mardi 8 avril 2014

MEDECINE DU TRAVAIL

Challenge "mieux-être au travail" : comment adopter une bonne position de travail

David Germeau Publié le - Mis à jour le
Psycho et bien-être Le bureau, le lieu de travail, la voiture … peuvent rapidement devenir des obstacles au maintien de la santé et de l’énergie. Le challenge de notre coach sportif David Germeau continue. A vos mouvements !

Nous avons le choix entre 3 possibilités : soit rester planté là à se plaindre de l’inconfort que cela procure, soit adapter son environnent lorsque c’est possible, soit adapter son comportement le plus souvent possible.
Analysons tout d’abord les situations à risques :
  • La position assise pour les lombaires
  • La position mal assise pour la nuque et les épaules
  • La position de la main sur la souris
  • La position statique derrière le volant
  • Le déplacement de charges avec les lombaires
  • Les mouvements avec ou sans charge sur des articulations trop raides
  • Les mouvements asymétriques répétitifs
  • Le manque de mouvements pour le système cardiovasculaire
  • Le manque de mouvements pour le système digestif
Aux Etats-Unis, une vaste étude a démontré que les personnes assises 7h par jour ont 61% de risques en plus de mourir de maladie (notamment cardiovasculaires et cacenr) que ceux et celles qui ne passent qu’une heure quotidienne.
Nous avons déjà évoqué plusieurs stratégies en ce début de challenge afin de pallier aux effets de la position assise sur le dos et le mental. Nous pouvons encore aller plus loin en analysant les différents niveaux d’actions en termes d’ergonomie et de manutention.
Niveau 1 - Vous corrigez votre posture au bureau :
  • Les pieds sont à plat
  • Les hanches doivent être au-dessus du niveau des genoux
  • Le dos est droit avec les épaules dans son alignement
  • La tête est droite et les yeux doivent regarder à l’horizontal
  • Les coudes sont à 90° afin de poser les mains en gardant les avant-bras parallèle au sol
Et pour améliorer votre environnement, vous pouvez également adapter :

Niveau 2 - Vous passez de la position assise statique à la position assise dynamique :
Le manque de mouvement est ce qui impacte le plus notre santé. Vous avez découvert les recherches du Dr Wolpert la semaine dernière et à en croire les conclusions de l’Université d’Illinois à Chicago, la position statique est aussi dangereuse pour la santé que la cigarette. Ils ont donc défini ce risque par l’acronyme NEAT (Non Exercise Activity Thermogenesis) et propose une solution révolutionnaire : le HOVR.


Niveau 3 - Vous passez de la position statique active à la position dynamique debout.
Votre corps renvoi au cerveau une quantité extraordinaire d’information liée aux tensions et différentes pressions sur les articulations afin d’adapter la dépense d’énergie mais également l’état d’éveil. La position debout, en mouvement est donc celle permettant le meilleur niveau d’attention.
  • Découvrez l’ « Active Office Board » ici
Mais tout le monde n’est pas assis à longueur de journée. C’est un énorme avantage si, votre corps est, en contrepartie, préparé aux efforts demandés par votre profession. Dans ce cas, ce sont des conseils en manutention dont vous aurez besoin.
En échangeant avec de nombreux travailleurs sur le terrain, l’excuse habituelle est celle du temps mais un mouvement bien fait ne prends pas plus de temps. Il y a certes un entraînement musculaire et neurologique à reprendre mais c’est un investissement qui en vaut la peine. Je partage donc quelques règles de bases sur la vidéo de cette semaine.

En conclusion, voici 10 actions possibles pour développer un corps « fonctionnel » au travail :
  1. Adaptez votre chaise et bureau
  2. Passez à la position debout
  3. Passez à une position active
  4. Renforcez votre muscle profond des abdominaux (le muscle transeverse)
  5. Faites des « Squats » = flexions de jambes complètes (30 sec par heure)
  6. Allez voir vos collègues au lieu d’envoyer un email
  7. Utilisez vos ishios-jambiers grâce à la flexion de hanche (démontrée en vidéo : 30 par jour)
  8. Prenez de bons points d’appui et engagez un maximum de muscles lorsque vous portez une charge : les cuisses, les fessiers, les arrières cuisses, les abdominaux et les membres supérieurs
  9. Entraînez vos obliques dans des mouvements de rotations.
  10. Prenez les escaliers un maximum sur votre journée

Voici donc le défi de la semaine :
Ajoutez aux actions des semaines précédentes, une action sur la liste proposée.
Retrouvez les exercices pratiques sur la vidéo ci-jointe.
David Germeau, votre « Coach Challenge » sur FB : David Germeau Consulting
Programme Corporate Fitness « Gym@Work » infos via info@gymsana.be
 http://www.lalibre.be/lifestyle/psycho/challenge-mieux-etre-au-travail-comment-adopter-une-bonne-position-de-travail-59f3040ccd705114eff7ea7b
Comment négocier un salaire à plus de 300 000 euros ?

