
  • Pourquoi les chasseurs de têtes sont-ils mal élevés ?
  • Mémento pour un premier boulot
  • A quoi sert un certificat en orthographe sur votre CV ?
  • Surqualifié ? Comment postuler, quand même
  • Candidature originale : l’avis de ceux qui l’ont fait

    Candidature : comment relancer sans harceler

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    La relance des recruteurs est une étape incontournable dans le cadre d’une recherche d’emploi. Mais comment en faire un argument supplémentaire en faveur de votre candidature ?
    Pour 22% des DRH français, le candidat doit relancer le recruteur entre 1 à 3 jours après l’envoi de son CV… mais ils sont aussi nombreux à conseiller de prendre un peu plus de temps, soit entre 8 et 10 jours, selon une étude d’OfficeTeam récemment publiée. Compliqué ? Pas vraiment, la plupart s’accorde sur l’utilité d’une relance, et tout dépend en fait du contexte et de l’entreprise visée. Explications…

    La relance après une candidature spontanée

    Là, le recruteur ne vous a rien demandé. Mieux vaut lui laisser au moins une semaine pour prendre connaissance de votre candidature. « L’objectif du candidat est alors de savoir si son dossier a été bien reçu, d’identifier le type de profil susceptible d’intéresser l’entreprise, si des postes seront bientôt ouverts ou pas, à quelle échéance, et qui est en charge du recrutement », précise Valérie Sablé, directeur associé de Robert Half Finances & Comptabilité temporaire. La relance peut se faire par téléphone ou par mail. « Il faut être clair et concis et, pour cela, se présenter succinctement et poser des questions précises à son interlocuteur », insiste-t-elle.

    La relance après réponse à une offre d’emploi

    Le poste est-il à pourvoir en urgence ? Postulez-vous au sein d’un grand groupe qui recevra pléthore de candidatures ? Dans le premier cas, mieux vaut ne pas attendre. Mais si la date d’entrée en poste (ou la disponibilité demandée au candidat) n’est pas immédiate, que l’entreprise vous est connue pour ses process de recrutement à rallonge, rien ne sert de vous précipiter. « 8-10 jours est souvent le laps de temps nécessaire à l’entreprise pour traiter et trier toutes les candidatures reçues », confirme Valérie Sablé.
    La porte d’entrée, dans ce cas de figure, est souvent le contact (un mail, en général) inscrit sur l’annonce. Il est plus délicat d’appeler directement un recruteur que vous n’avez jamais rencontré – surtout s’il est très sollicité – mais quoi qu’il en soit rien ne vous empêche de joindre l’accueil de l’entreprise pour demander à lui parler : en fonction de la culture de l’entreprise, on vous le passera ou non, on lui fera passer le message, etc.
    Il s’agit pour vous de savoir si votre candidature est en phase avec le poste proposé, de connaître l’avancement du processus de sélection et le calendrier des prochaines étapes et, plus simplement, si vous ne l’avez pas en ligne, de confirmer votre motivation et votre disponibilité pour un rendez-vous futur.
    « Si la candidature est hors scope, le recruteur devrait vous répondre rapidement », conclut Valérie Sablé. Le cas échéant, vous pouvez toujours tenter une deuxième relance, quinze jours plus tard par mail ou par téléphone.

    La relance après accusé de réception de votre CV

    Là encore, la relance est utile, puisqu’elle démontre la motivation ou la proactivité d’un candidat aux yeux de la plupart des recruteurs. Mais vous pouvez vraisemblablement laisser passer une petite dizaine de jours.

