vendredi 24 novembre 2017

LES CHOSES LES PLUS DESIRABLES !

Pannes, impuissance, troubles ou dysfonctions érectiles, … Une réelle souffrance !

Marie Tapernoux Publié le - Mis à jour le
Love & Sex La chronique de notre sexologue, Marie Tapernoux.
"Je viens vous voir car cela fait 8 mois que je n’arrive plus à garder mon érection … je ne sais plus quoi faire ! Cela a commencé par des pannes ponctuelles puis, progressivement, c’est devenu systématique. J’ai lu beaucoup de choses sur internet mais rien n’y fait… et cela s’empire avec le temps. Ma compagne essaye de me rassurer mais je sens bien qu’elle souffre de la situation. Et moi, je vois bien que je ne la comble plus… ".
Voici un exemple type de ce que j’entends régulièrement en consultation : impuissance, panne, pertes d’érection, troubles érectiles, … Autant de mots pour décrire cette difficulté qui touche plus d’un homme sur dix et qui impacte tant la personne elle-même, que le conjoint et le couple.
Car si une vie sexuelle épanouie permet aux deux partenaires de se sentir proches, complices et amoureux, les difficultés sexuelles telles que les dysfonctions érectiles vont, quant à elles, provoquer une incompréhension, une perte de confiance en soi, une anxiété d’anticipation, du mal-être et donc de la distance au sein du couple.
Concrètement, les troubles de l’érection consistent en l’incapacité d’obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour l’accomplissement de l’acte sexuel et ce pendant une période de +- 6mois. Des " pannes occasionnelles " ne rentrent donc pas dans cette définition … rassurez-vous ! Mais elles peuvent toutefois être le signe que quelque-chose coince malgré tout.


Quelles en sont les causes ?

Malheureusement, elles sont nombreuses : le surpoids, le tabagisme, l’abus d’alcool, la consommation de drogues, l’hypercholestérolémie, le diabète, l’hypertension artérielle, les problèmes de prostate, la dépression, le stress, … et cela ne s’arrange pas avec l’âge malheureusement puisque les risques augmentent nettement à partir de 40 ans. Par ailleurs, l’angoisse de performance, un contexte particulièrement difficile ou encore des problèmes liés au couple expliquent également l’apparition de ce phénomène.
Les conséquences sont quant à elles clairement significatives : perte de confiance en soi, sentiment de virilité nettement diminué, peur d’être jugé, déprime pouvant aller jusqu’à la dépression, rupture avec le partenaire, évitement de la relation conjugale… un réel cercle vicieux qui se met en place plus rapidement qu’on ne l’imagine.
Et pourtant seulement 25% des personnes qui souffrent de cette dysfonction osent consulter et en parler à un professionnel. Il est clairement difficile d’aborder le sujet mais c’est en étant réellement accompagné que l’on peut déconstruire ce cercle vicieux, inverser le processus vers un cercle vertueux.



Comment ?

Par un suivi médical si des causes organiques sont identifiées par le médecin ainsi que par un soutien sexo-thérapeutique afin d’agir sur les angoisses, sur la perte de confiance en soi, sur les pensées obsédantes ainsi que sur les comportements inadéquats adoptés depuis l’apparition du trouble érectile.
Le thérapeute pourra, au travers d’un climat de confiance, de confidentialité et par la proposition d’outils concrets, permettre à la personne de prendre le dessus sur la dysfonction érectile, retrouvant progressivement confiance en elle, en ses capacités à prendre et à donner du plaisir, sans anticipation ni angoisse de performance. C'est également un temps où d'autres questions peuvent émerger telle que la sexualité au sein couple, la routine avec les années, l'importance d'entretenir le désir sexuel, ...

Et la "petite pilule bleue" ? 

Prescrite par un médecin, et après examens médicaux, elle peut aider le patient à ressentir, à nouveau, de meilleures érections … à condition, du moins, de bien respecter le timing dans la prise de ce traitement (timing qui varie selon les catégories de traitements). Cela aura pour effets bénéfiques de reprendre un peu confiance en soi mais sans réellement agir en profondeur sur les causes d’ordre psychologiques, comportementales ou conjugales. Par ailleurs, un autre phénomène peut alors se mettre en place : celui de la dépendance médicamenteuse. L’homme associera, en effet, son érection à cette prise de médicament et non à ses performances personnelles...

Ne gardez pas votre souffrance pour vous...

