vendredi 19 octobre 2012

LeTemps.ch | Mammaire nature

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Guides méthodologiques pour la demande de financement

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un excellent OUTIL DE GESTION
merci à l'AFD
ET UN AUTRE BON SUPPORT

Communiqués

Le manuel du développement

Parution du "Manuel du développement" de Stéphane Madaule

12/10/2012
Alors que le champ de la coopération internationale pour le développement se complexifie, il devient de moins en moins aisé de rester au fait de ses rapides évolutions. Un état des lieux clair de la situation et des savoirs s’impose. Sur ce constat, l’économiste Stéphane Madaule - qui travaille à l'AFD depuis 1990 - a rédigé « Le Manuel du développement » paru dans  la collection « Prospective du développement » (aux editions L’Harmattan) dont il assure la direction.
Ce manuel se veut un outil de décryptage général du domaine du développement, dans lequel apparaissent et s'accélèrent des phénomènes tels que la croissance rapide des pays émergents, l’atténuation des frontières nord-sud, le creusement des inégalités entre les pays, la multiplication des acteurs du développement, l’intégration des préoccupations environnementales dans l'aide publique au développement etc.
L'ouvrage constitue une somme incontournable destinée à un large public désireux de trouver des réponses explicites aux problématiques contemporaines du développement, qui réunit étudiants, universitaires, professionnels du développement, partenaires du Sud, bailleurs, ou tout citoyen manifestant un certain intérêt pour ces questions.
Conçu à la fois dans une optique de vulgarisation, ce compendium nourri de près de 25 ans de carrière de l’auteur au service du développement, nous offre une synthèse technique et opérationnelle édifiante qui retrace l’histoire et les théories de l’aide au développement, et passe en revue, sans détour, dans un style simple et alerte, les grandes questions qui agitent aujourd’hui la coopération internationale. Parmi celles-ci, citons pêle-mêle la place du développement durable dans le périmètre de l’aide, l’identification des nouveaux acteurs du développement et les nouvelles formes de coopération, ainsi que les moyens de les intégrer dans le processus de développement.
Au-delà d’une simple synthèse élaborée dans une perspective historique, c’est surtout d’enjeux d’avenir que l’auteur souhaite nous entretenir en interrogeant l’utilité - et partant, l'avenir même de l’aide au développement. Une démarche évaluative achève de conférer à ce manuel l’exigence, la rigueur et la sincérité que l’on est en droit d’attendre, du reste, de tout projet ou programme d’aide au développement rationnel et efficace.

MADAULE Stéphane, "Le Manuel du développement - 25 ans d'expérience dans la coopération internationale", ed. l'Harmattan (20 avril 2012), 592 pages.

mardi 9 octobre 2012

CV junior : Cadremploi

CV junior : Cadremploi

CV junior

CV junior : comment sortir du lot


Le CV. Tout ou presque a été écrit sur le sujet et, à ce titre, les conseils se suivent mais ne se ressemblent pas. Mais s’il n’y a pas un CV idéal, il y a bel et bien des CV ratés. Dans sa "chronique du poulpe" dédiée aux jeunes diplômés, la directrice carrières de l’Edhec Manuelle Malot délivre 8 conseils clés pour éviter les impairs.

1 – Comprendre l’objectif d’un CV : faire ressortir ses compétences

Rédiger un CV est un art paradoxal : vous racontez votre passé scolaire et professionnel, le recruteur tente d’y lire votre avenir…dans son entreprise. Si, littéralement, le curriculum vitae est votre « parcours de vie », le recruteur ne doit donc pas y voir seulement une succession de diplômes, expériences et activités. Il doit identifier clairement les compétences que vous mettez à sa disposition.

2 –Titrer et présenter utile

Le « titre » n’est utile que s’il apporte une information supplémentaire ou qu’il fait une synthèse séduisante de votre profil en une ligne. Donc, pas de titre de type: « CV » ou « jeune diplômé disponible »… Le titre, le plus souvent, est celui de la fonction visée.
Votre CV doit apparaître en une seule page, sans mot superflu (n’apportant aucune information utile au recruteur). La police ne doit pas être inférieure à 11…Sérieux et sobriété ne déplaisent jamais.

3 – Quelles rubriques dans un CV ?

Le recruteur doit retrouver du premier coup d’œil les informations qu’il recherche : la présentation anti-chronologique du parcours du candidat est la norme. Pour un CV efficace, optez donc pour les 3 rubriques « classiques » du CV : la formation (incluant les langues et l’informatique), l’expérience professionnelle (et éventuellement associative), puis les activités et les centres d’intérêt. Ces rubriques répondent aux trois questions essentielles du recruteur : quel est le parcours académique du candidat (le savoir) ? Quelles compétences a-t-il déjà mis en œuvre (le savoir-faire) ? Quelle est sa personnalité (le savoir-être) ?

4 - La rubrique Formation du CV

La rubrique formation débute avec votre dernier diplôme obtenu ou cursus en cours (avec la date prévue d’obtention du diplôme). La rubrique remonte en général jusqu’au baccalauréat, sa série et sa mention. Le BAFA et le permis de conduire n’ont pas leur place dans cette rubrique mais vous y indiquerez précisément votre niveau de pratique en langues étrangères avec diplômes et scores aux tests de langue… ainsi que vos éventuels séjours à l’étranger.

5 - La rubrique Expériences du CV

Inutile ici de dérouler la totalité de vos expériences, quatre suffisent. Vous devez décrire précisément les dates et durées, le nom de l’entreprise, sa localisation, l’intitulé de la fonction occupée, le périmètre de responsabilités (en budget et personnes)… Surtout, à chacune de vos expériences doivent correspondre des compétences acquises : globalement, ces dernières doivent traduire les compétences requises dans le poste que vous visez.

6 - La rubrique Autres activités du CV

Les activités extrascolaires sont importantes, surtout pour un jeune diplômé. Mais pas question d’en faire trop… au risque que votre CV ressemble à un catalogue publicitaire de voyages, sports et loisirs. Choisissez les centres d’intérêt les plus significatifs : ceux dont vous pourrez parler avec enthousiasme même si vous ne les exercez plus, et ceux qui apportent des connaissances et compétences pertinents pour votre projet.

7 – Où placer les activités associatives dans le CV ?

Enfin, la question se pose pour les jeunes diplômés qui ont une activité associative intéressante – c’est-à-dire dans le cadre de laquelle ils ont démontré des qualités ou des compétences applicables au monde professionnel - : où la faire apparaître ? Dans ce cas, les responsabilités associatives peuvent être présentées dans la rubrique Expériences. Chaque mission, ou job, doit y être décrit en respectant la même structure de présentation que les expériences ou stages en entreprise. N’oubliez surtout pas alors de les traduire en termes de compétences.

8 – Les bons mots clés dans votre CV

Pour bien valoriser vos expériences, et ne pas passer entre les mailles du filet des logiciels de tri de CV qu’utilisent certains recruteurs, il faut des mots clés dans votre CV. Ces mots clés ne sont pas si difficile à identifier : il s’agit du vocabulaire spécifique correspondant au poste visé et, donc, aux besoins de l’entreprise (titre, compétences…). Ces mots clés sont en général présents dans l’offre d’emploi publiée ou, à défaut, dans des annonces pour un même type de poste.
La chronique du poulpe de Manuelle Malot
Les chroniques du poulpe ® sont un clin d’œil à un invertébré fascinant car parfaitement adapté à son milieu grâce à son homochromie et à ses 8 bras. Chaque chronique est donc composée d'une question et de 8 conseils pour aider les jeunes diplômés et les jeunes cadres à s’adapter eux aussi à leur nouvel environnement : le marché de l’emploi… En savoir plus.


Dans la même rubrique :
http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/cv/detail/article/8-conseils-de-pro-pour-un-cv-junior-qui-sort-du-lot.html#xtor=EPR-235

Les questions les plus courantes en entretien d'embauche

Entretien d'embauche : réponses aux 5 questions les plus courantes

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Certes, chaque responsable du recrutement possède sa petite liste de questions à poser en entretien d'embauche. Mais, selon OfficeTeam, le candidat peut être quasi certain de tomber sur celles qui sont listées ci-dessous. Quelles sont-elles ? Comment y répondre ? Conseils de Gaëlle Marre, directrice associée d’OfficeTeam, division du cabinet de recrutement Robert Half International.

Question n°1 : « Pourriez-vous me parler un peu de vous ? »
« Anticipez cette question courante – souvent posée au début de l’entretien – en préparant un résumé valorisant de votre carrière. Votre accroche doit être succincte mais inclure assez d’informations sur vos compétences, votre expérience, vos réalisations et vos objectifs afin que le recruteur comprenne rapidement ce que vous pouvez apporter à l’entreprise », recommande Gaëlle Marre, Directrice Associée d’OfficeTeam.
A éviter ici : Raconter sa vie, parler de ses loisirs voire même évoquer des expériences professionnelles sans aucun lien avec le poste proposé.

Question n°2 : « Pourquoi voulez-vous rejoindre notre entreprise ? »

Des connaissances de base sur l’entreprise ne suffisent pas lorsque l’on passe un entretien d’embauche. Il est impératif d’avoir consulté en détail le site web de l’entreprise, d’avoir lu sa documentation et de s’être informé(e) sur son actualité afin d’avoir une idée claire de sa mission, de son histoire, de sa réputation et de sa culture.
« Plus vous disposerez d’informations, plus vous serez en mesure d’expliquer exactement pourquoi vous êtes un candidat idéal pour l’entreprise », souligne Gaëlle Marre.
A éviter ici : Parler de ses besoins financiers ou répondre « J’ai vraiment besoin de travailler… ». Ce candidat ne marquera aucun point !

Question n°3 : « Quel est votre principal point faible ? »


« Considérez cette question comme une chance de montrer que vous savez qui vous êtes, que vous êtes sincère et enclin à résoudre les problèmes. Citez un domaine dans lequel vous pouvez vous améliorer et mettez en avant les mesures que vous avez prises dans ce but », recommande Gaëlle Marre.
Par exemple : la lecture d’ouvrage sur la gestion du temps pour avancer plus vite sur des projets, l’établissement régulier de listes de priorités, le recours à la délégation…
A éviter ici : Citer un faux défaut (« Je m’investis trop dans mon travail ! ») et prétendre être parfait (« Mon point faible ? Rien ne me vient à l’esprit. »). A l’opposé, « Ne devenez pas votre pire critique en énumérant une liste interminable de défauts », remarque Gaëlle Marre.



Question n°4 : « Où vous voyez-vous dans cinq ans ? »


« Positionnez-vous comme un collaborateur réaliste, ambitieux mais flexible. Par exemple, évoquez votre envie d’assumer des responsabilités de plus en plus importantes et de vous développer professionnellement, quelle que soit la fonction que vous assumez. Vous pouvez aussi mettre en avant votre engagement dans la formation continue en mentionnant votre désir d’obtenir les nouvelles certifications propres à votre secteur d’activité », indique Gaëlle Marre.
A éviter ici : Se focaliser sur un objectif inaccessible, en proclamant fièrement – par exemple - que l’on compte devenir directeur financier de l’entreprise alors que l’on postule à un poste d’assistant du directeur financier. Cela montre peut-être une motivation réelle mais souligne un objectif qui est irréalisable en cinq ans... D’autre part, il est également déconseillé de rêver à voix haute. « Je me vois au bout du monde au soleil en train de compter mes gains au Loto » n’est pas du tout de circonstance en entretien d’embauche.



Question n°5 : « Pourquoi souhaitez-vous quitter votre employeur actuel ? »


« En vous posant cette question, le recruteur essaie de savoir si vous désirez vraiment le poste auquel vous postulez, ou si vous cherchez avant tout à quitter un emploi qui ne vous convient plus. Vous devez donc répéter ce qui vous plaît dans le poste proposé et non pas vous plaindre de votre emploi actuel. Montrez clairement que vous cherchez à saisir une formidable opportunité, et non à fuir une situation déplaisante », conseille Gaëlle Marre.
Dire du mal de son employeur actuel. Peu importe combien l’on peut être malheureux à ce poste ou dans cette entreprise, il ne faut pas se montrer amer ou méprisant pendant un entretien. Les recruteurs recherchent des candidats loyaux, positifs et capables de travailler en équipe. Ils ne sont pas enclins à recruter une personne susceptible de créer des problèmes, ou de les fuir.



Conclusion de Gaëlle Marre ? « En dépit de tous vos efforts, vous ne pourrez pas anticiper toutes les questions qu’on vous posera. Par exemples, vous pouvez réfléchir à des questions moins ‘classiques’ comme : « Que feriez-vous si on vous reprochait un problème dont vous n’êtes pas responsable ? » ou « Qu’est-ce qui vous ferait aimer venir ici chaque jour ? Si votre interlocuteur vous prend de court, maintenez le contact oculaire, respirez profondément et réfléchissez avant de répondre. La plupart des postulants perdraient facilement leurs moyens. Mis sur la sellette, distinguez-vous en gardant votre calme. »http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche/detail/article/entretien-d-embauche-reponses-aux-5-questions-les-plus-courantes.html#xtor=EPR-235