    La relance après un entretien d’embauche

    En fin d’entretien, tendez une perche au recruteur en lui demandant dans quel délai vous pouvez raisonnablement attendre une réponse. Respecter cette dernière. « Cela facilitera la relance qui [en général dans ce cas, NDLR] intervient dans les 24 ou 48 heures par mail. Il s’agit alors de remercier son interlocuteur pour le temps accordé et de renouveler sa motivation pour le poste. Le tout, en s’appuyant sur les échanges nourris pendant l’entretien », conseille notre expert

    Relancer sans harceler

    Exit les relances tous les deux jours. Pour autant, sans réponse, ne perdez pas espoir. Une candidature non fructueuse à un instant T peut tout à fait être examinée de nouveau quelques mois plus tard. « Le candidat ne doit pas hésiter à renvoyer un CV updaté à ce moment là, en insistant sur une nouvelle formation suivie, une mission d’intérim menée récemment… », conclut-elle.
    Sylvie Laidet et Marine Relinger © Cadremploi.fr
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    Commentaires
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    Vos réactions
    • survitaminé
      Juste une question.
      Quand on a deviné le nom de l'entreprise qui a confié la mission a un chasseur de tête , et que ce chasseur ne vous réponds pas au bout de 2 relances en 2 semaines, que vous êtes pile dans le poste ... mais que vous avez plus de 45 ans (et donc 5 ans de plus d'expérience que les 15 années demandées dans l'annonce ....) . Poste de cadre dirigeant.
      Peut on contacter directement l'entreprise ?
      Ce n'est pas très éthiques, certes ... C'est peut être un peu irrespectueux vis a vis du cabinet.

      Mais en ne répondant pas, en n'accusant même pas réception de la candidature le cabinet n'est pas respectueux vis à vis du candidat ....

      L'entreprise prendra cela pour de la malhonnêteté ou de la motivation ?
    • Augias 1er
      Pourquoi relancer, alors que le "cerveau" de M Christian Gury vous dit dans un article connexe qu'il ne faut pas attendre de réponse ! Le mieux pour ne pas attendre de réponse, c'est de ne pas être candidat !
    • Marie-Eve Bérubé, conseillère en emploi
      Je suis d'accord du laps de temps car cela démontre une certain professionnalisme de la part du chercheur d'emploi et surtout un bon sens de l'organisation. Je dis souvent à mes clients que la façon dont ils procèdent pour faire leur recherche d'emploi peut être représentatif sur la façon dont ils peuvent travailler au sein de l'entreprise. Si un candidat est bien organisé et démontre une bonne méthode de travail dans sa démarche, il saura sûrement le transposer dans son travail de tous les jours. Par conséquent, l'employeur génère des hypothèses sur le savoir-faire et savoir-être du candidat en face de lui ou par téléphone ou par courriel.
    • JV
      vous en connaissez-vous des entreprises qui vous répondent même négativement?

      Moi pas!

      Il serait temps d'éduquer un peu les patrons et les DRH (aussi dans la rédaction correcte et sans fôte des annonces)
    • phil
      Ma technique de relance après une offre d'emploi

      Après une dizaine ou une quinzaine de jours je relance 2 à 3 fois tout en étant très poli.
      A la quatrième relance je dis à mon interlocuteur qu'il n'est pas très courageux pour me répondre (soit par téléphone soit par mail)
      C'est ma façon de voir les choses

vendredi 19 octobre 2012

LeTemps.ch | Mammaire nature

LeTemps.ch | Mammaire nature

Guides méthodologiques pour la demande de financement

Guides méthodologiques pour la demande de financement
un excellent OUTIL DE GESTION
merci à l'AFD
ET UN AUTRE BON SUPPORT

Communiqués

Le manuel du développement

Parution du "Manuel du développement" de Stéphane Madaule

12/10/2012
Alors que le champ de la coopération internationale pour le développement se complexifie, il devient de moins en moins aisé de rester au fait de ses rapides évolutions. Un état des lieux clair de la situation et des savoirs s’impose. Sur ce constat, l’économiste Stéphane Madaule - qui travaille à l'AFD depuis 1990 - a rédigé « Le Manuel du développement » paru dans  la collection « Prospective du développement » (aux editions L’Harmattan) dont il assure la direction.
Ce manuel se veut un outil de décryptage général du domaine du développement, dans lequel apparaissent et s'accélèrent des phénomènes tels que la croissance rapide des pays émergents, l’atténuation des frontières nord-sud, le creusement des inégalités entre les pays, la multiplication des acteurs du développement, l’intégration des préoccupations environnementales dans l'aide publique au développement etc.
L'ouvrage constitue une somme incontournable destinée à un large public désireux de trouver des réponses explicites aux problématiques contemporaines du développement, qui réunit étudiants, universitaires, professionnels du développement, partenaires du Sud, bailleurs, ou tout citoyen manifestant un certain intérêt pour ces questions.
Conçu à la fois dans une optique de vulgarisation, ce compendium nourri de près de 25 ans de carrière de l’auteur au service du développement, nous offre une synthèse technique et opérationnelle édifiante qui retrace l’histoire et les théories de l’aide au développement, et passe en revue, sans détour, dans un style simple et alerte, les grandes questions qui agitent aujourd’hui la coopération internationale. Parmi celles-ci, citons pêle-mêle la place du développement durable dans le périmètre de l’aide, l’identification des nouveaux acteurs du développement et les nouvelles formes de coopération, ainsi que les moyens de les intégrer dans le processus de développement.
Au-delà d’une simple synthèse élaborée dans une perspective historique, c’est surtout d’enjeux d’avenir que l’auteur souhaite nous entretenir en interrogeant l’utilité - et partant, l'avenir même de l’aide au développement. Une démarche évaluative achève de conférer à ce manuel l’exigence, la rigueur et la sincérité que l’on est en droit d’attendre, du reste, de tout projet ou programme d’aide au développement rationnel et efficace.

MADAULE Stéphane, "Le Manuel du développement - 25 ans d'expérience dans la coopération internationale", ed. l'Harmattan (20 avril 2012), 592 pages.

mardi 9 octobre 2012

CV junior : Cadremploi

CV junior : Cadremploi

CV junior

CV junior : comment sortir du lot


Le CV. Tout ou presque a été écrit sur le sujet et, à ce titre, les conseils se suivent mais ne se ressemblent pas. Mais s’il n’y a pas un CV idéal, il y a bel et bien des CV ratés. Dans sa "chronique du poulpe" dédiée aux jeunes diplômés, la directrice carrières de l’Edhec Manuelle Malot délivre 8 conseils clés pour éviter les impairs.

1 – Comprendre l’objectif d’un CV : faire ressortir ses compétences

Rédiger un CV est un art paradoxal : vous racontez votre passé scolaire et professionnel, le recruteur tente d’y lire votre avenir…dans son entreprise. Si, littéralement, le curriculum vitae est votre « parcours de vie », le recruteur ne doit donc pas y voir seulement une succession de diplômes, expériences et activités. Il doit identifier clairement les compétences que vous mettez à sa disposition.

2 –Titrer et présenter utile

Le « titre » n’est utile que s’il apporte une information supplémentaire ou qu’il fait une synthèse séduisante de votre profil en une ligne. Donc, pas de titre de type: « CV » ou « jeune diplômé disponible »… Le titre, le plus souvent, est celui de la fonction visée.
Votre CV doit apparaître en une seule page, sans mot superflu (n’apportant aucune information utile au recruteur). La police ne doit pas être inférieure à 11…Sérieux et sobriété ne déplaisent jamais.

3 – Quelles rubriques dans un CV ?

Le recruteur doit retrouver du premier coup d’œil les informations qu’il recherche : la présentation anti-chronologique du parcours du candidat est la norme. Pour un CV efficace, optez donc pour les 3 rubriques « classiques » du CV : la formation (incluant les langues et l’informatique), l’expérience professionnelle (et éventuellement associative), puis les activités et les centres d’intérêt. Ces rubriques répondent aux trois questions essentielles du recruteur : quel est le parcours académique du candidat (le savoir) ? Quelles compétences a-t-il déjà mis en œuvre (le savoir-faire) ? Quelle est sa personnalité (le savoir-être) ?

4 - La rubrique Formation du CV

La rubrique formation débute avec votre dernier diplôme obtenu ou cursus en cours (avec la date prévue d’obtention du diplôme). La rubrique remonte en général jusqu’au baccalauréat, sa série et sa mention. Le BAFA et le permis de conduire n’ont pas leur place dans cette rubrique mais vous y indiquerez précisément votre niveau de pratique en langues étrangères avec diplômes et scores aux tests de langue… ainsi que vos éventuels séjours à l’étranger.

5 - La rubrique Expériences du CV

Inutile ici de dérouler la totalité de vos expériences, quatre suffisent. Vous devez décrire précisément les dates et durées, le nom de l’entreprise, sa localisation, l’intitulé de la fonction occupée, le périmètre de responsabilités (en budget et personnes)… Surtout, à chacune de vos expériences doivent correspondre des compétences acquises : globalement, ces dernières doivent traduire les compétences requises dans le poste que vous visez.

6 - La rubrique Autres activités du CV

Les activités extrascolaires sont importantes, surtout pour un jeune diplômé. Mais pas question d’en faire trop… au risque que votre CV ressemble à un catalogue publicitaire de voyages, sports et loisirs. Choisissez les centres d’intérêt les plus significatifs : ceux dont vous pourrez parler avec enthousiasme même si vous ne les exercez plus, et ceux qui apportent des connaissances et compétences pertinents pour votre projet.

7 – Où placer les activités associatives dans le CV ?

Enfin, la question se pose pour les jeunes diplômés qui ont une activité associative intéressante – c’est-à-dire dans le cadre de laquelle ils ont démontré des qualités ou des compétences applicables au monde professionnel - : où la faire apparaître ? Dans ce cas, les responsabilités associatives peuvent être présentées dans la rubrique Expériences. Chaque mission, ou job, doit y être décrit en respectant la même structure de présentation que les expériences ou stages en entreprise. N’oubliez surtout pas alors de les traduire en termes de compétences.

8 – Les bons mots clés dans votre CV

Pour bien valoriser vos expériences, et ne pas passer entre les mailles du filet des logiciels de tri de CV qu’utilisent certains recruteurs, il faut des mots clés dans votre CV. Ces mots clés ne sont pas si difficile à identifier : il s’agit du vocabulaire spécifique correspondant au poste visé et, donc, aux besoins de l’entreprise (titre, compétences…). Ces mots clés sont en général présents dans l’offre d’emploi publiée ou, à défaut, dans des annonces pour un même type de poste.
La chronique du poulpe de Manuelle Malot
Les chroniques du poulpe ® sont un clin d’œil à un invertébré fascinant car parfaitement adapté à son milieu grâce à son homochromie et à ses 8 bras. Chaque chronique est donc composée d'une question et de 8 conseils pour aider les jeunes diplômés et les jeunes cadres à s’adapter eux aussi à leur nouvel environnement : le marché de l’emploi… En savoir plus.


Dans la même rubrique :
http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/cv/detail/article/8-conseils-de-pro-pour-un-cv-junior-qui-sort-du-lot.html#xtor=EPR-235

Les questions les plus courantes en entretien d'embauche

Entretien d'embauche : réponses aux 5 questions les plus courantes

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Certes, chaque responsable du recrutement possède sa petite liste de questions à poser en entretien d'embauche. Mais, selon OfficeTeam, le candidat peut être quasi certain de tomber sur celles qui sont listées ci-dessous. Quelles sont-elles ? Comment y répondre ? Conseils de Gaëlle Marre, directrice associée d’OfficeTeam, division du cabinet de recrutement Robert Half International.

Question n°1 : « Pourriez-vous me parler un peu de vous ? »
« Anticipez cette question courante – souvent posée au début de l’entretien – en préparant un résumé valorisant de votre carrière. Votre accroche doit être succincte mais inclure assez d’informations sur vos compétences, votre expérience, vos réalisations et vos objectifs afin que le recruteur comprenne rapidement ce que vous pouvez apporter à l’entreprise », recommande Gaëlle Marre, Directrice Associée d’OfficeTeam.
A éviter ici : Raconter sa vie, parler de ses loisirs voire même évoquer des expériences professionnelles sans aucun lien avec le poste proposé.