Alors s’il est vrai qu’aborder le sujet des troubles érectiles est difficile, il serait pourtant dommage de faire partie des 75% des personnes qui gardent leur souffrance pour eux, d’autant plus que celle-ci augmentera avec les mois et années. Et croyez-moi, l’impact de cette souffrance est bien plus important que la difficulté à pousser les portes d’un professionnel … alors n’attendez-pas … conseil d’une sexologue.
Marie Tapernoux http://www.lalibre.be/lifestyle/love-sex/pannes-impuissance-troubles-ou-dysfonctions-erectiles-une-reelle-souffrance-5a1711cbcd707514e8e3100c

Cabinets médicaux: les Suisses plutôt contre une limitation

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Selon le Baromètre des hôpitaux et cliniques de H+, près de la moitié (48%) des Suisses sont opposés à une limitation des nouveaux cabinets médicaux (image symbolique).
Keystone/CHRISTIAN BEUTLER
(sda-ats)
Selon le quatrième baromètre de H+, une majorité des sondés est opposée à la limitation de l'ouverture de nouveaux cabinets médicaux. Il est question d'une telle limitation dans la révision partielle de la loi sur l'assurance maladie.
48% des personnes interrogées sont tout à fait ou plutôt opposées à une telle limitation. 36% y sont tout à fait ou plutôt favorables. C'était la première fois que le baromètre de H+ abordait cette thématique, a indiqué lundi l'association nationale des hôpitaux dans un communiqué.
Indépendamment de leur position sur la limitation des admissions, quatre cinquièmes des sondés retiendraient la qualité des cabinets médicaux comme critère. Le nombre des cabinets existants et leur coût sont considérés comme des critères judicieux par deux tiers des interviewés.
La grande majorité (70%) estime que c'est aux cantons de décider de la limitation des admissions. Le rôle du marché est lui moins tranché: 45% pensent qu'il faut le laisser faire, 49% non. Seuls 37% aimeraient que les caisses aient leur mot à dire.
Libre choix du médecin
L'importance moindre accordée au libre choix du médecin et de l'hôpital depuis le premier sondage ne s'est pas confirmée en 2017, explique H+. 93% des sondés se déclarent plus ou moins nettement en faveur de la liberté de choix, soit 19% de plus qu'en 2016. Seuls 7% concéderaient aux caisses maladie le droit de décider au préalable (-18%).
L'écrasante majorité (94%) juge que les coûts de la santé sont une lourde charge pour la classe moyenne. Si, dans l'ensemble, les personnes interrogées sont satisfaites de l'actuelle répartition des ressources, elles sont plus disposées que l'année dernière à réduire les moyens dans certains domaines, par exemple les cliniques de réadaptation ou les hôpitaux universitaires.
Importance d'une offre régionale
Un hôpital régional reste un voeu de la plupart des sondés, mais l'offre ne doit pas nécessairement être complète. Des prestations régionales sont surtout souhaitées pour les urgences, les accouchements et les traitements ambulatoires récurrents.
Pour les traitements de plusieurs semaines en réadaptation et les séjours en psychiatrie, les Suisses sont prêts à se déplacer plus loin: 88% considèrent un trajet d'une heure ou plus acceptable. Pour une intervention chirurgicale de routine, ils sont 63%.
Comme l'an passé, près de quatre sondés sur cinq (77%) estiment qu'il appartient prioritairement aux spécialistes de décider s'il y a lieu d'effectuer un traitement très coûteux à la charge de la caisse maladie. Ils sont par contre plus nombreux (64%, +5) à penser que le médecin de famille doit participer à la décision.
L'enquête a été menée par l'institut gfs.bern entre le 12 et le 28 juin auprès de 1200 personnes dans l'ensemble de la Suisse.
https://www.swissinfo.ch/fre/cabinets-m%C3%A9dicaux--les-suisses-plut%C3%B4t-contre-une-limitation/43619444

Peut-on vider la démocratie d’une partie de sa substance pour la protéger ?

Une opinion de Dave Sinardet Publié le - Mis à jour le
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Opinions Ou doit-on autoriser l’usage des libertés démocratiques à ceux qui veulent les fouler aux pieds ? Tel est le dilemme que posent les débats actuels sur les cordons, médiatiques ou sanitaires. Une opinion de Dave Sinardet, professeur de sciences politiques à la VUB et à l'Université Saint-Louis. 

Jeudi, cela faisait exactement 25 ans que la Flandre a connu son premier dimanche noir. C’était la percée du Vlaams Blok, qui avait convaincu un flamand sur dix lors des élections nationales. Cela signifie également plus d’un quart de siècle de cordon sanitaire. Mais le débat à ce sujet s’est largement tari au cours des dix dernières années, plus exactement depuis les communales de 2006 à Anvers, lorsque le Vlaams Belang, bien qu’encore en légère progression, a cessé d’être le plus grand parti, dépassé par le SPA de Patrick Janssens. Si Filip Dewinter n’avait pas reçu cette gifle symbolique, le cordon aurait probablement été rompu dans certaines petites communes. Lorsque, par après, le nombre d’électeurs du Belang s’est mis à fortement diminuer, le débat sur le cordon sanitaire semblait définitivement devenu sans objet. Seulement, au cours des derniers mois, il est revenu sur le tapis.

Quelles limites ?
C’est que le Vlaams Belang reprend du poil de la bête dans les sondages, que des politiciens comme Donald Trump, Marine Le Pen ou Geert Wilders ont le vent en poupe, que des membres éminents de la N-VA laissent planer le doute sur d’éventuelles collaborations avec le Vlaams Belang et que certains politologues déclarent que le cordon est dépassé. Je suis régulièrement cité comme un de ceux-là.
En ce qui me concerne, cela me paraît pour le moins une interprétation très libre et sans nuances de ma position dans le débat philosophico-politique qui se cache derrière cette histoire de cordon. La question fondamentale est de savoir si une démocratie libérale doit mettre des limites aux principes qui la sous-tendent lorsque des forces viennent la menacer. Peut-on vider la démocratie d’une partie de sa substance pour la protéger ? Ou doit-on au contraire autoriser l’usage des libertés démocratiques à ceux qui veulent s’en prendre à ces mêmes libertés ? Là est tout le dilemme.
Sur le plan des principes, j’estime que les démocraties ont droit à la légitime défense. En pratique, il y a d’ailleurs peu de pays où les libertés démocratiques sont totales. Mais c’est seulement à partir de là que les choses se compliquent : sur quelle base mettre des limites et jusqu’où peuvent-elles aller ?


Interdire ?
Pour commencer avec la dernière question, une des options plus extrêmes est l’interdiction de mouvements et de partis politiques. C’est ce qu’on a fait en Allemagne avec la droite et la gauche extrêmes à l’issue de la seconde guerre mondiale. On peut aussi restreindre la liberté d’expression. C’est ce que la N-VA a proposé l’été dernier pour les "collaborateurs du terrorisme" qui soutiennent le jihadisme. Le procès intenté au Vlaams Blok (via les trois ASBL liées au parti) au nom de la loi contre le racisme était une initiative du même ordre, même si elle a effectivement abouti à la liquidation du Vlaams Blok, vite remplacé par le Vlaams Belang. Une variante moins sévère est le déploiement d’un cordon médiatique : pas d’interdiction légale dans ce cas - le parti peut toujours délivrer son message via ses propres canaux - mais les mass media ne lui donnent aucun accès. Ce cordon a cédé dans une large mesure chez les médias flamands dès le milieu des années 90, mais chez leurs pendants francophones il est toujours d’application, notamment parce qu’ils n’ont jamais été confrontés avec un phénomène d’extrême droite vraiment populaire (et parce que certains y voient la preuve de l’efficacité d’un tel cordon).
À l’ère des réseaux sociaux, et vu que beaucoup de Belges francophones regardent la télévision française où Marine Le Pen apparaît régulièrement, on peut se demander dans quelle mesure ce cordon médiatique francophone existe encore réellement. D’ailleurs, depuis la victoire de Donald Trump, il est aussi ouvertement remis en question. En tout cas, toutes ces approches me semblent assez problématiques, entre autres parce qu’elles risquent d’empêcher de parler de certains problèmes sociétaux et d’y donner des solutions alternatives, comme cela a été le cas avec l’immigration.


Exclure du pouvoir ?
Cependant, on peut très bien estimer que la liberté d’expression est sacrée, y compris pour des idées extrêmes incompatibles avec l’État de droit, tout en voulant empêcher la mise en œuvre de ces idées. Là, on arrive à la philosophie sous-tendant le cordon sanitaire qui, selon moi, est bel et bien légitime. Reste à savoir à quels critères les partis devraient répondre pour qu’on puisse, sur une base éthique, les exclure a priori de toute participation au pouvoir.
Il va de soi que ceux-ci doivent être très étroits. Mais il y a de bonnes raisons de penser que le Vlaams Blok répondait à de tels critères. Notamment certains aspects de son fameux programme en 70 points étaient en totale contradiction avec une série de principes essentiels de l’État de droit. Aujourd’hui, il est plus difficile de trouver au Vlaams Belang des points de vue officiels qui justifieraient une telle exclusion de principe. On peut toujours arguer que le parti n’a pas changé fondamentalement, vu qu’il compte toujours en son sein les mêmes figures de proue. En plus, comme on l’a vu cette semaine écoulée, certaines de ces figures s’affichent sans complexes aux côtés de politiciens appartenant ouvertement à la droite la plus extrême et la plus violente comme ceux d’Aube dorée en Grèce, le parti le plus extrême d’Europe selon les mots de l’ancien président du Belang, Frank Vanhecke. Et si on peut noter que la direction du parti a clairement pris ses distances, elle le fait surtout en invoquant avant tout des arguments stratégiques. "Nous n’avons rien à voir avec ces gens parce qu’avec eux, on n’est pas fréquentable", a résumé Gerolf Annemans. Les divergences de vues et les conflits au sein du parti ont toujours porté davantage sur des questions stratégiques que sur des questions de fond ou d’idéologie. Mais la question est plutôt de savoir si ce sont des preuves suffisantes pour pouvoir exclure par principe un parti.
On risque vite d’arriver à des procès d’intention du type : "Vous dites que votre parti a changé mais nous ne sommes pas dupes."


Refuser toute alliance ?
Cependant, estimer qu’il n’y a pas suffisamment de raisons pour exclure par principe un parti donné du pouvoir, ce n’est pas du tout la même chose que de décréter que ce parti doit prendre part au pouvoir. Et, donc, que le cordon sanitaire tel qu’il existe actuellement devrait être rompu. Parce que c’est là que réside le plus grand malentendu : le cordon dont on parle dans le débat politique belge est tout simplement le constat qu’aucun parti n’a envie de gouverner avec le Vlaams Belang. Et tant que ces autres partis arrivent à former une majorité, cela ne pose aucun problème ni éthique ni démocratique. Tout parti a le droit d’estimer qu’un autre mouvement est trop éloigné de ses propres valeurs et de ses propres points de vue pour qu’il soit possible de former une coalition avec lui.
C’est ainsi que le chef de groupe N-VA à la Chambre, Peter De Roover, a déclaré récemment que la N-VA maintenait un cordon sanitaire contre le PS, sauf si ce parti voulait réaliser le confédéralisme. Par contre, démocratiquement il est important que tous les partis déclarent avant les élections quelles sont les autres formations avec lesquelles ils ne veulent en aucun cas former une coalition. Parce que c’est là une information essentielle pour l’électeur qui s’apprête à aller déposer son bulletin dans l’urne.

--> Dave Sinardet publie une opinion dans "La Libre" un samedi sur deux

Etre la femme la plus aimée du monde... c'est loin d'être simple !

E.W. Publié le - Mis à jour le
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C'est tout le thème du nouveau film de Radu Mihaileanu, le réalisateur du "Concert" qui constate avec une réelle inquiétude que parler d'amour devient de plus en plus ringard ! Dans "l'Histoire de l'amour", il a voulu apporter de la douceur dans une époque durement perturbée.

Aujourd'hui, au cinéma sort "L'Histoire de l'amour", un très très vaste programme pour à peine deux heures de film ! Le réalisateur, Radu Mihaileanu (Le concert, la Source des femmes) a en fait adapté le premier livre best seller de Nicole Krauss en 2006, portant ce nom. Au-delà du côté pompeux du titre, reste une fresque historique autour d'un amour idéal qui nous emmène de Pologne aux Etats-Unis, du shtetl juif en temps de guerre au Brooklyn d'aujour'hui. Et même si le film fait des va-et-vient dans le temps et mélange les histoires, embrouillant un peu la compréhension, "L'histoire de l'amour" se veut être une énorme bouffée d'espoir qui'il tenait au coeur de Radu Mihaileanu de donner.
Entretien autour de l'amour, des promesses et de la passation familiale : dans le personnage central de Leo Gurski, joué par Derek Jacobi, il y a beaucoup de son père qui, "à 95 ans, a tout traversé : l’extrême-droite roumaine d’avant-guerre, le nazisme, un camp de concentration, le stalinisme, Ceausescu, l’immigration… À l’image du personnage de Léo qui a cette capacité à renaître grâce à l’amour, mon père est animé par l’amour des gens et de la vie. Il est capable de la folie et de la pitrerie la plus drôle parce qu’il a touché le fond et qu’il a toujours été sauvé du déluge par l’humour et l’amour des autres."
>> CONCOURS. Nous vous offrons 5x2 places pour aller voir "L'histoire de l'amour", cliquer ICI pour participer !


L'amour de nos jours, c'est vraiment compliqué!
On le désire, on le garde, on l'espère, on en veut mais on n'arrive plus à exprimer notre amour. L'amour de l'autre au sens large comme l'amour charnel, conjugal celui qui mène à une vie à deux ! On confond tout : les likes des réseaux sociaux avec de l'amour ; la société de consommation pousse l'individu à consommer et l'amour devient aussi une marchandise. Et quand on parle d'amour vrai, profond, vivant, vibrant... cela devient ringard. Dans le livre, comme dans ce film les uns et les autres se lancent sans détour vers l'amour, chacun à sa manière mais absolument !

Franchement, je suis en colère de l'état de l'amour aujourd'hui; de nos liens qui se distendent, de la relation à l'autre qui devient un frein, un ennemi et non une découverte qui nous enrichit. Cela me parle d'autant plus que j'ai été un émigré, j'ai été "l'autre" et jugé comme tel.
Quelle est pour vous l'image de l'amour ?
Mes parents très certainement. L'amour qu'ils se sont portés toute leur vie et celui qu'ils nous ont donné à moi et mon frère. Ils nous ont ouvert le monde avec les clés de l'humanité en quelque sorte, avec beaucoup d'intelligence, ils nous ont ouvert aux autres, ils nous ont montré la richesse de l'amour et surtout ils nous ont laissé faire en nous disant « va, tu es aimé » et c'est très rassurant d'avoir ainsi le dos couvert, on peut aller de l'avant, rencontrer des personnes qui ont cette même base et construire. C'est aussi ce que nous avons voulu faire avec nos enfants, ma femme et moi.
Derek Jacobi est Léo, Elliott Gould est Bruno
Dans le film, il est question de « La femme la plus aimée du monde », c'est une sacrée déclaration...
Bien sûr, mais on se l'est tous dit, on l'a tous pensé ! Tu es la femme de ma vie, je t'aime à jamais, cela parle à tout le monde. Aujourd'hui, l'amour est mis en danger parce qu'on en a peur, on pense que c'est de courte durée et qu'il faut s'en protéger en quelque sorte. Quelle tristesse... Pourtant le rêve n'a pas changé ! On a tous envie de connaître le grand amour mais on n'ose plus s'en donner les moyens et cela crée de la frustration et la frustration mène à une société déchirée... Et à des Trump.
Qu'avez-vous appris de plus sur l'amour au bout du compte ?

Beaucoup de questionnements. Au départ, je me suis dit que c'était une belle histoire mais peu à peu, j'ai tellement réfléchi à ce qui rapproche les gens et j'ai surtout vu ce qui les déchire. Je ne sais pas comment réparer, je n'ai pas trouvé de réponses mais le manque de générosité et la peur freinent tout. C'est aussi pour cela que le petit frère d'Alma a une vraie place dans le film : il croit être un Lamed Vovnik, l’un des 36 sages qui portent la Terre sur leurs épaules. En voulant agir du haut de ses 10 ans en 2006 comme un sauveur du monde, il est un message d'espoir. C’est triste, tendre et drôle, comme notre époque. Cela dit, j'ai l'impression que l'on arrive à la fin d'un cycle. Celui du tout à l'égo et de la vitesse... On sent, si on est à l'écoute, bruire la volonté d'être ensemble. A nouveau.
http://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/etre-la-femme-la-plus-aimee-du-monde-c-est-loin-d-etre-simple-582c6ea2cd70735194a29ae0

Dormir à deux peut virer au cauchemar

rédaction lifestyle Publié le - Mis à jour le






Psycho et bien-être Une fois que l'on a trouvé chaussure à son pied, il est naturel de vouloir dormir avec son partenaire. Toutefois, cela peut rapidement s'avérer plus compliqué que prévu. En effet, tout le monde n'a pas la même façon de dormir. Afin de ne pas empêcher l'autre de passer une bonne nuit de sommeil réparateur, il convient de respecter quelques règles.

Faire des compromis

Comme dans toute relation amoureuse, les compromis sont essentiels, y compris au moment de se coucher. "Il arrive fréquemment qu'une personne aime lire un livre pour trouver le sommeil, l'autre, au contraire, préférera écouter de la musique", explique Guy Meadows, spécialiste du sommeil pour Bensons for Bedset. Trouver un compromis sur le rituel à accomplir avant de s'endormir est l'une des premières clés de la réussite pour dormir ensemble. "Si cela ne fonctionne pas, on peut envisager d'utiliser des bouchons d'oreilles pour combattre la musique de l'autre, ou des masques pour les yeux afin de se protéger de la lumière utilisée par celui qui lit", continue-t-il. Bref, les astuces ne manquent pas pour faire plaisir à tout le monde.

Bannir la couette

A moins que vous soyez raccord sur le sujet, sachez que les femmes sont généralement plus frileuses que les hommes. Ainsi, elles auraient tendance à tirer la couette vers elles laissant les hommes dénudés sur le lit. De même, elles pourraient avoir envie de remonter la couette sur elles alors que les hommes, eux, beaucoup trop chaud. Pour éviter de se disputer, l'expert conseille l'utilisation de plusieurs couvertures. "Ces couvertures permettent à chacun de changer facilement la température selon ses besoins tout au long de la nuit", souligne-t-il.

Combattre les ronflements

Bien souvent, il arrive qu'un des deux partenaires se mette à ronfler et ce, alors qu'il croyait dormir silencieusement. Le Dr Guy Meadows recommande de changer la position sur laquelle la personne faisant du bruit a l'habitude de dormir. De même, il indique qu'éviter les sédatifs ou l'alcool peut limiter les ronflements. Si cela ne suffit pas, il faut alors consulter pour ne pas laisser le problème envenimer la relation.

Dormir séparément

Si vous avez tout essayé mais qu'il est vraiment impossible que vous dormiez ensemble, le docteur recommande d'envisager de dormir séparément. Loin d'être un aveu de faiblesse, opter pour cette décision pourrait au contraire sauver votre couple. "Il est rare de trouver deux personnes ayant les mêmes habitudes de sommeil donc partager un lit peut être un processus difficile et conduire à une privation de sommeil", poursuit le docteur. Cet expert met en garde contre les effets négatifs engendrés par un manque de sommeil. Risque de dépression, mauvaise humeur,  augmentation de maladies cardiaques, augmentation des rides ; autant de facteurs qui pourraient avoir un impact sur votre santé.












Honoré de Balzac: «Les grands événements de ma vie sont mes œuvres, et je ne puis vous raconter les difficultés à vaincre les sujets, car alors je ne les ferais pas.»







Travail

Pourquoi il faut taire ses projets

Vous avez un nouveau projet? Ne le dites à personne, conseillent les experts en motivation. Explications
A la question «Travaillez-vous à une œuvre actuellement?», John Steinbeck répondait invariablement: «Je ne parle jamais de ce que je suis en train de faire.» L’auteur du roman «Les raisins de la colère» avait-il raison de taire ses projets? Oui, si l’on en croit les experts en motivation.
En 1933, une équipe de psychologues a démontré que plus le nombre de personnes à connaître un projet est élevé, moins grandes sont les probabilités pour qu’il se réalise. Ce constat corrobore les observations faites par Peter Gollwitzer de l’Université de New York. Dans une expérience conduite en 2009, 163 participants ont été invités à coucher sur papier un objectif. La moitié d’entre eux a reçu comme consigne de garder secret son projet, l’autre moitié a été invitée à le communiquer.
Tous les participants ont disposé de 45 minutes pour se rapprocher de leur but, étant précisé que l’expérience pouvait être interrompue à tout moment. De manière intéressante, le groupe des «bavards» s’est arrêté après 33 minutes en moyenne, alors que les «taiseux» ont utilisé la totalité du temps imparti. Les «bavards» ont par ailleurs déclaré qu’ils avaient le sentiment de s’être rapprochés du but, alors que les «taiseux» ont eu le sentiment inverse. Pour eux, l’objectif était très loin d’être atteint.

Félicitations et regards admiratifs

Comment expliquer ce phénomène? «Lorsqu’une personne parle de ses objectifs avec son cercle social, son subconscient en vient à les considérer comme une réalité», dit Peter Gollwitzer. Autrement dit, parler de ses projets donne l’illusion d’être dans l’action. Cette confusion est imputable pour partie aux félicitations et aux regards admiratifs de notre entourage. Prenons par exemple le cas d’une personne qui annonce à sa famille et à ses amis qu’elle souhaite suivre des études de médecine. Elle récolte aussitôt un tonnerre d’applaudissements qui lui donne ce que les psychologues appellent un «sens prématuré d’accomplissement».
«Tout se passe comme si le fait d’avoir parlé de son idée donnait l’illusion d’avoir fait quelque chose», analyse André Muller dans «La technique du succès» (éditions Diateino). Et puisque nos amis satisfont, à peu de frais, notre besoin naturel de reconnaissance – celui qui annonce qu’il souhaite entamer des études de médecine passe déjà, aux yeux de son entourage, pour un futur médecin – nous éprouvons moins intensément le besoin de devenir ce que nous paraissons.

Le bavardage épuise le dynamisme

A ce phénomène s’ajoute le fait que le bavardage épuise le dynamisme qui doit conduire aux actes. «Lorsque je forme un projet consistant, il s’installe en moi un certain enthousiasme, dit André Muller. Tout se passe comme si je me gonflais de ce projet. Il se crée une sorte de pression. Je me sens comme poussé à faire quelque chose.» Cette pression est bénéfique car elle conduit le sujet à passer à l’action. Parler de ses idées et projets le libère cependant d’une partie de la pression qui l’exhortait à agir. Soulagé, apaisé, vidé de son dynamisme, l’individu qui a perdu son temps en palabres ne fait plus rien.
Les amis sceptiques nous aident-ils à passer à l’action? «Lorsque autrui ne me fait pas crédit, lorsqu’il n’accepte pas de me laisser paraître, en attendant que je sois, je suis découragé aussi radicalement, répond André Muller. En mettant en doute la réalisation de mon projet, il m’incite à en douter. Or l’homme qui réussit est celui qui ne doute pas et qui ne permet pas aux autres de douter.» Il ajoute que de nombreuses personnes trouvent immédiatement, lorsque quelqu’un envisage de faire un projet qui sort un peu de l’ordinaire, trente-six bonnes raisons de ne pas bouger.

Complexes d’infériorité

Ses propos font écho à ceux de Napoléon Hill. «Des milliers d’hommes et de femmes traînent toute leur vie des complexes d’infériorité parce qu’une personne bien intentionnée, mais étroite d’esprit, a détruit leur confiance en eux par ses opinions et ses moqueries.» Autrement dit et comme le relève avec justesse Henri Michaux, celui qui parle de lion à un passereau s’entend répondre «tchipp». Par conséquent, «n’écoutez pas ceux qui n’ont jamais investi ou qui ne sont jamais passés à l’action, conseille Napoléon Hill. En plus de vous décourager ils vous pousseront à… ne rien faire! Vous avez un cerveau et un esprit qui vous sont propres. Utilisez-les et sachez prendre seul vos décisions.»
A noter de plus que, dans certains cas, l’on se décourage tout seul en parlant des obstacles qui entravent la réalisation d’un projet. Honoré de Balzac a exprimé cette idée dans une correspondance adressée à Madame Hanska: «Les grands événements de ma vie sont mes œuvres, et je ne puis vous raconter les difficultés à vaincre les sujets, car alors je ne les ferais pas.»

Ne pas révéler ses intentions précises

Il est cependant des situations où un conseil avisé est nécessaire. Ainsi, l’avis de tiers dotés d’un savoir-faire spécialisé dans le domaine qui nous intéresse peut contribuer à l’édification d’un projet. Napoléon Hill conseille cependant de rester en toutes circonstances très vague sur ses plans et desseins, seul moyen de s’assurer que les interlocuteurs ne s’emparent pas de l’idée ou qu’ils ne la diffusent par simple négligence. «Adressez-vous à qui de droit discrètement, et sans révéler vos intentions précises, (car) si vous parlez trop librement de vos plans, vous aurez peut-être la mauvaise surprise de voir quelqu’un d’autre en profiter.» Il ajoute que certaines personnes, parce qu’elles «vous envient, prendront un malin plaisir à vous faire échouer.»
L’histoire regorge de tels exemples. Cecilia Payne, pour ne citer qu’elle, fut l’un des premiers astronomes à soutenir que les étoiles sont majoritairement composées d’hydrogène. En 1924, elle écrivit un article en ce sens qu’elle fit relire au professeur Henry Russell. Pas convaincu, celui-ci la dissuada de publier sa découverte. En 1929, il la publiera cependant lui-même, en s’attribuant tout le mérite. Moralité: parler, c’est bien. Agir, c’est mieux.

Nos précédents articles sur le monde du travail:

Cet article vous a été offert par: DS Automobiles
Photo de Bridoz.

 Les choses les plus belles et désirables de ce monde ne sont ni visibles
ni tangibles. Elles doivent être ressenties avec le coeur !




Photo de Bridoz.
Lorsque
ce vieil homme est décédé dans l'aile gériatrique d'une maison de
retraite d'une petite ville australienne, tout le monde a cru qu'il ne
laissait rien de valeur derrière lui.

Mais lorsque les infirmières ont fait la liste de ses maigres
possessions, elles ont découvert ce poème. Sa nature et sa qualité
étaient telles que le personnel de la maison de retraite en a fait des
photocopies, et qu'il a été distribué à tous les employés de l'hospice.


Une infirmière a même emmené une copie du poème à Melbourne. Depuis,
l'unique titre de gloire du vieil homme a été publié dans les éditions
de Noël de nombreux magazines australiens, ainsi que dans des magazines
traitant de la santé mentale. Ce poème simple mais éloquent a même été
transformé en diaporama.

Et ce vieil homme, qui n'avait rien de
plus à offrir au monde, est désormais l'auteur de ce poème "anonyme" qui
connaît un grand succès sur le web.

Vieil homme grincheux.

Que voyez-vous, infimières ? . . .. . .Que voyez-vous ?
À quoi pensez-vous.. . lorsque vous me regardez ?
À un vieil homme grincheux, . . . . . . pas très sage,
aux habitudes hésitantes .. . . . . . . .. et au regard perdu dans le lointain ?
Qui bave en mangeant .. . ... . . et ne répond jamais aux questions.
Qui, lorsque vous criez . . "J'aimerais que vous fassiez un effort !"
Semble ne pas réagir du tout . . . à toutes ces choses que vous faites.
Un homme qui perd . . . . . .. . . toujours une chaussette ou une chaussure ?
Qui, en résistant parfois . . . ... vous laisse faire ce que vous voulez,
pour le nourrir et le baigner . . . .et pour remplir ces longues journées ?
Est-ce que c'est à cela que vous pensez ?. . Est-ce que c'est ce que vous voyez ?
Alors ouvrez les yeux, infirmières. Car vous ne me voyez pas.
Je vais vous dire qui je suis . . . . .. Alors que je suis assis ici,
alors que je vous obéis, .. . . . alors que je mange ce que vous me donnez.
Je suis un enfant de dix ans . . J'ai un père, une mère,
des frères et des soeurs .. . . .. . qui tous s'aiment beaucoup.
Je suis un garçon de 16 ans . . . .. vif et motivé,
qui n'a qu'un espoir : rencontrer . . .. . . au plus vite celle qu'il aimera.
Je suis un futur marié de vingt ans . . . ..au coeur palpitant.
Je peine à me souvenir des voeux .. .. .que j'ai promis d'honorer.
Maintenant âgé de 25 ans . . . . .j'ai désormais des enfants.
qui ont besoin de mes conseils . . . et d'un foyer heureux et sûr.
À 30 ans, .. . . . . mes enfants grandissent vite,
unis comme les doigts d'une main . . .. par des liens qui devraient être durables.
À 40 ans, mes jeunes fils .. .sont devenus grands et sont partis,
mais ma femme est toujours à mes côtés . . pour voir que je ne leur en veux pas.
À 50 ans, à nouveau, .. ... des bébés jouent autour de moi,
À nouveau, il y a des enfants à la maison . . . . Ma bien-aimée et moi.
Le pire n'est plus à venir, il est déjà là . . . . Ma femme n'est plus.
Je me tourne vers le futur ... . . . . Je tremble de peur.
Car tous mes enfants ont désormais leurs .. . . propres petits.
Et je pense au temps qui passe . . . et à tout l'amour que j'ai reçu.
Je suis désormais un vieillard . . . . . . .. et la nature est particulièrement cruelle.
La vieillesse est une mauvaise blague . . . . . . . qui nous fait paraître stupides.
Le corps s'écroule .. .. . La grâce et la vigueur disparaissent.
Il ne reste plus qu'une pierre . . . là où autrefois j'avais un coeur.
Mais au fond de cette vieille carcasse . il reste un jeune homme, tapi dans l'ombre,
et de temps en temps . . . . . mon coeur épuisé s'emballe
lorsque je me souviens de tous les moments joyeux . . . . .. . Je me souviens aussi des moments douloureux.
Et j'aime et je vis . . . . . . . de nouveau ma vie.
Je repense à toutes ces années, bien trop peu nombreuses . . .. bien trop vite parties.
Et j'accepte ce triste état de fait . . . Rien ne dure éternellement.
Ouvrez donc les yeux .. . . . .. . . Ouvrez les yeux, et regardez bien.
Je ne suis pas un vieil homme grincheux .
Regardez de plus près . . . . et admirez .. .. . .. .... . MOI !!


Souvenez-vous de ce poème lorsque vous croiserez une personne âgée que
vous aurez envie d'ignorer, sans faire l'effort de chercher l'âme
d'enfant qui vit en son sein. Car un jour, nous aurons tous cet âge
avancé !

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Les choses les plus belles et désirables de ce monde ne sont ni
visibles ni tangibles. Elles doivent être ressenties avec le coeur !

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