vendredi 27 avril 2012

PPP DANS LE SECTEUR DE LA SANTE? CHU de Treichville / Laboratoire central : La proposition de privatisation divise #CIV2010

CHU de Treichville / Laboratoire central : La proposition de privatisation divise #CIV2010
Santé
CHU de Treichville / Laboratoire central : La proposition de privatisation divise
Publié le mardi 24 avril 2012   |  L'intelligent d'Abidjan




Au CHU (Centre hospitalier universitaire) de Treichville, le plus grand établissement sanitaire de Côte d’Ivoire, il y a deux laboratoires : le premier appelé Jean-Baptiste Mockey (JBM) est privé, le second nommé Laboratoire Central est public. Des sources au sein de l’établissement annoncent une privatisation probable de cette structure.

Le Laboratoire Central du CHU de Treichville pourrait être privatisé. L’information a été confirmée par plusieurs chefs de service de cet établissement sanitaire. Ces derniers qui ont voulu garder l’anonymat indiquent que tout est parti de la politique de gratuité complète décidée par le gouvernement au lendemain de la crise postélectorale. « La sur- fréquentation des établissements sanitaires et surtout du labo central ont provoqué une pénurie des réactifs et des pannes fréquentes des appareils. Mais, cela fait désormais du passé. Grâce à un service de maintenance de qualité, tout fonctionne parfaitement dans notre laboratoire et c’est là, on apprend que nous seront livrés à un privé », se plaint l’une de nos sources. Le problème pour eux, c’est l’identité du privé en question.

L’argent au cœur
des fâcheries
«Le CHU de Treichville fait face aux pannes récurrentes de ces machines, surtout celles du laboratoire en question. Et l’institut avait accumulé des dettes auprès des fournisseurs, car les factures pour des maintenances étant rarement honorées. Ceux qui sont responsables de cette privatisation, ne veulent pas entendre ce mot, ils préfèrent parler d’un partenariat privé-public», apprend-on du côté du CHU. «Certains responsables disent que l’argent qu’ils se font avec le labo JBM n’est pas suffisant, il faut donc accélérer les choses avec le Laboratoire Central », affirme un de nos informateurs. Ainsi, un partenaire avec qui le laboratoire travaille depuis quelques temps avance son désir de le reprendre entièrement à son compte. Il s’agit de M. Nanga Firmin qui exerce dans le domaine biomédical. « Il a promis équiper le laboratoire et s’occuper de tout ce qui est dépenses et recettes. Le problème, c’est que ledit partenaire n’a pas les moyens pour un épuipement à hauteur de 100 millions de FCFA. Il s’agit de prendre le matériel en leasing pour ensuite faire une grande plus-value et empocher des bénéfices substantiels », indique notre informateur. Depuis l’annonce de ce ‘’partenariat’’, ce sont des tractations à tout va. Malheureusement, le personnel est absolument contre ce projet où il affirme qu’il sera floué à la longue. « On nous a promis de nous reverser chaque 3 mois, 10 % des bénéfices issus des recettes. Mais, c’est avec les appareils du laboratoire qu’ils comptent débuter. On aurait voulu voir du matériel neuf acheté sur des bases transparentes pour débuter cette affaire », se plaint un de nos interlocuteurs. Ce dernier laboratoire public attire des convoitises et ce n’est pas la première fois qu’une tentative de privatisation voit le jour. Interrogé M. Nanga, directeur de Meditec a livré sa version des faits. Selon lui, il s’agit d’une cabale. «Il ne s’agit pas d’un appel d’offres de l’Etat. J’ai simplement dit aux autorités que j’étais prêt à donner gratuitement des appareils audit laboratoire. Simplement, je demandais une concession pour les travaux de maintenance. Cette proposition n’a pas été encore adoptée», indique-t-il. Et de poursuivre : «Je gène le mangement de certaines personnes. Ces coupeurs de route qui conduisent nos malades dans des cliniques en faisant croire que le laboratoire n’est pas fonctionnel ne veulent pas que je l’équipe, pour être privés de leur poule aux œufs d’or». «Faux», répliquent quelques laborantins. Toujours est-il que l’enquête se poursuit et nous attendons la réaction du ministre.
Olivier Guédé

 http://news.abidjan.net/h/432120.html



Le directeur du programme national de lutte réagit - Santé / Affaire “Bédiala : les malades de l’Ulcère de Buruli sans soins’’
Publié le samedi 21 avril 2012   |  Le Mandat





Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida n’a pas tardé à réagir pour faire la lumière sur ce que l’on pourrait appeler ‘’affaire Bédiala : les malades de l’Ulcère de Buruli sans soins’’, suite à une publication d’un confrère de la place. Dans un rapport de mission sur la situation de la prise en charge de l’Ulcère de Buruli dans l’aire sanitaire de Bédiala (District sanitaire de Daloa), dont nous avons reçu copie, Prof. Henri Assé, Directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre l’Ulcère de Buruli, a dit sa part de vérité sur la question de la prise en charge des personnes souffrant de ce mal et internés dans l’aire sanitaire de Bédiala. Selon le rapport, « contrairement à ce qu’a fait croire l’association ‘’Légitime Espérance’’, une ONG qui mène des activités en toute illégalité dans les districts sanitaires, pour soutenir en France une récolte de fonds dont la destination réelle est inconnue, la lutte contre l’Ulcère de Buruli est correctement menée dans l’aire sanitaire du CSU de Bédiala depuis 2009 ». Et de préciser que, « tous les malades dépistés bénéficient d’une prise en charge gratuite et de proximité ». En effet, selon Prof. Assé, « l’article publié révèle la détresse et l’abandon de nombreux malades d’ulcère de Buruli et fait cas de 3 décès, faute de soins, et de l’existence de 33 nouveaux cas ne bénéficiant d’aucune prise en charge ». C’est donc face à ce tableau « dramatique » que des instructions urgentes ont été données par Prof. Thérèse N’Dri Yoman, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, au Programme national de lutte contre l’ulcère de Buruli, pour une évaluation précise de la situation. En vue d’une riposte sanitaire adéquate. Selon le rapport, « c’est en janvier 2012 que l’association ‘’Légitime Espérance’’ a contacté le Directeur départemental de la santé de Daloa, en vue d’une ‘’mission de prospection sur l’ulcère de Buruli’’ dans le district, le 30 mars 2012 ». « Le jour de l’activité, de nombreuses anomalies, dont un retard de 7 heures au démarrage, une pression quasi permanente sur les ASC, à l’effet de gonfler le nombre de malades et amplifier le problème, une orientation du discours vers un dénigrement du système sanitaire ivoirien ont été constatées », déplore-t-il. Au regard de tout cela, Prof. Henri Assé soutient que « l’association Légitime Espérance, par ses déclarations et agissements, tend à discréditer le système sanitaire ivoirien ». Mieux, il propose « qu’une enquête soit menée sur l’origine douteuse des consommables pharmaceutiques en possession de l’ONG, consommables pharmaceutiques qui ont été remis au CSU de Bédiala, en plus des autres dons d’une valeur de 54.100 FCFA, ainsi que sur les pratiques frauduleuses de cette association illégale ».

Jules CESARhttp://news.abidjan.net/h/431962.html
Afin de pouvoir me consacrer sur trois choses essentielles;-MES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES STRICTES; mes  COURS DE PLANIFICATION SANITAIRES, mais surtout préparer les perspectives de l élargissement de ces enseignements à la RESTRUCTURATION ET OPTIMISATION D'UN SERVICE DE SANTE ou d’un PROGRAMME DE SANTE ; et finalement recadrer MES ACTIVITÉS DE RECHERCHE DÉVELOPPEMENT.

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