Comment négocier un salaire à plus de 300 000 euros ?







Quels arguments employer quand on espère gagner 300 k€/an ?
À partir d’un certain niveau de salaire, on ne négocie plus tout à fait
comme n’importe quel autre candidat…



Un salaire exceptionnel ? Pas tant que cela. « Il y a quelques
secteurs où l’on peut atteindre 300 000 € par an, observe Émilie
Devienne, coach et auteure du livre Cigale ? Fourmi ? Les clés d'une bonne relation à l'argent.
Un tel montant concerne des jeunes profils à très haut potentiel dans
les secteurs de la banque, la finance ou des nouvelles technologies par
exemple, comme des profils plus seniors qui peuvent prétendre à une
croissance normale de leur salaire. » Stéphanie Roels, coach de managers
et de dirigeants chez Elysée coaching, confirme. « On s’adresse à des
cadres supérieurs mais aussi à grand nombre de dirigeants d’entreprise
en charge de marchés importants. Et si certains recruteurs s’aventurent à leur dire qu’ils sont chers  ils doivent savoir quoi répondre. »

« C’est le prix du marché »

« Si on vous teste, il faut pouvoir expliquer, sans être arrogant,
que votre demande n’a rien d’incroyable, explique Émilie Devienne. Parce
que vous touchiez déjà à peu près cette somme dans un précédent poste
par exemple. » Pour s’assurer que ce salaire n’est pas incongru, la
coach suggère aussi de s’appuyer sur des études réalisées par des
cabinets spécialisés.

« Je vous apporte mon carnet d’adresses, mon réseau, mon expertise... »

« Un salaire très élevé est une conséquence d’un nombre important de
services qu’on va rendre à son futur employeur », précise Philippe Arsac,
président d’EuroWin Consulting. Ce type de rémunération implique que le
candidat soit capable d’apporter une valeur ajoutée qui “absorbe” son
salaire et l’entreprise doit espérer un chiffre d’affaires en
conséquence. » Dès lors, le candidat doit exposer clairement sa
valeur ajoutée : un carnet d’adresses exploitable, un réseau de nouveaux
clients potentiels ou une expertise particulière
seront appréciés.

« Je suis un investissement »

Stéphanie Roels suggère même d’évaluer le montant de son apport à l’entreprise. « Quand on négocie, on ne parle pas de ce qu’on vaut mais de la valeur de sa contribution,
analyse la coach. C’est pourquoi il faut être en capacité de mesurer
son impact potentiel sur le chiffre d’affaires. En effet, on parle de
postes qui vont générer d’énormes plus-values. » « Un candidat reste un
investissement, confirme Émilie Devienne. Affirmez vos objectifs. Il
faut faire comprendre au recruteur : « Je vous coûte 300 000 € mais je
vous en rapporterai au moins 3 fois plus ». »

« Prenons 24 heures pour réfléchir »

Mais le succès de la négociation tient aussi à son timing.
« Si on a un profil rare, il ne faut rien précipiter », poursuit la
coach. D’autant moins que le candidat aura souvent affaire à un chasseur
de têtes qui n’est pas décisionnaire. « De façon tactique, il faut
alors se donner au moins 24 heures pour réfléchir. Pour que son
interlocuteur négocie avec son client, mais aussi pour laisser entendre
que vous pouvez aller ailleurs. À charge pour le recruteur de mesurer le
risque de vous perdre... »

« Prévoyons une revalorisation à 6 mois »

Malgré tout, il se peut aussi que le recruteur, sincèrement, n’ait
pas les moyens de vous embaucher à ce tarif. Philippe Arsac suggère
alors une astuce juridique. « Demandez s’il n’y a pas moyen de négocier
une revalorisation dans 6 mois, par exemple en fonction de vos
résultats. » De même, Émilie Devienne distingue salaire et revenus. « Si
vous devez céder un peu sur votre salaire, négociez une part variable,
un bonus ou une voiture de fonction. Parfois vous en sortirez gagnant.
 »

http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/salaire/detail/article/comment-negocier-un-salaire-a-plus-de-300-000-euros.html#xtor=EPR-235

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire