mardi 13 avril 2021

AU MINISTERE DE L 'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE VENANT DE L'INPHB YAMOUSSOKRO EN PASSANT PAR L'ENSEA ABIDJAN

https://web.facebook.com/dr.kouame.kouakou/posts/4061661680579798


FELICITATIONS ET QUE DIEU VOUS GARDE



La Banque mondiale veut faire de l’INP-HB de Yamoussoukro un ’’pôle inter-africain’’ de formation des étudiants (Makhtar Diop)


Publié le samedi 24 mars 2018  |  APA
Le
© Autre presse par DR 
Le Vice-président de la banque mondiale pour l`Afrique, Makhtar Diop

Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) - La Banque mondiale ambitionne de faire de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne un ‘’pôle inter-africain" de formation des jeunes qui devrait accueillir les meilleurs étudiants de la sous-région.

« Notre ambition pour vous soutenir et vous appuyer, c’est de faire de l’INP-HB, un centre régional de formation des étudiants. Nous souhaitons faire de cet institut un pôle inter-africain de formation. Nous voulons que l’ensemble des jeunes de la sous-région bénéficient de cela», a annoncé vendredi, à Yamoussoukro (240 kilomètres au Nord d’Abidjan), le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop au cours d’une visite à l’INP-HB.

Selon M. Diop qui dit être « extrêmement fier et honoré » de visiter cet institut, ’’les pays africains n’ont pas réussi tels que les pays asiatiques, à développer le capital humain dans le secteur de la production des sciences qui permet de développer la productivité de nos économies’’.

C’est pourquoi, il a conseillé le développement des capacités scientifiques des africains regrettant que seulement 22% des jeunes qui sortent des universités africaines sont formés en sciences, technologies et mathématiques contre 40% en Chine.

« Sans cette recherche appliquée en mathématique, il sera très difficile de préparer les générations futures », a-t-il estimé annonçant qu’il fera le plaidoyer auprès de son institution afin que des bourses soient octroyées à des jeunes africains pour venir étudier à l’INP-HB au lieu d’aller en occident. « C’est possible et nous allons le faire », a rassuré M. Diop.

La ministre ivoirienne de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ly Ramata Bakayoko, en retour, s’est dite heureuse de l’engagement de cette institution financière internationale à accompagner et appuyer l’INP-HB, expliquant que’’ nous avons besoin de capital humain’’ pour relever les défis du développement.

« Cette visite traduit la vision de faire de l’INP-HB, un centre d’excellence de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) », a soutenu Mme Bakayoko ajoutant que «c’est également un centre d’excellence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)».

Avant elle, le directeur général de l’INP-HB, Koffi N’Guessan, a souligné la nécessité d’une formation de qualité pour atteindre l’ambition de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020. « Cet institut est appelé à se métamorphoser, à adapter ses enseignements et programmes de recherche pour proposer des formations respectant les normes internationales et accréditées », a-t-il indiqué annonçant pour ce faire, la création de nouvelles écoles au sein de son institut ’’ en fonction des métiers du futurs’’.

Le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop est en visite officielle de quatre jours en Côte d’Ivoire depuis mardi. Jeudi, quand il a été reçu au palais présidentiel en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara, M. Diop a annoncé au terme de cet entretien, un projet de 200 millions de dollars pour appuyer le secteur de l’anacarde (noix de cajou) et un autre projet de 300 millions de dollars pour le secteur du cacao.

Créé en 1996, l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny est un consortium de plusieurs grandes écoles dont l’école supérieure d’agronomie, l’école supérieure de commerce et d’administration des entreprises et l’école supérieure des mines et de géologie. Il a un effectif de 4500 étudiants dont 3000 sur le campus de Yamoussoukro et 1500 dans les filières de l’antenne d’Abidjan.

LB/ls/APA

https://news.abidjan.net/h/634347.html

Décoration: Le Directeur Général de l’INP-HB de Yamoussoukro reçoit à Paris le titre de Docteur Honoris Causa

Publié le vendredi 20 mai 2016  |  INPHB
Décoration:
© Autre presse par INPHB
Décoration: le directeur général de l` INPHB de Yamoussoukro reçoit un titre honorifique de docteur Honoris Causa à Paris
Vendredi 13 Mai 2016. France. M Koffi N`Guessan directeur général de l`Institut National Polytechnique Félix Houphouet Boigny de Yamoussoukro reçoit au conservatoire National des arts et de métiers de Paris les insignes et un titre honorifique de docteur Honoris Causa à Paris.

 






C’est au sein de l’Amphithéâtre de l’Abbé Grégoire du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) de Paris que 03 récipiendaires ont reçu les insignes et le titre honorifique de Docteur Honoris Causa. Il s’agit de Messieurs Koffi N’Guessan, Directeur Général de l’Institut National Polytechnique Felix Houphouët-Boigny (INP-HB), de Hassa Akl Awada, vice-président de l’association libanaise pour l’enseignement scientifique, technique et économique (Aleste) et de M. Andreas Bruno, architecte de la rénovation du musée des arts et des métiers.

Le Directeur Général de l’INP-HB a reçu cette distinction de l’Administrateur Général du Cnam Professeur Olivier Faron, pour ses activités de recherche et ses travaux sur l’étude de la population menées à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (Ensea) mais également pour son implication au repositionnement de l’Institut national polytechnique Felix HOUPHOUËT-BOIGNY sur l’échiquier national et international à travers l’extension de son offre de formation et ses partenariats multiformes.

A cet égard, les éloges du Dr. Koffi N’Guessan ont été prononcées par Gilbert Saporta, professeur émérite de statistique appliquée au Conservatoire national des arts et métiers qui évoque un « démographe reconnu et un administrateur hors pair » qui a contribué de façon significative à hisser haut le flambeau de l’Ensea en 20 années de direction et à porter l’INP-HB par son engagement sans lequel « rien n’aurait été possible ».

« Je reçois ce Doctorat Honoris Causa, comme le couronnement des efforts fournis, mais aussi comme une invitation à poursuivre encore le travail c’est-à-dire la formation de quelques générations futures avant ma retraite. » a indiqué le Directeur général dans son discours adressé aux personnalités du monde des arts, de la culture, de la science et de la formation de Paris.

Le titre universitaire honorifique de « Docteur Honoris Causa » a été créé en France par le décret du 18 juin 1918 pour honorer les éminents services des personnalités étrangères rendus aux arts, aux lettres, aux sciences et techniques.

Sercom

Décoration:

Vendredi 13 Mai 2016. France. M Koffi N`Guessan directeur général de l`Institut National Polytechnique Félix Houphouet Boigny de Yamoussoukro reçoit au conservatoire National des arts et de métiers de Paris les insignes et un titre honorifique de docteur Honoris Causa à Paris.

Laudatio Koffi N’Guessan
Par Gilbert Saporta

Mesdames et Messieurs les ambassadeurs
Mesdames et Messieurs les ministres et leurs représentants
Mesdames et Messieurs les représentants du conseil régional d’Ile de France
Monsieur le maire du 3ème arrondissement
M. l’administrateur général
Chers collègues et amis
Mesdames, Messieurs
Cher Koffi N’Guessan

Démographe reconnu et administrateur hors pair, telles sont les qualifications qui viennent à l’esprit quand on évoque la personnalité de Koffi N’Guessan.
Je commencerai par le démographe. Quelques mots tout d’abord sur la démographie, science qui soit dit en passant n’est guère enseignée au Conservatoire National des Arts et Métiers. Je citerai Wikipedia avec d’autant moins de scrupules que c’est un démographe, Nicolas Brouard, Directeur de recherches à l’INED, qui m’a révélé avec enthousiasme l’existence de l’encyclopédie en ligne peu de temps après sa création en 2001. J’avoue à ma grande honte que l’avenir de cette encyclopédie participative ne m’avait pas convaincu à l’époque.
Wikipedia donc, définit la démographie (description de la population en grec) comme l'étude quantitative des caractéristiques des populations et de leurs dynamiques, à partir de thèmes tels que la natalité, la fécondité, la mortalité, la nuptialité et la migration. Le démographe analyse les variations de ces phénomènes dans le temps et dans l'espace, en fonction des milieux socio-économiques et culturels.
Koffi N’Guessan de par sa formation de géographe et de démographe illustre parfaitement cette définition.
Après des études de géographie à l’université de Cocody, Koffi N’Guessan obtient en 1981 un diplôme de démographe auprès de l’Institut de Formation et de Recherche Démographiques de Yaoundé au Cameroun et devient un an après enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée d’Abidjan qu’il ne quittera qu’en 2015, 34 ans après son entrée et après en avoir gravi tous les échelons.
Koffi N’Guessan est un démographe fécond ! La plaisanterie est facile, mais jugez-en. Ses premiers travaux relèvent de la démographie locale : "La population de la Commune de Jacqueville", 1984, "La population de Brobo" en 1987, "Morbidité et mortalité en pays Akan, 1988. 
Ses études suivantes sur la fécondité donneront lieu à une thèse soutenue à l’Université Paris 1 en 1990 intitulée « Facteurs de fécondité dans une société en mutation : le cas de Memni-Montezo en milieu rural forestier ». Notons que Koffi N’Guessan était alors directeur des études de l’ENSEA, charge lourde.
Dans l’introduction de sa thèse Koffi N’Guessan remarquait que :
« En Afrique subsaharienne, le niveau actuel de la fécondité semble contredire les succès des politiques de planification familiale mise en place. En raison d’une part de la baisse du niveau de stérilité dans les régions où le fléau entravait la fécondité, grâce aux campagnes de lutte contre les maladies et d’autre part à l'amélioration de l'assistance sanitaire liée au désenclavement de nombreuses régions du continent car les divergences entre la fécondité selon le caractère urbain ou rural du milieu sont quelquefois très marquées; en général la fécondité est plus élevée en milieu rural qu'en milieu urbain. La ville apparait comme le milieu à partir duquel se déclenchent tous les bouleversements des systèmes traditionnels, les modifications du rôle de la femme dans la société urbaine sont des éléments de ces transformations. La scolarisation, l'accès à des activités rémunérées sont des facteurs qui ont contribué à accentuer le processus de désintégration de ces structures traditionnelles et inculquent à l'individu des comportements nouveaux dans le cycle de reproduction. Cette tendance nouvelle est-elle spécifique à la ville ? Le développement du monde rural n'est-il pas en mesure de produire les mêmes effets ? Ces interrogations ont justifié le choix des localités de Memni-Montézo, villages situés dans la zone périurbaine de l'agglomération d'Abidjan, pour fournir les statistiques de cette recherche. »
A l’issue d’un travail exemplaire de collecte, de validation et d’interprétation des données ; et l’on sait bien que l’obtention de données propres et de qualité représente une part essentielle du travail du statisticien et du démographe, Koffi N’Guessan concluait
« En général, les femmes jeunes allaitent moins longtemps leurs enfants que ne l'ont fait celles des générations anciennes. Ceci a pour conséquence la hausse du niveau de la fécondité étant donné le non recours à une contraception moderne d'espacement des naissances. En revanche, le deuxième sous ensemble de variables est lié à une modification des comportements matrimoniaux : une primo nuptialité se produisant à un âge plus tardif que par le passé. En outre la vie maritale semble davantage perturbée par les séparations causées par de nombreux cas de divorce. Ces comportements ont un effet réducteur affirmé sur le niveau de la fécondité.
L'élément fondamental de notre motivation est de savoir à partir de ce cas particulier, comment les sociétés ayant adopté l'économie de plantation aboutiront à un équilibre durable entre la pression démographique à laquelle celles-ci sont confrontées et la crise de leur système agricole et le dépérissement de l'économie internationale. Selon les Nations Unies (1989), ce n'est qu'aux alentours des années 2020-2025 que l'Afrique sub-saharienne connaitra une baisse marquée de sa fécondité. Les hypothèses sous-jacentes à cette vision de la fécondité dont le niveau s'établira à 3,5 enfants par femme sont liées davantage à des transformations socio-culturelles ces transformations sont peut-être déjà amorcées ».
Les publications de Koffi N’Guessan montrent bien que la démographie s’inscrit dans le champ des problématiques et réformes sociétales.
Il a réalisé de nombreuses enquêtes auprès des populations vulnérables pour le compte d’organisations internationales, telles que la Banque Mondiale, l’USAID, Family Health International, et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) dont il est Directeur pour la Côte d’Ivoire. Citons "Demande de planification familiale et pratique contraceptive dans l’Ouest ivoirien", 1993 ;"Santé de la mère et de l’enfant en Côte-d’Ivoire",1994 et plus récemment « Comportements sexuels des Professionnelles du sexe face au risque du VIH/sida » « Conditions de vie des personnes déplacées et des familles d’accueil » "Dynamique de population et Genre ».
La reconnaissance des pairs s’est traduite par son élection à la vice-présidence puis à la présidence de l’Union pour l’Etude de la Population Africaine et à la présidence de la Société Nationale Ivoirienne de Gériatrie et de Gérontologie. Il est également membre du Conseil Scientifique du projet « migration, recompositions spatiales » initié par l’Agence Française de Développement et de diverses sociétés savantes dont l’Union Internationale pour l’étude scientifique de la population. Ainsi que bien sûr de l’association des statisticiens et démographes de Côte d’Ivoire. Moins classique Koffi N’Guessan est secrétaire général de l’association « les amis du jardin botanique de Bingerville » une autre facette de sa personnalité.
Depuis 2009, Koffi N’Guessan est membre du conseil scientifique de L’INED, l’Institut National d’Etudes Démographiques, dont je salue la présidente. Je rappellerai que Koffi N’Guessan est chevalier de l’ordre des palmes académiques.

L’administrateur
L’ENSEA
Koffi N’Guessan a exercé les plus hautes responsabilités à l’ENSEA en tant que directeur des études de 1987 à 1994, puis directeur de 1995 à 2015.
L’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée fondée en 1961 est la plus ancienne des trois écoles de statistique d’Afrique subsaharienne (les deux autres sont l’ENSAE de Dakar et l’ISSEA de Yaoundé) et joue un rôle de leader au sein de ce trio. Ces trois écoles sont associées étroitement entre elles ainsi qu’avec l’INSEE et le Groupe des Ecoles Nationales d’Economie et de Statistique. L’ENSEA d’Abidjan compte actuellement plus de 300 élèves en provenance de 22 pays africains d’expression française et d’Haïti.

Dans l’exercice de ses fonctions, Koffi N’Guessan n’a eu de cesse de développer les échanges internationaux bien au-delà de la francophonie ; je n’en mentionnerai que quelques-uns : 
-  Ouverture en 2008 des filières de formation aux étudiants ressortissants des pays anglophones (Afrique du Sud et Libéria) ;
- 2007-2010, Accord de Partenariat avec l’Université de Tulane (Nouvelle Orléans, USA) pour la réalisation d’importantes recherches sur le travail des enfants dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire et au Ghana.
- accord de partenariat liant l’Institut de Statistique et d’Economie Appliquée (ISAE) de l’Université de Makerere (Ouganda), l’Eastern African Statistical Training Center –EASTC) de Dar es Salam (Tanzanie) et l’ENSEA pour la réalisation de divers échanges d’enseignants et d’étudiants, participation aux activités de recherche, etc.) ;
- Mise en œuvre en 2008 d’un programme de formation en « Genre et statistique «  avec l’appui financier de l’UNIFEM (ONU Femmes), un thème qui a une résonance particulière dans cette enceinte puisque le CNAM prévoit de créer prochainement une chaire sur le genre.
Koffi N’Guessan a largement développé la recherche à l’ENSEA en créant deux pôles intitulés respectivement Economie et Statistique et Population et développement. Cet effort s’est traduit par une dizaine de thèses de doctorat soutenues par les Enseignants-Chercheurs de l’ENSEA.

En 2006 : l’ENSEA est devenue un «Centre d’Excellence Régional» de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine à l’issue d’un appel à candidature ; ce label donne droit à un appui financier relativement important. L’ENSEA est devenue membre de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) en 2010.
C’est l’époque où j’ai fait personnellement  connaissance avec Koffi N’Guessan. Cela grâce à La Fondation reconnue d’utilité publique « la Science Statistique » que j’ai l’honneur de présider, succédant au grand statisticien et économiste que fut Edmond Malinvaud. La fondation a signé en 2007 une convention avec l’ENSEA pour l’attribution de bourses de mérite à 5 étudiants, bourses financées par de généreux donateurs publics et privés. Cette opération couronnée de succès, a été renouvelée plusieurs fois. Par la suite la Fondation a financé l’équipement d’une salle informatique.
J’étais bien loin d’imaginer à l’époque que nous nous retrouverions ici à l’occasion de cette cérémonie : faut-il y voir une application du principe d’improbabilité, cher à David Hand professeur émérite de statistique à l’Imperial College, qui explique pourquoi des coïncidences, miracles et événements rares se produisent tous les jours.
Tous ces efforts auraient pu être réduits à néant lors de la Bataille d’Abidjan en mars 2011. Il faut ici souligner, sa modestie dut-elle en souffrir, que l’ensemble de l’ENSEA (bâtiments et équipements, à part quelques véhicules de fonction) a été sauvé grâce à l’attitude héroïque de Koffi N’Guessan qui n’a pas hésité à prendre des risques physiques.
La réussite de Koffi N’Guessan à la tête de l’ENSEA n’est bien sûr pas étrangère à sa nomination comme Directeur Général de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro en novembre 2011. A l’époque le site d’information en ligne Abidjan.net titre : « INP-HB de Yamoussoukro en ruines : Koffi N’Guessan, le sauveur?
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny est né en 1996 de la restructuration de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA), l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP), l’Institut Agricole de Bouaké (IAB) et de l’Institut National Supérieure de l’Enseignement Technique (INSET) auxquelles se sont ajoutées d’autres écoles, sept en tout. La vocation de l’INP-HB est je cite « La formation initiale et la formation continue : diplômantes et qualifiantes dans les domaines de l'industrie, du commerce, de l'administration, du génie civil, des mines et de la géologie. La recherche appliquée dans les domaines cités précédemment, l'assistance et la production au profit des entreprises et administrations ». Voilà des missions bien proches de celles du Conservatoire National des Arts et Métiers, hormis la diffusion de la culture scientifique et technique
Avec son énergie habituelle, Koffi N’Guessan, redresse, rénove et fin 2015 Jeune Afrique peut écrire ceci (je cite largement) :
« en moins de trois ans, son directeur, Koffi N’Guessan, a remis l’institut sur les rails.
En 2011, au lendemain de l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, l’INP-HB était sorti miné d’une décennie de crise politique. Deux audits avaient mis son déclin en évidence. Les diplômés rencontraient des difficultés à s’insérer sur le marché du travail et, quand ils décidaient de poursuivre leurs études en Europe ou aux États-Unis, se retrouvaient à la traîne.
Pour sortir ce symbole national de l’ornière, le nouveau patron a défini cinq axes : diversifier l’offre de formation initiale et de formation continue, développer des pôles de recherche, améliorer la gouvernance, signer des partenariats avec de grandes écoles et améliorer les conditions de travail. Ce plan de bataille a reçu le soutien de l’Agence française de développement (AFD) via le contrat désendettement développement (C2D). Quatorze milliards de Francs CFA ont été alloués à la réhabilitation des infrastructures et à la rénovation des programmes pédagogiques.
Aujourd’hui, le retour des étudiants africains valide la stratégie de la direction. Plus de quinze nationalités sont sur les bancs de l’INP-HB : Comoriens, Nigériens, Burkinabè, Nigérians,…
La Banque mondiale a fait de l’INP-HB un centre d’excellence pour le secteur minier. »
Je note que Koffi N’Guessan a assumé en même temps la direction de l’ENSEA jusqu’à son remplacement en 2015, bel exemple de cumul de fonction réussi !
Notre directeur du développement européen et international, Laurent Pérez, m’indiquait qu’une des fiertés de Koffi N’Guessan était aussi la réhabilitation des jardins et espaces : il vantait le travail des jardiniers. Cela montre la faculté de Koffi N’Guessan de mobiliser toutes les catégories de personnels pour la réussite d’un projet collectif.

Et le CNAM ?
Dès l’année qui suit son installation à l’INP-HB, Koffi N’Guessan prend contact avec le Conservatoire National des Arts et Métiers ; l'Institut national des techniques économiques et comptables (INTEC) du CNAM de Paris entretient depuis 1975 une relation de coopération avec le Centre de préparation aux diplômes de l'expertise comptable (CPDEC) rattaché ensuite à l'INP-HB. Le Centre reçoit en moyenne 500 étudiants chaque année pour la préparation du Diplôme de gestion et comptabilité (DCG) et du diplôme supérieur de gestion et de comptabilité (DSCG). Plus de 2000 diplômés en sont issus.
Koffi N’Guessan souhaite alors élargir cette collaboration par la création d’un centre franco-ivoirien. C’est maintenant chose faite : dans le cadre de la convention signée en septembre 1973 entre le Cnam, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) et le Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle (MEMEASFP) de Côte d’Ivoire, un centre INP-HB/Cnam      Côte d’Ivoire est désormais ouvert à Abidjan.
Le centre INP-HB/Cnam Côte d’Ivoire a pour missions principales :
http://international.cnam.fr/medias/photo/img_1173272477890.gif La mise en place de formations professionnelles supérieures
http://international.cnam.fr/medias/photo/img_1173272477890.gif La recherche conjointe
http://international.cnam.fr/medias/photo/img_1173272477890.gif L’appui aux politiques publiques ivoiriennes à travers :
·      la Mise en place d’un cadre national de certifications,
·      le Développement des dispositifs de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle,
·      la Définition d’un schéma directeur en matière numérique,
·      la Certification (label qualité) d’établissements de formation d’excellence et d’entreprises citoyennes.
Le centre INP-HB/Cnam Côte d’Ivoire propose une offre de formation tout au long de la vie à travers des diplômes de tous niveaux dans cinq domaines jugés prioritaires : construction et aménagement ; génie industriel, informatique et agroalimentaire ; entrepreneuriat.
Vous aurez tous compris que Koffi N’Guessan réunit des qualités rares et pourquoi nous honorons ce soir l’homme de science et l’homme d’action, et bien sur l’ami et partenaire du CNAM.
Je vous remercie.
------------------
Côte d’Ivoire : le retour en grâce de l’INP-HB ?







Crise des vocations, offre pédagogique mal adaptée ... L'Afrique ne produit pas assez d'ingénieurs, au risque de ralentir son développement économique. Focus sur l'Institut national polytechnique Félix-Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.





Peut-on d’ores et déjà parler de renaissance pour l’Institut national polytechnique Félix-Houphouët-Boigny (INP-HB) ? Sans doute faut-il modérer son enthousiasme. Cependant, en moins de trois ans, son directeur, Koffi N’Guessan, dont le travail a fait ses preuves à l’École nationale supérieure des statistiques appliquées (Ensea) d’Abidjan, a remis l’institut, situé à Yamoussoukro, sur les rails.
Audits
En 2011, au lendemain de l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, l’INP-HB était sorti miné d’une décennie de crise politique. Deux audits avaient mis son déclin en évidence. Les diplômés rencontraient des difficultés à s’insérer sur le marché du travail et, quand ils décidaient de poursuivre leurs études en Europe ou aux États-Unis, se retrouvaient à la traîne.
Quatorze milliards de F CFA ont été alloués à la réhabilitation des infrastructures et à la rénovation des programmes pédagogiques.
Pour sortir ce symbole national de l’ornière, le nouveau patron a défini cinq axes : diversifier l’offre de formation initiale et de formation continue, développer des pôles de recherche, améliorer la gouvernance, signer des partenariats avec de grandes écoles et améliorer les conditions de travail. Ce plan de bataille a reçu le soutien de l’Agence française de développement (AFD) via le contrat désendettement développement (C2D). Quatorze milliards de F CFA ont été alloués à la réhabilitation des infrastructures et à la rénovation des programmes pédagogiques.
Nationalités
Aujourd’hui, le retour des étudiants africains valide la stratégie de la direction. Plus de quinze nationalités sont sur les bancs de l’INP-HB : Comoriens, Nigériens, Burkinabè, Nigérians… Pour élargir son recrutement, l’institut, dont les formations coûtent à l’année entre 5 et 20 millions de F CFA, organise aussi ses concours d’entrée à Brazzaville.
La Banque mondiale a fait de l’INP-HB un centre d’excellence pour le secteur minier.
Du côté des partenariats, l’école de Yamoussoukro possède de solides arguments. La création, en son sein, de l’École supérieure du pétrole et des métiers associés est soutenue par l’université de Pau, en France, avec le concours du groupe Total. La Banque mondiale a fait de l’INP-HB un centre d’excellence pour le secteur minier. Sans parler de l’accord passé avec Polytechnique Paris, qui a envoyé des professeurs pour assurer des cours préparatoires à une partie des étudiants, qu’elle accueillera ensuite.
Le prochain challenge de l’INP-HB concerne l’évolution de son statut. S’il peut s’affranchir du lien direct qui le lie à l’État, l’institut espère diversifier ses ressources et ainsi viser l’excellence tout en augmentant le nombre de ses élèves. La question est toujours à l’étude…

Aviation : la compagnie ivoirienne va former 17 jeunes pilotes nationaux

 

Abidjan – La compagnie Air Côte d’Ivoire va assurer la formation de 17 jeunes pilotes nationaux pour pallier l’insuffisance de ressources en personnel navigant technique.

Dans un communiqué transmis à l’AIP, la compagnie ivoirienne explique que, depuis 2014, un concours a été lancé pour recruter des jeunes ayant obtenu une formation scientifique et dont l’âge varie entre 22 et 26 ans pour les former au métier de pilote.

  Ce sont 17 jeunes dont une femme qui ont été retenus pour suivre le programme de formation à Agen, en France, avec Airways formation.

Le programme est préfinancé par la compagnie elle-même à plus de 790 millions de francs CFA.

Les 17 stagiaires de cette première promotion subiront les examens médicaux d’admission à Toulouse avant leur intégration définitive dans le programme qui durera 24 mois, à savoir 12 mois de théorie et 12 autres de pratique.

Le volet théorique se déroulera à l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro qui va conclure une convention avec Air Côte d’Ivoire.

Les salles de classe dudit institut seront mises aux normes européennes pour répondre à toutes exigences du programme.

Les cours devraient démarrer le 05 octobre 2015, précise le communiqué.

(AIP)http://news.abidjan.net/h/564397.html

 Un atelier de finalisation de la plateforme technique de l’université virtuelle de côte d’ivoire(UVCI) s’est tenu du 25 au 28 août 2015 à l’institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro(INPHB). 

Des experts se sont retrouvés pour la deuxième fois afin mettre à la disposition des apprenants des ressources pédagogiques numériques dans tous les domaines de formation avec des formats texte et vidéo.
Présidé par le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Gnamien Konan, « cette réunion de réflexion permettra d’établir un état des lieux d’avancement des travaux des commissions scientifiques conformément aux maquettes pédagogiques des différents parcours de formation », selon le point focal de l’équipe projet, le Pr Merawa Mohammadou. Et d’ajouter qu’ « il est question de constituer une équipe d’experts afin de sélectionner les ressources ; de valider le contenu et l’intégration des différentes ressources pédagogiques sur la plateforme technique de l’UVCI ».

Pour le ministre Gnamien Konan, « ce nouveau mode d’enseignement à distance permettra aux étudiants de disposer de temps de travail personnel important et reste un préalable pour la réussite de la nouvelle diplomation (Licence-Master-Doctorat) ». Le ministre affirme que les premiers certificats de cette université virtuelle de Côte d’Ivoire UVCI "seront délivrés d’ici deux ans ", et soutient que « l’UVCI est une alternative innovante pour accompagner les efforts importants déjà déployés au niveau académique par tous les établissements supérieurs en Côte d’Ivoire qui ont configuré leurs offres de formation supérieures au format Licence-master-doctorat (LMD) ».