Question n°2 : « Pourquoi voulez-vous rejoindre notre entreprise ? »

Des connaissances de base sur l’entreprise ne suffisent pas lorsque l’on passe un entretien d’embauche. Il est impératif d’avoir consulté en détail le site web de l’entreprise, d’avoir lu sa documentation et de s’être informé(e) sur son actualité afin d’avoir une idée claire de sa mission, de son histoire, de sa réputation et de sa culture.
« Plus vous disposerez d’informations, plus vous serez en mesure d’expliquer exactement pourquoi vous êtes un candidat idéal pour l’entreprise », souligne Gaëlle Marre.
A éviter ici : Parler de ses besoins financiers ou répondre « J’ai vraiment besoin de travailler… ». Ce candidat ne marquera aucun point !

Question n°3 : « Quel est votre principal point faible ? »


« Considérez cette question comme une chance de montrer que vous savez qui vous êtes, que vous êtes sincère et enclin à résoudre les problèmes. Citez un domaine dans lequel vous pouvez vous améliorer et mettez en avant les mesures que vous avez prises dans ce but », recommande Gaëlle Marre.
Par exemple : la lecture d’ouvrage sur la gestion du temps pour avancer plus vite sur des projets, l’établissement régulier de listes de priorités, le recours à la délégation…
A éviter ici : Citer un faux défaut (« Je m’investis trop dans mon travail ! ») et prétendre être parfait (« Mon point faible ? Rien ne me vient à l’esprit. »). A l’opposé, « Ne devenez pas votre pire critique en énumérant une liste interminable de défauts », remarque Gaëlle Marre.



Question n°4 : « Où vous voyez-vous dans cinq ans ? »


« Positionnez-vous comme un collaborateur réaliste, ambitieux mais flexible. Par exemple, évoquez votre envie d’assumer des responsabilités de plus en plus importantes et de vous développer professionnellement, quelle que soit la fonction que vous assumez. Vous pouvez aussi mettre en avant votre engagement dans la formation continue en mentionnant votre désir d’obtenir les nouvelles certifications propres à votre secteur d’activité », indique Gaëlle Marre.
A éviter ici : Se focaliser sur un objectif inaccessible, en proclamant fièrement – par exemple - que l’on compte devenir directeur financier de l’entreprise alors que l’on postule à un poste d’assistant du directeur financier. Cela montre peut-être une motivation réelle mais souligne un objectif qui est irréalisable en cinq ans... D’autre part, il est également déconseillé de rêver à voix haute. « Je me vois au bout du monde au soleil en train de compter mes gains au Loto » n’est pas du tout de circonstance en entretien d’embauche.



Question n°5 : « Pourquoi souhaitez-vous quitter votre employeur actuel ? »


« En vous posant cette question, le recruteur essaie de savoir si vous désirez vraiment le poste auquel vous postulez, ou si vous cherchez avant tout à quitter un emploi qui ne vous convient plus. Vous devez donc répéter ce qui vous plaît dans le poste proposé et non pas vous plaindre de votre emploi actuel. Montrez clairement que vous cherchez à saisir une formidable opportunité, et non à fuir une situation déplaisante », conseille Gaëlle Marre.
Dire du mal de son employeur actuel. Peu importe combien l’on peut être malheureux à ce poste ou dans cette entreprise, il ne faut pas se montrer amer ou méprisant pendant un entretien. Les recruteurs recherchent des candidats loyaux, positifs et capables de travailler en équipe. Ils ne sont pas enclins à recruter une personne susceptible de créer des problèmes, ou de les fuir.



Conclusion de Gaëlle Marre ? « En dépit de tous vos efforts, vous ne pourrez pas anticiper toutes les questions qu’on vous posera. Par exemples, vous pouvez réfléchir à des questions moins ‘classiques’ comme : « Que feriez-vous si on vous reprochait un problème dont vous n’êtes pas responsable ? » ou « Qu’est-ce qui vous ferait aimer venir ici chaque jour ? Si votre interlocuteur vous prend de court, maintenez le contact oculaire, respirez profondément et réfléchissez avant de répondre. La plupart des postulants perdraient facilement leurs moyens. Mis sur la sellette, distinguez-vous en gardant votre calme. »http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche/detail/article/entretien-d-embauche-reponses-aux-5-questions-les-plus-courantes.html#xtor=EPR-235