mardi 8 décembre 2015

MALADIES EMERGENTES

Face au retour de la tuberculose, les espoirs d’un vaccin à l’étude en Suisse

Le CHUV, en collaboration avec l’Université de Saragosse en Espagne, pourrait avoir trouvé un nouveau vaccin contre la tuberculose. Des essais cliniques de grande ampleur sont actuellement en cours en Afrique du Sud
On la croit parfois à tort éradiquée d’Occident. Vague souvenir des années d’après-guerre, avec pour vestiges contemporains ses sanatoriums aujourd’hui décrépis. Pourtant, la tuberculose fait son grand retour en Europe. Y compris en Suisse, où l’on recense 550 nouveaux cas par année.
Très contagieuse, cette maladie touche les poumons dans 80% des cas, mais peut aussi, dans certaines formes, atteindre les os et les articulations, les viscères, les organes génitaux ainsi que les méninges, et conduit à la mort si elle n’est pas traitée. Face à cette résurgence, une impérieuse nécessité: trouver un vaccin efficace afin d’endiguer la vague. Aujourd’hui, la communauté scientifique a les yeux tournés vers le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne, qui pourrait avoir fait une importante percée médicale dans la lutte contre la tuberculose.

La tuberculose tue 1,5 million de personnes par an

Si les pays industrialisés sont certes encore peu touchés, la propagation de cette affection s’apparente à une véritable pandémie à l’échelle mondiale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 9,7 millions de personnes ont été contaminées par la tuberculose en 2015, et l’on estime qu’environ 1,5 million d’individus en meurent tous les ans, principalement en Chine, en Inde, en Indonésie, au Nigeria, en Afrique du Sud et au Pakistan.
Ces chiffres impressionnants ont d’ailleurs poussé l’OMS à lancer une stratégie mondiale contre la tuberculose, ratifiée par les gouvernements lors de l’Assemblée mondiale de la santé en 2014.
Le problème majeur est qu’au fil de leur évolution, certaines lignées de la mycobactérie responsable de la maladie sont devenues extrêmement résistantes aux différents antibiotiques, rendant le traitement de la tuberculose beaucoup plus complexe.

Quand le système de santé de l’ex-URSS s’effondre

Ces souches dites multirésistantes auraient «commencé à se propager à une époque récente de façon épidémique en Asie centrale et en Europe de l’Est, coïncidant avec l’effondrement du système de santé publique en ex-URSS», selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) français, publiée dans la revue «Nature Genetics» en janvier dernier.
Par ailleurs, les traitements existants ont pour autre désavantage d’être extrêmement onéreux. Un critère, on l’imagine aisément, pouvant s’avérer totalement pénalisant pour les populations les plus démunies, qui sont aussi les plus touchées par la tuberculose.
Quant au seul vaccin commercialisé pour l’heure, le vaccin bilié de Calmette et Guérin (BCG), issu d’une bactérie de la tuberculose bovine et inoculé pour la première fois dans les années 1920, les scientifiques s’accordent aujourd’hui sur sa relative inefficacité quant à une éventuelle protection contre la maladie dans sa forme pulmonaire chez les adultes et les adolescents.

La recherche du Saint-Graal

La recherche de nouveaux moyens prophylactiques ou de traitements efficients accessibles à tous s’apparente donc à la découverte du Saint-Graal. Ce d’autant plus que, depuis dix ans, beaucoup de tentatives ont échoué.
Actuellement, une quinzaine de vaccins différents, dont la plupart cherchent à améliorer le BCG, sont dans le pipeline au stade des essais cliniques, notamment à Hanovre, Copenhague et Oxford. Mais l’un se démarque particulièrement. Il provient d’une recherche commune entre l’Université de Saragosse, en Espagne, et le CHUV, financée en partie par la Tuberculosis Vaccine Initiative, une fondation à but non lucratif facilitant le développement de nouveaux vaccins.
Ce projet se révèle totalement innovant dans le sens où, pour la première fois, un vaccin contre la tuberculose, nommé MTBVAC, est issu d’une souche atténuée humaine de la maladie, et non de l’animal.
«L’idée était de laisser tomber le BCG car, de par son origine bovine notamment, il ne possède pas la bibliothèque d’antigènes dont nous devrions disposer pour lutter contre la tuberculose, explique le professeur François Spertini, médecin-chef du service d’immunologie et allergie du CHUV, qui conduit cette recherche. C’est pourquoi nous avons voulu travailler directement sur le bacille de la tuberculose humaine.»
Le développement de cette souche génétiquement modifiée a demandé quinze ans de travail acharné à son concepteur, le microbiologiste espagnol Carlos Martin. «Il a d’abord fallu développer les outils d’ingénierie génétique afin de parvenir à atténuer les gènes responsables de la virulence de la bactérie, sans toutefois lui faire perdre sa compétence de fournir des antigènes protecteurs contre la tuberculose, retrace le chercheur de la Faculté de médecine de l’Université de Saragosse. Nous avons ensuite réalisé des essais précliniques sur le modèle animal de 2001 à 2012, afin de vérifier la sécurité du vaccin. Cette phase a également pu montrer un bon niveau de protection contre la maladie chez les animaux. Toutes ces étapes préliminaires ont finalement abouti à la conception du vaccin en 2013.»

Résultats encourageants

Depuis, des essais cliniques ont été réalisés au CHUV sur 36 patients avec l’aval de Swissmedic (l’institut suisse des produits thérapeutiques). «Pour le moment nous n’avons encore aucune preuve de la capacité de protection du vaccin, mais nous avons pu démontrer sa sécurité sur les humains, ce qui était l’objectif numéro un, ajoute François Spertini. Comparé au BCG, le MTBVAC exprime en outre un répertoire d’antigènes bien supérieur, pratiquement comparable à la mycobactérie de la tuberculose. Ce qui laisse augurer d’une réponse immunitaire plus large.»
La prochaine étape, qui vient de débuter en Afrique du Sud, consiste à tester le vaccin sur une importante cohorte de nouveau-nés, que l’on sait particulièrement vulnérables aux formes extrapulmonaires de la maladie, et plus spécifiquement la méningite tuberculeuse. Dans un premier temps, il sera question de s’assurer de la sécurité du produit sur cette population, puis d’analyser les effets protecteurs du vaccin dans cette région particulièrement exposée à la maladie. Ces données déterminantes pourraient émerger d’ici à une petite dizaine d’années.
Bien que devant encore être complétés, ces résultats préliminaires sont déjà jugés très encourageants par la revue scientifique «The Lancet Respiratory Medicine», où l’étude a été publiée à la mi-novembre. Un avis partagé par Lewis K. Schrager, vice-président des affaires scientifiques chez Aeras, une organisation américaine de biotechnologie dont l’objectif est le développement de nouveaux vaccins accessibles à tous. «En étant le seul vaccin à germes entiers dérivé d’une souche de tuberculose humaine, le MTBVAC représente un candidat important parmi les différents produits actuellement en essais cliniques.»
Philip Supply, chercheur au CNRS qui travaille notamment sur la tuberculose, reste toutefois prudent: «Plusieurs types de vaccins sont en cours de développement. Si pour certains leur pouvoir protecteur chez l’homme reste à établir, pour d’autres, des évaluations récentes ont donné des résultats décevants. Dans ce contexte, il est essentiel de poursuivre le développement d’autres moyens de lutte contre la tuberculose. C’est pourquoi de nouveaux traitements antibiotiques sont actuellement testés pour mieux lutter contre les formes multirésistantes de la maladie et que des outils diagnostiques de nouvelle génération sont développés pour mieux individualiser les traitements en fonction des profils de résistance rencontrés.»
Dans la lutte contre la tuberculose, une chose semble certaine: c’est en conjuguant les forces, mais aussi les nouvelles approches prophylactiques et thérapeutiques, que les chances seront maximisées d’éradiquer définitivement cette infection à l’échelle mondiale.   http://www.letemps.ch/sciences/2015/12/07/face-retour-tuberculose-espoirs-un-vaccin-etude-suisse

Unité neurovasculaire du CHU Sâadna-Abdennour de Sétif

Des exploits en neurosciences à encourager


Des interventions chirurgicales réussies se succèdent au CHU Abdenour de Sétif. ©D. R.
Il est à noter que l’unité neurovasculaire du CHU Sâadna-Abdennour de Sétif, la deuxième au niveau national, enregistre annuellement l’admission de 400 malades souffrant d’AVC.
En dépit des difficultés d’organisation de la filière des soins, à savoir médecin de famille, urgentiste, radiologue et neurologue, l’équipe de neurologie du CHU Sâadna-Abdennour de Sétif conduite par le médecin-chef, Dr Zobiri, en collaboration avec l’équipe des urgences médicales, a pu réaliser une thrombolyse. Ainsi, la vie d’une malade, âgée de 34 ans et mère de trois enfants, a été sauvée in extremis par l’équipe qui a pu rétablir la circulation sanguine artérielle cérébrale par la destruction d’un caillot de sang qui a obstrué l’artère. Selon le médecin chef, la réussite d’une thrombolyse est tributaire de la célérité dans la prise en charge. À cet effet, le malade et son entourage doivent d’abord reconnaître l’AVC (accident vasculaire cérébral) et ensuite faire vite pour arriver à l’hôpital. “Le malade doit être conduit en urgence vers la structure sanitaire la plus proche pour une prise en charge rapide. Une modification du langage, une asymétrie faciale et une lourdeur d’un ou de plusieurs membres de façon brutale sont les principaux symptômes de cette pathologie. L’intervention doit se faire avec une grande célérité, ce qui n’est pas possible sans l’intervention rapide et efficace du médecin de famille, des urgentistes et des différents intervenants à l’hôpital”, nous dira Dr Zobiri. Et de poursuivre : “La thrombolyse est un geste qui peut sauver des vies. Elle consiste à injecter un médicament dans les vaisseaux, en suivant un protocole bien défini par les sociétés savantes en neurologie. Le résultat n’est probant que si le malade parvient à l’hôpital durant les quatre heures qui suivent les symptômes.” De son côté, Pr Halaci nous indique qu’il existe des formes d’AVC dits malins nécessitant une intervention neurochirurgicale qui consiste à ouvrir la moitié du crâne. Il est à noter que l’unité neurovasculaire du CHU Sâadna-Abdennour de Sétif, la deuxième au niveau national, enregistre annuellement l’admission de pas moins de 400 malades souffrant d’AVC. Cette pathologie touche de plus en plus les jeunes. Sur un autre volet, grâce à la coopération neurologie-neurochirurgie, cinq patients ont bénéficié dernièrement d’une craniotomie (ouverture du crâne), une technique qui a permis de sauver la vie de trois des malades. Par ailleurs, une autre intervention neurochirurgicale a permis l’ablation d’une tumeur pesant un demi kilogramme (500 g) chez un patient de 51 ans. Selon Pr Halaci, cette dernière prend origine à partir d’une enveloppe (dure-mère) qui s’étend de l’os jusqu’à la profondeur du cerveau.  http://www.liberte-algerie.com/est/des-exploits-en-neurosciences-a-encourager-236712

Pourquoi l'épidémie de chikungunya se propage aux Antilles

L'épidémie de chikungunya est inévitable aux Antilles

Le Monde.fr |
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Un moustique de l'espèce Aedes aegypti, vecteur, comme l'Aedes albopictus, du chikunkugna, en train de piquer un humain.


« A Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, la situation semble se stabiliser, mais je ne crie pas victoire trop tôt car à la Réunion, il y a eu une stagnation avant que l'épidémie ne reparte », explique Christian Ursulet, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) de la Martinique. Le chikungunya, le virus qui s'est fait connaître du grand public en touchant quelque 200 000 Réunionnais (93 décès) entre 2005 et 2006, continue à envahir les Antilles, avec un total de 17 400 cas répertoriés.


Pourtant, la situation ne peut être comparable à celle de la Réunion car il ne s'agit pas de la même souche : le virus est arrivé fin novembre à Saint-Martin par un homme revenu infecté d'un voyage
en Asie, et probablement à nouveau piqué sur place par un moustique
vecteur de la maladie. Son évolution n'est pas la même dans les îles
antillaises car « il y a eu un décrochage dans le temps », explique Christian Ursulet. Et l'épidémie n'a pas affecté toutes les îles au même moment : « Saint-Martin
avait plusieurs semaines d'avance, le virus est arrivé ensuite en
Martinique car les bateaux de croisière y font d'abord escale avant d'aller en Guadeloupe.
»


Le chikungunya se manifeste par une forte fièvre, des douleurs
articulaires (arthralgie), des maux de têtes. Six décès ont été
répertoriés par l'Institut de veille sanitaire (InVS)
: trois à Saint-Martin, deux en Martinique et un en Guadeloupe. Des
décès « indirectement liés à la maladie », le virus ayant touché des
personnes fragiles ou des malades chroniques.


« La situation est alarmante mais pas catastrophique puisque les systèmes de soin actuels ne sont pas saturés », affirme Christian Ursulet. Quant au sentiment de la population, il est partagé. « Le chikungunya fait peur car il s'agit d'un nouveau virus mais il n'y a pas d'inquiétude majeure », reconnaît Jacques Rosine, épidémiologiste à la cellule interrégionale d'épidémiologie Antilles-Guyane. Les Antilles sont déjà confrontées, depuis une dizaine d'années, à des épidémies de dengue, une infection virale également transmise par les moustiques, qui est « plus susceptible de créer la panique car les pathologies sévères, notamment des formes hémorragiques, causent souvent des décès, même chez des personnes en pleine forme ».


      • Avec 11 400 cas, la Martinique est la plus affectée par le « chik »
        depuis son apparition fin décembre. L'île est classée en « phase
        épidémique » depuis début janvier, et toutes les communes sont
        affectées. Le nombre de cas est en augmentation de 15 % entre les deux
        dernières semaines de mars. 
      • La situation évolue aussi en Guadeloupe avec presque 470 nouveaux
        cas évocateurs – soit une personne présentant une fièvre supérieure à
        38,5 °C et des douleurs articulaires. L'augmentation est de presque 60 %
        entre les deux dernières semaines de mars. Deux communes sont
        maintenant classées en zone épidémique (Baie-Mahault et Terre-de-Bas) et
        cette forte augmentation inquiète. « L'épidémie est inévitable en Guadeloupe et dans toute la Caraïbe, assure Patrice Richard, directeur général de l'ARS Guadeloupe, dans France-Antilles. Tout simplement parce que les populations circulent et transportent le virus avec elles. »
Même si le flux de passagers Saint-Martin-Martinique et Saint-Martin-Guadeloupe est équivalent, le virus ne s'est pas implanté de la même manière. L'épidémie « a d'abord touché Fort-de-France, une ville à très forte densité de population, alors qu'elle était moindre à Baie-Mahault », le premier foyer de transmission guadeloupéen, selon Jacques Rosine.


      • A Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, l'épidémie se maintient en
        mars à un niveau relativement faible, après une diminution enregistrée
        durant le mois de février. A Saint-Martin, le virus se répand sur
        l'ensemble de la partie française de l'île. Le nombre de « cas
        cliniquement évocateurs » est estimé à presque 3 000 depuis le début de
        l'épidémie dans la partie française de l'île. Saint-Barthélemy
        comptabilise 430 cas depuis fin décembre.
      • La circulation du virus reste modérée en Guyane – une trentaine de cas confirmés – mais elle commence à s'étendre sur le littoral : la commune de Kourou et l'île de Cayenne sont touchées. « La
        Guyane ne subit pas la même évolution car elle est plus éloignée de
        Saint-Martin et le flux de personnes provenant de l'île
        franco-néerlandaise a été moins important 
        », explique Jacques Rosine.
LIMITER LA DIFFUSION DU VIRUS


Le début du « carême », la saison la plus sèche dans les Antilles ,
qui s'étale de la mi-février à la mi-août, aura-t-il une influence sur
la diminution des gîtes d'eau, qui sont des bassins de reproduction pour
les moustiques ?


« C'est invérifié, assure Christian Ursulet. Le carême devrait normalement influer
sur l'évolution de l'épidémie mais il y a une certaine pluviométrie :
il fait certes plus chaud mais il pleut à la différence des autres
années où il faisait très sec. »
Il n'existe aucun traitement spécifique ni vaccin contre le chikungunya. Afin de limiter la diffusion du virus, les ARS de Martinique et de Guadeloupe ont déployé un plan d'actions, parmi lesquelles le renforcement de la surveillance épidémiologique et l'intensification des actions de démoustication.


La prévention passe par la « protection individuelle car le moustique récupère le virus sur les gens ». Les populations sont donc invitées à utiliser des répulsifs, à s'équiper de moustiquaires imprégnées et à porter des vêtements longs. De même, il est conseillé de supprimer tous les points d'eau inutiles (coupelles de pots, plantes en eau...). « Il y a une tradition des fûts récupérateurs d'eau de pluie pour arroser son jardin ou nettoyer la terrasse », reconnaît Christian Ursulet. « La prévention passe donc par la participation collective à la destruction de ces gîtes », assure-t-il. Des gestes barrières dans une zone où personne n'est immunisé contre le chikungunya.

Magali Judith
 http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/04/10/pourquoi-l-epidemie-de-chikungunya-se-propage-aux-antilles_4397046_1651302.html



Ces 17 aliments qui peuvent vous mettre en danger de mort

Rédaction lifestyle Publié le - Mis à jour le
Food Certains aliments qui se consomment dans plusieurs régions du monde peuvent s'avérer hyper toxiques lorsqu'ils ne sont pas préparés correctement. Une infographie en relève dix-sept. 
Certaines personnes aiment le danger, l'aventure. D'autres ne sont pas encore au courant des risques encourus parfois en se mettant à table. Mais oui des plats, souvent très populaires, peuvent virer au drame. Pour aider les gastronomes imprudents à ne pas risquer leur vie, le site MrGamez.com a publié une infographie qui reprend chacun de ces 17 aliments dangereux en proposant des conseils sur la manière de les cuisiner et de les manger.

L'ackée ou aki

C'est le fruit national des Jamaïcains. Cultivé dans les régions tropicales, il se rapproche du litchi et est très prisé dans la cuisine antillaise. Sauf que cet aliment peut provoquer le coma et la mort. En fait, il est gorgé d'hypoglycine, un poison qui se libère lorsque le fruit est consommé immature. Sa toxicité diminue (mais ne s'élimine pas totalement à la cuisson) avec l'exposition à la lumière et donc lorsqu'il s'ouvre par lui-même. Les accidents sont nombreux en Jamaïque, on parle d'une personne sur 100 qui développe une intoxication alimentaire chaque année suite à cette consommation.


Le Fugu (Poisson-globe)

Ce met délicat se consomme au Japon. Le cuisinier qui propose ce plat doit être formé pour le servir car certains organes, comme les ovaires, intestins et le foie, de ce poisson contiennent de la tétrodotoxine, un poison 1200 fois plus mortel que le cyanure. Depuis le début de cette année, on relève déjà cinq décès suite à cette consommation imprudente.


La Bullfrog

Cette grenouille exotique est consommée en Afrique (Namibie particulièrement). Lorsqu'elle est jeune, son corps contient des substances toxiques qui peuvent être mortelles.


Les noix de cajou

C'est un en-cas apprécié partout dans le monde. Généralement, elles sont vendues déjà cuites. Car crues, elles contiennent de l'urushiol, une substance très toxique.


Le sannakji

En Corée du Sud, on consomme ce poulpe vivant. Il est recommandé de le saisir rapidement avec des baguettes sinon, il peut s'enfuir. Mais surtout, il vaut mieux le croquer dès qu'il est dans la bouche et bien le mastiquer car ses tentacules peuvent vous étouffer. Six personnes ont déjà perdu la vie cette année en consommant ce met très apprécié pour sa fraîcheur.

Le Hakarl (requin)

Cette spécialité islandaise à base de requin du Groenland peut être très dangereuse lorsqu'elle est mal préparée. La chair de ce poisson est toxique car il n'est pas muni de reins pour expulser l'urine. Le plat nécessite donc une longue préparation avant d'être consommé par ceux qui n'ont pas peur de l'odeur d'ammoniac.


Les palourdes ensanglantées

Cette espèce de coquillage est remplie d'un liquide rouge qui contient de nombreux virus (hépatite A, typhoïde, dysenterie) et bactéries. Elle est principalement consommée en Chine, à Shanghai. Environ 15 % des personnes qui en mangent contractent une infection.


Le Casu Marzu (fromage pourri)

Ce fromage provient de Sardaigne. Il est connu pour être infesté de larves vivantes. Il faut d'ailleurs attendre un état de décomposition avancé avant de le consommer, sa texture devenant alors molle avec un liquide qui s'écoule. Malgré tout, c'est un produit très apprécié. Mais, le déguster comporte certains risques sanitaires vu que ces asticots résistent à l'acidité des sucs gastriques et peuvent transiter vivants dans le tube digestif. Les risques : des lésions intestinales.


L’echizen kurage

Encore un plat consommé au Japon. Cette méduse géante doit être bien cuite, sinon, elle peut être toxique.


Le manioc

Le manioc doit être bien cuit, car, amer, il comprend du cyanure. En 2005, 21 enfants philippins ont perdu la vie suite à une intoxication au manioc.


Le pangium edule

Ce fruit d'Asie du sud-est doit être bien fermenté pour être consommé car il contient du cyanure d'hydrogène. Les graines sont donc d'abord bouillies puis enfouies dans la cendre entourées de feuilles de bananiers et enterrées plusieurs jours.


Fesikh

Ce poisson consomme salé et fumé en Égypte n'est pas éviscéré. Il peut donc contenir des tas de bactéries dangereuses pour la santé avec des risque de botulisme.


La cervelle de singe

Consommée en Asie dans certains pays, la cervelle de singe peut transmettre la maladie de Creutzfeld-Jakob. Elle doit être bien cuite.


Les feuilles de rhubarbe

Si la tige est très appréciée dans les tartes, les feuilles sont dangereuses et contiennent de l'acide oxalide, très nocif pour les reins.


L’absinthe

Plus besoin de présenter cette plante qui se consomme chez nous sous forme de spiritueux. Elle est connue pour provoquer des troubles de la personnalité, hallucinations, menant parfois au suicide, voire des crises d'épilepsie.

Le sureau noir

Ses baies ont été administrées durant des années comme remède. Mais, lorsqu'elles ne sont pas consommées de la bonne manière, elles peuvent être mortelles. Insuffisamment cuites, elles peuvent provoquer diarrhées sévères et convulsions.


Le carambolier

Ce fruit exotique est très apprécié pour décorer les assiettes de desserts avec sa forme en étoile lorsqu'il est coupé en tranche. Mais il contient pas mal de neurotoxines dangereuses donc pour les personnes qui connaissent des insuffisances rénales.






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