Les travaux de Yamoussoukro constituent la " phase préparatoire " du lancement de l’UVCI pour laquelle le travail des acteurs du monde universitaire doit consister à assurer des "ressources pédagogiques de qualité". Pour ce faire, " Il vous revient également d’apprécier leur pertinence par rapport aux enjeux de la professionnalisation de nos formations supérieures, pour une meilleure adéquation formation/emploi ", a recommandé le premier responsable ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Il a par ailleurs demandé aux experts informaticiens de finaliser le site internet de l’UVCI pour le rendre lisible et attrayant de sorte que toutes les ressources pédagogiques soient intégrées sur la plateforme sous un format lisible pour les apprenants.
Le directeur général de l’INPHB, le Dr Koffi N’Guessan ne dit pas autre chose quand il avance que « l’UVCI est par excellence la solution qui permettra de résoudre tous les problèmes récurrents que connaissent les établissements d’enseignement supérieur ». Il a assuré le ministre de sa disposition à accompagner toutes les réformes courageuses qui sont faites.
A la clôture dudit atelier, le 2015vendredi 28 août 2015, après le point fait par le secrétaire général de l’équipe projet, M. Kouadio Roger sur les acquis, le ministre Gnamien Konan s’est dit satisfait du niveau des résultats glanés(ressources disponibles sur la plateforme) et a encouragé les participants à continuer sur cette bonne lancée.
Un atelier de finalisation de la plateforme technique de l’université virtuelle de côte d’ivoire(UVCI) s’est tenu du 25 au 28 août 2015 à l’institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro(INPHB)

L’atelier de finalisation de la plateforme technique de l’UVCI a réuni les acteurs du monde universitaire de Côte d’Ivoire et de France et des spécialistes des universités numériques et son lancement est prévu courant septembre 2015

 

 Concours d’entrée à l’INP-HB pour les bacheliers session 2015


JANUS
Les concours d’entrée dans les cycles courts et les classes préparatoires de l’INP-HP pour les nouveaux bacheliers session 2015 sont ouverts…
La préinscription en ligne se fera du Jeudi 23 Juillet au Dimanche 02 Août 2015. Le dépôt des dossiers du Lundi 27 Juillet au Lundi 03 Août 2015. Le dossier de candidature à déposer après la préinscription en ligne doit comporter les pièces suivantes :
– Les photocopies des bulletins des classes de Seconde, Première, et Terminale ;
– La photocopie du relevé des
notes et attestation de réussite au BAC (ou BT) 2015 ;
– La photocopie de la
Carte Nationale d’Identité ou de l’Attestation d’Identité ou toute pièce équivalente ;
– Deux (02)
Photos d’Identité récentes à fond blanc ;
– Deux (02) exemplaires de l’
imprimé de la préinscription en ligne ;
– Une
quittance de droit d’inscription d’un montant de 10 000 FCFA par concours.
NB : Toutes les photocopies produites doivent être accompagnées des originaux
Le concours se déroule en deux phases : une phase d’admissibilité (étude de dossier) et une phase d’admission (épreuves écrites) pour les candidats admissibles.
Les inscriptions sont reçues de 08H à 16H à l’antenne de l’INP-HB d’Abidjan (Cocody Danga)
Pour tout renseignement complémentaire
www.inphb.edu.ci  / Tél. 30 64 66 99 / Cel. 05 55 01 55

Les responsables de l’enseignement supérieur ivoirien à l’école du Leadership et du management des institutions
Publié le jeudi 12 mars 2015  |  AIP
Education:
© Abidjan.net par Marc Innocent
Education: le parc des sports abrite les journées carrières édition 2015
Mardi 3 Mars 2015. Abidjan. Le Premier Ministre représenté par le ministre d`Etat, Moussa Dosso, a donné le top départ des journées carrières ivoiriennes en présence des ministres, Kandia Camara de l’éducation nationale et de l`enseignement technique, Gnamien Konan de l`enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Achi Patrick des infrastructures économiques, Adama Toungara de l’énergie et Jean-Claude Brou des mines.





Yamoussoukro - Des responsables d'institutions de l'enseignement supérieur ivoirien ont entamé mercredi à l'Hôtel Président de Yamoussoukro (centre), un atelier sur le leadership et le management, en vue d'une meilleure gouvernance des Universités et grandes écoles de Côte d'Ivoire.

L'atelier est organisé par Tulane University de la Nouvelle Orléande (Etats-Unis), l'École nationale supérieure des statistiques et d'économie appliquée (ENSEA) et l'institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB). Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Gnamien Konan a présidé la cérémonie d'ouverture.

Il s'agit pour l'animateur principal, le président émérite de l'Université de Tulane, Dr Eamon Kelly, distingué en développement international, de partager avec les responsables des institutions de l'enseignement supérieur ivoirien, ses expériences sur les bonnes pratiques et gestion du leadership ainsi que l'élaboration de plan stratégique et la responsabilité des leaders.

Pour sa part, le directeur de l'INP-HB, Koffi N'Guessan a indiqué que les échanges avec la délégation américaine seront bénéfiques pour relever les défis de la massification (grand nombre d'étudiants) à l'Université, du faible investissement en infrastructure et surtout de sortir de la forte dépendance au budget de l'État.

Les échanges permettront, en outre, de booster l'engagement des acteurs pour ne pas qu'ils attendent tout de l'État, de faire cesser le climat délétère dans les institutions de l'enseignement supérieur, en vue d'une nouvelle dynamique axée sur l'employabilité des diplômés, a confié Koffi N'Guessan.

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Gnamien Konan, a fait remarquer que les modèles de l'enseignement supérieur en Afrique sont ''à bout de souffle'', puis a salué l'initiative visant à acquérir les nouvelles aptitudes pour accompagner et améliorer la formation en Afrique.

Aussi a-t-il souhaité des réformes courageuses, afin que l'enseignement supérieur accompagne la compétitivité des entreprises. Il a engagé les responsables des unités de formation et de recherche à tirer profit des réflexions, en vue de l'avènement d'un modèle de financement des institutions devant amener les Universités à jouer leur rôle d'employabilité des diplômés, et à rester toujours au service du développement.

nam/akn/ask
ENSEA EN CHANTIER









 lancement des projets lauréats du programme PRESED-CI

Éradication du sida pédiatrique : Egpaf signe un accord avec l’Ensea
 
Publié le mardi 19 novembre 2013  |  Le Nouveau Réveil



La Fondation Elisabeth Glaser pour la lutte contre le sida pédiatrique (Egpaf) a signé une importante convention d’accord cadre de collaboration de recherche opérationnelle et documentaire sur les activités de formation dans le domaine du Vih sida. C’était le mercredi 13 novembre dernier à Cocody. A cette occasion, le directeur de la prestigieuse Ecole nationale d’économie et de statistique d’appliquée (Ensea), N’guessan Koffi, a levé un coin du voile sur le contenu de cet accord. «Il s’agit de s’engager ensemble dans le renforcement des capacités des ressources humaines, de formation à la gestion et en développement exécution de projet et en prestation de soins de qualité. L’Ensea assurera la mise à disposition d’étudiants pour des stages pratiques» a-t-il confié en promettant fermement de respecter ses engagements. Dr Joseph Essombo, directeur Pays d’Egpaf, s’est dit honoré par l’Ensea en acceptant cet accord et il a surtout souligné les enjeux de ce mariage. «L’élimination du sida pédiatrique est possible. Le facteur humain est décisif. Nous voulons créer la nouvelle génération de champions formés intellectuellement, psychologiquement armés. Nous voulons fonder notre action de lutte sur la recherche. Ce partenariat solide et fécond avec l’Ensea est un rendez-vous du donner et du recevoir, vise à donner une visibilité basée sur l’évidence des résultats de nos recherches communes. Nous sommes convaincus que nous réussirons pour le bonheur des populations ivoiriennes et nos deux institutions» a-t-il souhaité.
J.P

http://news.abidjan.net/h/480286.h

 Le DG Koffi N’Guessan souhaite une révision du statut de l’INP-HB
Publié le vendredi 7 septembre 2012  |  AIP





Yamoussoukro, Le directeur général (DG) de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, Dr Koffi N’Guessan, a souhaité, jeudi, à l’occasion de la rentrée universitaire 2012-2013, une révision du statut de l’institut aux fins de "davantage valoriser son énorme potentiel".

Pour Dr Koffi N’Guessan, avec ce nouveau cadre de travail, l’INP-HB espère de bien meilleurs résultats dans les années à venir pour les élèves des classes préparatoires, annonçant pour le 10 septembre 2012 la reprise des cours par les classes préparatoires de 2ème année conformément au calendrier de l’institut.
"Vous constaterez que des travaux ont été effectués dans les locaux abritant les élèves et de nouveaux équipements installés", a-t-il ajouté, soulignant que l’énorme potentiel de l’INP-HB sera davantage valorisé dans quelques années, afin d’en faire un pôle de compétitivité incontournable pour notre sous-région.
"Pour y parvenir, il nous faudra des femmes et des hommes à l’esprit conquérant, audacieux et consciencieux… Pour atteindre cet objectif, une révision du statut sera nécessaire", a dit le DG Koffi N’Guessan qui souhaite "un modèle d’institution moins dépendant du budget de l’Etat, avec un rayonnement très affirmé" », a-t-il ajouté.

Au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la directrice de Cabinet, Pr Aboutier Mansila, a salué le travail abattu par le DG de l’INP-HB et ses équipes en dix mois et l’adoption du principe de départ nouveau.

"Le départ nouveau est un engagement à la fois collectif et individuel qui fera de l’INP-HB un point de départ international. Je vous prie de partager ce rêve avec beaucoup d’ambition et de courage", a-t-elle dit.
(AIP)
Zgrp/kp
http://news.abidjan.net/h/440380.html
(AIP)
La multinationale Schlumberger renforce les capacités opérationnelles de l’INP-HB de Yamoussoukro
Publié le vendredi 25 mai 2012   |  AIP






Enseignement supérieur / Passation de charges à l`INP-HB: le nouveau Directeur général, Koffi N’Guessan installé
Mercredi 9 novembre 2011. Yamoussoukro. Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny (Inp-HB). Pr Coulibaly Pana, Directeur de l’administration et des ressources humaines au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique préside la cérémonie de passation des charges. MM. Koffi N’Guessan (DG) et Sangaré Moustapha Karam (DGA) prennent les commandes de la prestigieuse école


Yamoussoukro – La multinationale Schlumberger, firme leader mondial des services pétroliers dans le domaine de l’exploration et de la production, a, à titre gracieux, offert, jeudi, à Yamoussoukro, cinq logiciels de pointe PETREL d’un coût estimé à quatre millions de dollars US à l’école supérieure de Mines et Géologie de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.

Rappelant les circonstances de signature de ce partenariat, le directeur de cette école, Dr Yao Alphonse, révèlera que c’est le 07 décembre 2011 que la société Schlumberger a eu un premier contact avec la direction, proposant l’acquisition de son logiciel de pointe PETREL.

« Schlumberger a décidé d’aller au-delà de sa décision initiale pour nous offrir non plus un mais cinq logiciels couvrant toute l’activité pétrolière moderne. Ce sont PETREL (géophysique, géologie et ingénierie de réservoir); ECLIPSE Black Oil (simulation réservoir) ; TECHLOG (pétrophysique et interprétation de diagraphie) ; OFM (ingénierie réservoir de production, étude de champ et courbes de déclin ; et PIPESIM (ingénierie de production, simulation d’écoulement dans les puits et pipelines) », a expliqué le directeur de cette école.

Dr. Yao Alphonse s`est engagé à faire en sorte qu’après le stage de formation de l’équipe multidisciplinaire des enseignants de l’INP-HB, accordé par Schlumberger, les meilleurs techniciens et ingénieurs, seront formés dans le strict respect des clauses de la convention signée. Puis, il a révélé que, dans un esprit de partage scientifique, les autres écoles de l’INP-HB doivent être associées à l’utilisation de ces logiciels, notamment dans le cadre du concours sous-régional d’optimisation informatique des capacités du logiciel PETREL (Ecole supérieure d’industrie, ESI), et dans le traitement et la simulation des données hydrologiques, hydrogéologiques et hydrauliques(ESI), sans oublier les départements de spécialité dans le cadre de programmes de Recherche-Développement.

Le premier responsable de l`INP-HB, Dr. Koffi N’Guessan, a salué la double action de recrutement d’élèves de l’école supérieure d’industrie (ESI) et de l’école supérieure des mines et géologie, en tant que cadres de Schlumberger et, ensuite, la remise de dons de logiciel, de plus de 4 millions de dollars US. "C’est le signe de la confiance retrouvée en la Côte d’Ivoire, et cela concrétise la vision du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui est une association plus étroite entre le secteur privé et les établissements de formation, en vue de relever le niveau des enseignements et d’améliorer significativement le taux d’insertion professionnelle des jeunes diplômés", a expliqué Dr. Koffi N’Guessan.

Puis, il a à son tour exhorté enseignants et élèves à utiliser avec responsabilité les logiciels mis à leur disposition par le partenaire Schlumberger. Au nom du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le sous-directeur des Hydrocarbures a fait savoir que "la signature de partenariat entre l’INP-HB et la société donatrice est un évènement majeur qui vient davantage renforcer le label de l’INP-HB".

"Le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie ne peut que soutenir et encourager de telles actions", s’est-il réjoui, conseillant aux bénéficiaires de bien prendre soin des outils de travail et d’en faire bon usage. A sa suite, le directeur général-Afrique de l`Ouest à Schlumberger, Eké-Eké, a indiqué que "partout où Schlumberger est installée, elle fait tout pour apporter un appui en ouvrant à certaines personnes des occasions de se former à l’étranger et faire partager ses connaissances aux autres, ensuite.

"Certains enseignants peuvent être formés par nous, tout comme nous pouvons faire intervenir nos experts sur le matériel que nous vous offrons; nous souhaitons que ce partenariat dure le plus longtemps possible", a-t-il formulé, peu avant la visite du matériel installé.

 http://news.abidjan.net/h/434157.html
Yamoussoukro : Une délégation d`Africains visite l’INP-HB
Publié le vendredi 23 mars 2012   |  AIP




Yamoussoukro – La direction de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro a reçu jeudi, une délégation de sept membres venus de Mozambique, de l’Ouganda, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de Gambie, du Libéria et de la Sierra Leone qui a découvert les nombreuses potentialités de formation qu’offre cet institut.

Les hôtes de l’INP-HB qui ont visité toutes les installations de formation, les fermes expérimentales agropastorales, la cité d’hébergement des étudiants, etc. et ont dit être émerveillés.

« J’ai visité l’INP-HB. J’ai découvert beaucoup de potentialités dans cet institut. Je suis émerveillé. Quand je retournerai au Cap-Vert, je rendrai compte aux autorités Cap-Verdiennes et même le ministre de l’Agriculture…Avant de venir ici, j’ai eu l’opportunité de discuter avec des administrateurs d’universités privées qui seraient aussi intéressés par une coopération à la fois avec l’Ecole de statistiques et l’INP-HB », a dit Antonio Duarte, président de l’Institut national de statistiques (INE) du Cap-Vert, membre de la délégation.

Pour le directeur de l’INP-HB, Koffi N’guessan, cet institut devrait être un instrument pour tous les pays d’Afrique. « A nos hôtes, nous avons montré ce que nous avons et nous leur disons que cet instrument est à leur disposition pour continuer à régler les problèmes de l’agriculture, des travaux publics, de management. L’idée pour notre pays, c’est de partager. Et nous avons à cœur de partager ce que nous avons avec nos frères », a indiqué M. N’guessan.

Selon lui, dans une grande école internationale comme l’INP-HB, il rêve d’avoir d’ici trois à quatre ans plusieurs nationalités, et pour cela, il s’engage à se battre pour que des enseignants soient formés à enseigner en Anglais, en Portugais, etc.

Les hôtes de l’INP-HB ont mis à profit leur séjour de 48 heures dans la 'cité des lacs' pour faire des visites touristiques à la Basilique Notre Dame de la Paix, au lac aux caïmans, dans les hôtels Président et des Parlementaires.

(AIP)
zgrp/cmas

http://news.abidjan.net/h/429858.html 
Inp-HB de Yamoussoukro en ruines : Koffi N’Guessan, le sauveur ?
Publié le jeudi 10 novembre 2011   |  Nord-Sud




La passation des charges à l’Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny (Inp-HB) s’est déroulée, hier, à Yamoussoukro. Sous la supervision du Pr Coulibaly Pana, directeur de l’administration et des ressources humaines du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. C’est à MM. Koffi N’Guessan et Sangaré Moustapha Karam, respectivement directeur général (Dg) et directeur général adjoint (Dga) que revient la lourde tâche de remettre à flot la prestigieuse école. Pour le réussir, M. Koffi N’Guessan, le nouveau Dg, qui dirige désormais à la fois l’Inp-HB et l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea) a décliné sa vision en 5 axes. Il ambitionne renforcer et diversifier l’offre de formation initiale et professionnelle, développer les pôles de recherche scientifique et technologique au sein d’une technopole. Aussi souhaite-t-il l’adhésion de l’ensemble du personnel pour que cette vision débouche sur l’élaboration et l’adoption d’un plan stratégique de développement consensuel de l’Inp-HB. Auparavant, Guéi Alphonse, l’ex-Dga qui assurait l’intérim du Pr Ado Gossan Innocent absent avait fait un bilan, mais aussi sur ce qu’il a fait en tant que Dga. Il a relevé au passage que le Dg sortant et lui-même ont été nommés par décret, allusion faite à l’arrêté ministériel qui met fin à leurs fonctions. « L’administration est un lieu de changement permanent. Aussi, lorsqu’on est nommé à un poste de responsabilité, doit-on se dire qu’on est en mission et qu’un jour ou l’autre, il faudra bien partir pour laisser la place à quelqu’un d’autre. Les passations de charges ne devraient donner lieu à aucune animosité, mais plutôt à une collaboration franche et sincère », a déclaré M. Coulibaly Pana.

Ousmane Diallo à Yamoussoukro
 
Passation de charges à l’INP-HB de Yamoussoukro / Dr Koffi N’Guessan, nouveau DG par intérim : "Nous réussirons à bâtir notre rêve commun"
Publié le jeudi 10 novembre 2011   |  Ministères


Enseignement supérieur / Passation de charges à l`INP-HB: le nouveau Directeur général, Koffi N’Guessan installé
Mercredi 9 novembre 2011. Yamoussoukro. Institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny (Inp-HB). Pr Coulibaly Pana, Directeur de l’administration et des ressources humaines au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique préside la cérémonie de passation des charges. MM. Koffi N’Guessan (DG) et Sangaré Moustapha Karam (DGA) prennent les commandes de la prestigieuse école
une légende


Le mercredi 9 novembre 2011, le Directeur de l’Administration et des Ressources Humaines, COULIBALY Pannan Souleymane, a installé dans ces fonctions de Directeur Général par intérim, Dr Koffi N’GUESSAN, à l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro. Au terme de la cérémonie de passation, le nouveau promu a lu une allocution pour définir sa vision et son abnégation à sortir cet illustre établissement de la situation dramatique dans laquelle il est à ce jour. Il n’a surtout pas manqué de lancer un appel à tout le personnel pour l’aider dans la nouvelle.


«…. Nos premiers sentiments sont une expression de profonde gratitude à Monsieur le Président de la république, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à Monsieur le Premier Ministre, Son Excellence Guillaume SORO et à Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Monsieur CISSE Ibrahima pour leur choix porté sur notre modeste personne.

Nous aimerions également remercié, Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement, pour son soutien, manifesté par la présence de son Directeur de Cabinet, à cette cérémonie.

Mesdames et Messieurs,

Etant données l’importance de l’éducation et de la formation dans la vision du Président de la république et les attentes des populations dans ces domaines, nous mesurons l’ampleur des nouvelles responsabilités qui nous sont confiées.

En effet, l’objectif du Président de la République est de faire des Universités et des Grandes Ecoles des centres d’excellence pour la formation des élites de ce pays ainsi que de notre sous-région, en vue d’améliorer significativement les performances scientifiques dans les secteurs de pointe, porteurs en termes de valeur ajoutée.

Dans cette vision, l’INP-HB, par la diversité et la qualité de ses filières continuera de jouer un rôle déterminant. Il a été relevé avec satisfaction que les élèves sortis de cet institut contribuent avec compétence et efficacité au développement économique, social et technologique de notre pays

Mesdames et Messieurs,

C’est donc ici le lieu de rendre un vibrant hommage à nos illustres prédécesseurs qui ont travaillé avec abnégation pour perpétuer la qualité de cette formation. Nous vous associons le DGA ici présent à cet hommage pour avoir su garder l’Institut durant les moments difficiles.

Permettez-nous également de saisir cette occasion pour saluer et féliciter l’ensemble des personnels, enseignants-chercheurs, techniciens et administratifs, pour le travail accompli et pour leur fidélité à l’institution.

Nous avons aussi une pensée profonde pour l’ensemble des élèves qui, malgré les difficultés liées à la crise, continuent de manifester leur confiance en choisissant de poursuivre leur étude à l’INP-HB.

Mesdames et Messieurs,

Notre vision pour cet institut dans les années à venir se résume en l’idée suivante : « devenir un creuset scientifique majeur soutenant le développement économique et technologique de la Côte d’Ivoire »

Cette vision se décline en cinq axes :

- Renforcer et diversifier l’offre de formation initiale et professionnel ;
- Développer des pôles de recherche scientifique et technologique au sein d’une technopole ;
- Adapter le mode de gouvernance pour accroître nos performances ;
- Créer des partenariats productifs, dans ce contexte de mondialisation ;
- Rendre le cadre de vie et de travail ainsi que l’environnement écologique, agréable et attrayant.

L’adhésion de l’ensemble du personnel à cette vision doit déboucher sur l’élaboration et l’adoption d’un plan stratégique de développement consensuel de l’INP-HB afin de bénéficier dans sa mise en œuvre d’un soutien sans faille de l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires techniques et financiers.

Nous savons que l’INP-HB dispose de ressources humaines compétentes pour mener à bien cette rénovation. Pour cette raison, nous exhortons chacun à fournir davantage d’efforts afin qu’ensemble, nous méritions la confiance placée en nous par nos Autorités.

Dans cette mission, le soutien des autorités administratives, politiques et coutumières ainsi que celui de la population de la Région, sera indispensable afin de transformer cette ville de Yamoussoukro en une véritable technopole, au service du développement de notre pays et de l’Afrique de l’Ouest.

Le chantier est immense, des difficultés de toutes sortes se dresseront sur notre chemin mais grâce à la détermination de tous et de chacun, nous réussirons à bâtir notre rêve commun.

Vive l’INP-HB,
Vive l’Enseignement supérieur, porteur d’espoir et de progrès… »

 Le DG intérimaire annonce un plan stratégique de développement pour l’INP-HB de Yamoussoukro
Publié le jeudi 10 novembre 2011   |  AIP


Enseignement
© Ivoire-Presse par OD
Enseignement supérieur: hier fleuron des établissements de référence, SOS pour l`INPHB de Yamoussoukro
Yamoussoukro, octobre 2011. L`Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB), né sur les cendres de l`Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP) est en état de délabrement avancé...



Yamoussoukro - Le directeur général (DG) par intérim de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, Koffi N’Guessan, a annoncé mercredi, lors de sa prise officielle de ses fonctions, la mise en place d’un plan stratégique de développement consensuel, pour permettre à l’institut de mener à bien sa mission de formation de cadres qualifiés et performants.

M. Koffi N’Guessan succède à Ado Gossan dont on n’a plus de nouvelles depuis la fin de la crise postélectorale, le 11 avril.

La passation des charges entre Dr Guéi Alphonse qui cumulait les fonctions de DG intérimaire et de DGA et M. Koffi N’Guessan s’est déroulée sous la supervision du directeur de l’administration et des ressources humaines du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Coulibaly Pana Souleymane, représentant le ministre Cissé Ibrahim.

Dr Guéi Alphonse a fait le point des dossiers traités, ceux à traiter, des urgences, des ressources humaines et matérielles, et donné les perspectives pour l’institut.

Au plan financier, M. Moro Adama Ouattara a été chargé du bilan du budget qui se chiffre à environ huit milliards de francs CFA.

"Faites tout pour éviter la fermeture de l’INP-HB pour réhabilitation, à l’instar des universités", a conseillé Dr Guéi au DG intérimaire.

M. Coulibali Pana Souleymane, au nom du ministre Cissé Ibrahim, a rassuré sur l’avenir de l’INP-HB, indiquant qu’il ne sera point fermé, les concours d’entrée étant déjà ouverts, a-t-il ajouté.

Puis, il a donné les conseils d’usage au nouveau DG après avoir félicité le sortant et le responsable financier pour la clarté de leurs bilans.

"Mon cher Koffi N’Guessan, il te faut t’attaquer aux problèmes d’urgence pour gagner la confiance des gens. Il te faut rassurer tout le monde, avoir de l’humilité en allant vers tous", lui a-t-il dit.

Pour le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la vérité doit guider le DG intérimaire.

"Votre boussole est la vérité… Il faut dédramatiser les changements et les pertes de fonctions. Tout relève de la volonté de Dieu, car rien n’est acquis définitivement… Avec l’aide de Dieu et de ceux qui veulent nous aider, les choses iront bien et l’INP-HB ne sera pas fermé", a-t-il insisté tout en recommandant au personnel de ne rendre compte qu’au seul DG et non au ministre directement.

Le nouveau DG par intérim de l’INP-HB est aussi directeur de l’Ecole nationale de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan, indique-t-on.
Créé par le décret N°96-678 du 04/09/1996, l’INP-HB relève de la fusion et restructuration de l’Institut national supérieur de l’enseignement technique (INSET), de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA), de l’Institut agricole de Bouaké (IAB) et de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP).

La création de cet ensemble d’écoles nationales supérieures obéit à des objectifs liés à l’harmonisation des politiques de formation menées dans ces établissements, la rationalisation de la gestion de ces écoles, l’amélioration de la qualité des enseignements et à la réalisation de l’adéquation entre la formation et l’emploi, rappelle-t-on.

Institut national polytechnique Houphouët Boigny: Dr Koffi N’guessan succède à Ado Gossan
Publié le vendredi 11 novembre 2011   |  Le Mandat




Anciennement directeur de l’Ecole nationale des statistiques et de l’économie appliquée (Ensea), à l’Inp-HB de Yamoussoukro, Dr Koffi N’guessan, a été nommé par arrêté ministériel n° 171/Mesrs/Cab du 31 Octobre 2011, à la tête de l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny. Le directeur de l’administration des ressources humaines au ministère de l’enseignement supérieur, M. Coulibaly Panan Souleymane, a procédé hier, mercredi 9 novembre, sur instruction du ministre Cissé Ibrahima Bacongo, à la passation de charges. Après lecture du rapport administratif et pédagogique de l’équipe sortante par M. Guéi Alphonse, le sous-directeur des finances, M. Moro Adama Ouattara, s’est fait fort d’exposer une communication sur les finances. Il a indiqué qu’au niveau du budget 2011, 73% du titre 1 et 26% du titre 2 ont été exécutés. M. Coulibaly Panan a tenu à féliciter et rendre un hommage à l’équipe sortante, en général, et singulièrement au Dga, Guei Alphonse, assurant l’intérim du Dg sortant, pour son courage et surtout pour avoir assuré la continuité des services de l’Institut. « Lorsqu’on est nommé à un poste de responsabilité, on doit se dire qu’on est en mission et qu’un jour, il faudra bien partir pour laisser la place à un autre. (…) Car, les hommes passent mais l’administration reste », a-t-il dit. Cette cérémonie avait un double caractère. Il s’agissait notamment d’une passation entre M. Guéi Alphonse, directeur général adjoint (Dga) assurant l’intérim du Prof. Ado Gossan, directeur général sortant et M. Koffi N’guessan, Dga. Une autre a eu lieu entre M. Guéi Alphonse, directeur général adjoint sortant et M. Sangaré Moustapha Karam, Dga entrant. Pour le nouveau patron de l’Inp, un défi majeur à relever s’impose à son équipe et lui « l’Inp-HB doit devenir un creuset scientifique majeur, soutenant le développement économique et technologique de la Côte d’Ivoire ». C’est pour cette raison qu’il s’est engagé à renforcer et diversifier l’offre de formation initiale et professionnelle ; développer les pôles de recherche scientifique et technologique au sein d’une technopole ; créer des partenariats productifs ; rendre le cadre de travail agréable et adapter le mode de gouvernance pour accroître les performances. Il convient de signaler que cette cérémonie de passation s’est faite sous la supervision de l’étude de Me Amon Roger Djadji et du Prof. Séka Pierre Roch, directeur de cabinet du ministre du Plan et du Développement.
Olivier Yao

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire