mercredi 19 septembre 2018

LES THERAPIES CIBLEES

ONCOLOGIE

De l’immunothérapie aussi pour les enfants

Le CHUV devrait lancer un essai clinique l’été prochain permettant à des enfants atteints de cancer, notamment de leucémie aiguë, de pouvoir bénéficier de ce traitement novateur
Chaque année, en Suisse, on recense entre 200 et 220 nouveaux cas de cancer touchant des enfants de moins de 15 ans. Leucémies, tumeurs cérébrales, cancer des ganglions lymphatiques… grâce aux progrès de la médecine, ces différentes affections se soignent de mieux en mieux. Aujourd’hui, plus de 80% des malades peuvent être traités avec succès, contre 60% dans les années 1970 et 1980. Ce progrès, certes majeur, ne doit toutefois pas faire oublier les 20% de patients en rechute ou présentant des formes résistantes de la maladie.
Pour ces derniers, de nombreux espoirs reposent désormais sur l’immunothérapie à base de lymphocytes T modifiés, appelés chimeric antigen receptor T-cells (CAR T-cells). Initialement utilisée dans le traitement du mélanome, cette technique – qui vise à transformer les cellules immunitaires du patient en médicament personnalisé – a montré des résultats très prometteurs lors d’essais cliniques de phase précoce menés aux Etats-Unis, entre 2014 et 2016, sur une quarantaine de jeunes patients atteints de leucémie lymphoblastique aiguë en rechute ou réfractaire. Dans le cadre de cette étude, l’équipe de Michael Jensen, à l’Hôpital pédiatrique de Seattle, est en effet parvenue à un taux de rémission de 90% avec des résultats durables.
Les enfants sont trop souvent négligés dans la recherche, c’est pour cela que nous avons souhaité pouvoir leur faire bénéficier de notre expertise en immunothérapie adulte
George Coukos, Chef du Département d’oncologie UNIL-CHUV
Bonne nouvelle: les jeunes patients suisses pourront également bénéficier de cette technique dans un avenir proche, puisqu’elle sera introduite au CHUV, à Lausanne, au sein d’un essai clinique qui devrait débuter au cours de l’été 2019. L’annonce en a été faite le 30 août dernier lors d’une soirée de l’association Zoé4life, qui fête cette année ses 5 ans d’existence et soutient financièrement le projet.
«Les enfants sont trop souvent négligés dans la recherche, c’est pour cela que nous avons souhaité pouvoir leur faire bénéficier de notre expertise en immunothérapie adulte, explique le Professeur George Coukos, chef du Département d’oncologie UNIL-CHUV. Cette technique a déjà eu beaucoup de succès aux Etats-Unis et nous avons considéré qu’il était important de pouvoir aussi développer ces thérapies de nouvelle génération au sein de notre centre académique.»

Cellules mémoire

Concrètement, le concept des CAR T-cells repose sur le fait de modifier génétiquement, en laboratoire, certaines cellules immunitaires du patient, appelées lymphocytes T, afin de les munir d’un récepteur – le CAR –, capable de traquer les cellules cancéreuses et de les détruire. Réinjectées ensuite dans le corps du malade, ces cellules possèdent une longue durée de vie et sont donc capables d’éradiquer des cellules cancéreuses qui réapparaîtraient après plusieurs mois, voire même plusieurs années.
«Après le traitement initial, les lymphocytes T modifiés se mettent au repos et deviennent, s’ils persistent dans l’organisme du patient, des cellules mémoire en mesure de se réactiver si nécessaire, décrit Francesco Ceppi, chef de clinique dans le service d’hématologie-oncologie pédiatrique du CHUV, qui sera responsable de l’essai clinique. Il s’agit certainement de l’approche la plus novatrice de ces dix dernières années dans la lutte contre la leucémie aiguë de l’enfant, mais nous devons encore travailler pour obtenir un traitement qui soit le plus performant possible, y compris sur d’autres formes de cancers pédiatriques.»
Outre la prise en charge des leucémies, l’équipe du CHUV aimerait pouvoir offrir, par le biais de cette méthode, de nouvelles possibilités thérapeutiques aux jeunes patients atteints de tumeur cérébrale, de neuroblastome métastatique – une forme de la maladie touchant le système nerveux –, de tumeur solide ou de lymphome (cancer des ganglions lymphatiques) non hodgkinien. «Dans un premier temps, ce traitement sera proposé aux patients présentant des maladies réfractaires ou en rechute, puis nous verrons s’il est possible d’élargir les indications par la suite», détaille Maja Beck Popovic, médecin-cheffe de l’Unité d’hémato-oncologie pédiatrique du CHUV.

Critères d’éligibilité stricts

De son côté, Novartis s’est également vu attribuer, fin août, une homologation de la Commission européenne pour sa thérapie cellulaire contre la leucémie lymphoblastique aiguë à cellules B, le Kymriah. Développé en collaboration avec l’Université de Pennsylvanie, ce traitement repose aussi sur une thérapie par CAR T-cells. S’il offre une nouvelle solution prometteuse de traitement aux patients jusqu’à 25 ans, ce dernier présente toutefois un certain nombre de limitations. Son prix notamment, pouvant atteindre jusqu’à 470 000 francs. Mais pas seulement: «Le Kymriah n’est administré qu’aux patients chez qui une série de traitements antérieurs ont échoué, y compris la greffe de moelle osseuse, analyse Francesco Ceppi. Seul un nombre restreint d’enfants sera donc éligible au médicament. Le temps entre l'enregistrement d'un patient sur un protocole de traitement et l'administration du médicament varie par ailleurs entre 1 et 3 mois, ce qui est encore trop long pour un cinquième des patients.»

https://www.letemps.ch/sciences/limmunotherapie-enfants 

Oncologie

Contre le cancer, «une ultra-personnalisation des traitements»

Tout juste lancé depuis Lausanne, le projet d’oncologie personnalisée SPOD vise à mettre en réseau les données des patients atteints de cancer en Suisse, pour des soins sur mesure. Trois questions à Olivier Michielin, qui dirige ce programme
Mettre en commun les données moléculaires et cliniques d’une majorité des patients en oncologie de Suisse: tel est l’objectif du projet SPOD (Swiss Personalized Oncology Driver) lancé par le CHUV, à Lausanne, les Hôpitaux universitaires de Genève et l’Inselspital de Berne, en partenariat avec le Groupe suisse pour la recherche clinique sur le cancer (SAKK).
Directeur de ce programme qui vient de recevoir un financement de 2,3 millions du Swiss Personalized Health Network, Olivier Michielin, chef de la division d’oncologie personnalisée analytique au CHUV, voit ce projet comme un premier pas vers des traitements de plus en plus personnalisés.
Le Temps: En quoi la récolte de données propres à chaque patient va-t-elle faire progresser la recherche sur le cancer?
Olivier Michielin: Notre objectif, à terme, est d’aboutir à une ultra-personnalisation des traitements, notamment des immunothérapies. Pour ce faire, nous devons prendre en compte les propriétés du système immunitaire, mais aussi l’ensemble des données concernant le fonctionnement de la tumeur, tel que la génomique, la transcriptomique ou encore la protéomique. Je suis convaincu que les réponses à une grande partie des questions que l’on se pose en oncologie se trouvent dans cette base d’informations complexes.

Nous allons également suivre des patients sur plusieurs années, afin de pouvoir déterminer quelle est la meilleure séquence de traitement possible en fonction du profil des tumeurs rencontrées. Cet aspect bien précis, personne ne l’a encore étudié, mais pour cela, nous avons besoin d’un maximum de données.
– Vous soulignez également l’importance d’harmoniser la façon dont les cas sont décrits entre les hôpitaux…
– C’est exact. Afin de pouvoir mettre en commun nos ressources, il est important que nous parlions le même langage, de standardiser la nomenclature quant à la description, par exemple, des effets secondaires d’un traitement par chimiothérapie. Une fois que nous serons parvenus à unifier nos forces, nous allons assurément nous retrouver face à un tsunami d’informations utiles.
– Par ce projet, les données récoltées pourront être exploitées en tout temps, ce qui est plus difficile lorsqu’elles sont hébergées auprès de différents partenaires.
– En effet. Je suis persuadé que la Suisse peut jouer un rôle de pionnier dans la personnalisation des traitements contre le cancer mais, pour cela, il est important que nous standardisions et centralisions la gestion de ce type d’informations. Toutes les données collectées dans le cadre de ce projet seront analysées avec nos propres outils académiques d’intelligence artificielle. Cet aspect est primordial, car cela nous laissera l’opportunité de réaliser facilement, si nécessaire, un travail rétrospectif sur un gène qui aurait, par exemple, été ignoré dans un premier temps. https://www.letemps.ch/sciences/contre-cancer-une-ultrapersonnalisation-traitements?utm_source=Newsletters&utm_campaign=e2db5cf32c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_56c41a402e-e2db5cf32c-109983253

Cancer : quand de « vieux » médicaments deviennent un traitement d’avenir


Des cellules cancéreuses
Des cellules cancéreuses Photo : iStock
Alors que la chimiothérapie et la radiothérapie permettent de guérir la majorité des cancers pédiatriques, bien peu d'options existent pour traiter ceux pour qui ces thérapies ont échoué. Au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, à Montréal, chercheurs et médecins travaillent sans relâche pour que leurs patients puissent bénéficier de nouvelles méthodes à la fine pointe de la technologie. L'une d'elles est très prometteuse et commence à porter fruit.
Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné, des Années lumière
À première vue, Laurent est un garçon de 12 ans comme les autres. Rien dans son énergie ne laisse deviner qu’il est un survivant. Pourtant, il se bat depuis trois ans contre un cancer du foie très agressif, un cancer qui n’a commencé à régresser qu’après l’application d’une nouvelle forme de thérapie ciblée. « Laurent nous a toujours dit qu’il espérait que les médecins inventent une pilule pour le guérir, explique sa mère, Hélène Tessier. On n’est pas exactement rendu là, mais c’est très proche et ça a beaucoup aidé. »
Laurent, 12 ans, et sa mère, Hélène Tessier
Laurent, 12 ans, et sa mère, Hélène Tessier Photo : Radio-Canada/Renaud Manuguerra-Gagné?
Bien qu’essentielles aux taux de survie actuels des patients, il arrive que la chimiothérapie et la radiothérapie ne viennent pas à bout de certains cancers. De plus, ces méthodes ne sont pas sans séquelles et peuvent entraîner des effets toxiques non négligeables. Depuis quelques années, les médecins tentent donc de mettre en place des traitements beaucoup plus précis et beaucoup moins pénibles que les thérapies traditionnelles.
Selon le Dr Michel Duval, médecin-pédiatre et chef du département d’hémato-oncologie du CHU Sainte-Justine, ce sont surtout les enfants qui ont le plus à gagner de ces nouvelles méthodes.
Présentement, les patients pédiatriques chez qui la chimiothérapie et la radiothérapie n’ont pas fonctionné sont souvent atteints de cancers pour lesquels il est impossible de développer de nouveaux médicaments dans de grandes études pharmacologiques. Ces patients, trop peu nombreux, ne représentent qu’une petite fraction de l’ensemble des malades atteints du cancer. Par conséquent, beaucoup de médicaments sont d’abord développés pour les adultes.
Pour corriger la situation, la communauté médicale se tourne vers deux nouvelles voies très prometteuses. La plus connue reste l’immunothérapie et utilise les cellules du système immunitaire pour combattre directement le cancer.
Toutefois, une autre méthode suscite beaucoup d’intérêt. Il s’agit de l’oncogénomique, aussi appelée thérapie ciblée. L’objectif de cette technique est de trouver une faille dans le code génétique des cellules cancéreuses et de l’exploiter.
Depuis deux ans, plusieurs familles dont les enfants ne répondent pas aux traitements traditionnels ont été approchées par l’équipe du Centre de cancérologie Charles-Bruneau de l’hôpital Sainte-Justine.
La méthode étant encore expérimentale, les chances qu’elle guérisse ces malades restent faibles. « Nous sommes au début d’une nouvelle sorte de traitement, explique le Dr Duval. La chimiothérapie a mis plusieurs décennies de perfectionnement pour arriver au taux de réussite actuel. Il faudra le même temps pour la thérapie ciblée, mais les résultats que nous avons obtenus sont très encourageants! »
Tout au long du processus, les médecins restent parfaitement transparents avec les familles en ce qui concerne les chances de réussite. Selon le docteur Henrique Bittencourt, médecin pédiatre impliqué dans ce projet, les proches acceptent de participer non seulement dans l’espoir d’une guérison, mais aussi à cause d’un grand esprit d’entraide entre les patients.
En plus de n’entraîner aucun risque – dans le cas de Laurent, ce dernier n’a eu qu’à se soumettre à une biopsie –, cette méthode fournit de l’information qui sera utile pour le traitement d’autres malades.
Le Dr Michel Duval, médecin-pédiatre au CHU Sainte-Justine
Le Dr Michel Duval, médecin-pédiatre au CHU Sainte-Justine Photo : Radio-Canada/Renaud Manuguerra-Gagné?
Talon d’Achille d’une tumeur
Selon Daniel Sinnett, chercheur au Centre de cancérologie Charles-Bruneau du CHU Sainte-Justine, préparer un traitement peut prendre entre neuf et dix semaines.
Des chercheurs vont d’abord analyser le code génétique des cellules cancéreuses afin de comprendre les rouages qui font progresser la maladie.
Des équipes de bio-informaticiens vont cartographier l’ADN tumoral et assembler une liste de mutations fonctionnelles. Ces dernières sont les mutations les plus importantes pour la progression du cancer. Il y en aurait entre cinq et dix par type de cellule cancéreuse.
Une fois les cibles établies, les scientifiques vont parcourir la littérature médicale à la recherche de quelque chose qui, à première vue, peut sembler étonnant : un médicament déjà existant et capable de s’attaquer à ces mutations.
Pour comprendre d’où provient un tel médicament, il faut savoir qu’il existe des millions de molécules thérapeutiques, chacune ayant la capacité de cibler un ou plusieurs mécanismes biologiques. Ces mécanismes peuvent être utiles à plusieurs cellules du corps, y compris les cellules cancéreuses.
Si, par exemple, un médicament a été développé pour bloquer des molécules importantes pour la progression de la maladie d’Alzheimer, et que les cellules cancéreuses d’un patient utilisent justement cette même molécule pour fonctionner, les chercheurs pensent qu’il serait possible d’utiliser ce médicament pour attaquer les cellules cancéreuses.
La version audio de ce reportage est disponible sur la page de l'émission Les années lumière sous le titre L'oncogénomique : Une nouvelle arme contre le cancer
Un parcours difficile
Bien que l’idée derrière la thérapie ciblée semble simple, fournir un tel médicament à un malade est un véritable parcours du combattant pour les médecins traitants.
Selon Daniel Sinnett, plusieurs embûches peuvent interrompre ce processus : il est d’abord possible qu’il n’y ait aucun médicament capable de cibler la mutation, soit parce que rien de tel n’a été découvert, soit parce que le médicament n’est plus fabriqué par la compagnie qui en possède les droits, et que, donc, il n’existe plus.
Daniel Sinnett, chercheur au Centre de cancérologie Charles-Bruneau du CHU Sainte-Justine
Daniel Sinnett, chercheur au Centre de cancérologie Charles-Bruneau du CHU Sainte-Justine   Photo : CHU Sainte-Justine
Si un tel médicament est disponible, il est aussi possible que sa posologie soit trop difficile à tolérer par un enfant, qui serait alors affecté par des effets secondaires dangereux. Le dernier problème d’accessibilité en est un de coût.
Étant donné que cette méthode est expérimentale et qu’aucun résultat n’est garanti, il arrive que les assurances publiques ou privées refusent d’en prendre la charge. Dans certains cas, les coûts de la médication peuvent atteindre les dizaines de milliers de dollars par mois, ce qui la rend inaccessible aux familles laissées dans cette situation.
Des résultats prometteurs
Une fois qu’un médicament sécuritaire est entre les mains des médecins, le patient fait face à plusieurs situations possibles.
« Dans certains cas difficiles à expliquer, il est possible que le médicament n’ait simplement aucun effet, explique le Dr Bittencourt. Il peut aussi avoir plusieurs résultats positifs. La tumeur peut se stabiliser, c’est-à- dire que le cancer arrête de progresser, mais sera toujours là. Il est aussi possible que l’on observe un recul temporaire de la maladie. Bien que les patients ne soient pas guéris, ce recul aide beaucoup à leur traitement et peut leur donner un moment de répit avant de reprendre des thérapies difficiles. »
Jusqu'à maintenant, sur les quelques dizaines d’enfants participant au projet, seuls deux ont bénéficié directement de la procédure, dont Laurent. Après deux transplantations d’organes, son cancer a produit des métastases dans ses poumons et ne répondait plus à la chimiothérapie.
Dès lors, sa famille s’est fait offrir la possibilité de lui faire suivre une thérapie ciblée expérimentale. Le médicament identifié a considérablement réduit la taille de ses tumeurs et permis de ralentir la progression de son cancer. Laurent est présentement suivi en radiothérapie pour les dernières phases de son traitement. « J’ai pu retrouver ma vie d’enfant, nous a-t-il confié. J’ai pu retourner à l’école, voir mes amis et retrouver mon énergie. »
Le début d’une nouvelle ère
Même si le taux de réussite actuel est faible, la méthode n’en est pas moins prometteuse. Plusieurs hôpitaux à travers le Canada, dont l’Hôpital de Montréal pour enfants, l’Hôpital SickKids à Toronto et plusieurs centres de la Colombie-Britannique travaillent sur différents projets pour combiner leurs ressources et perfectionner la thérapie ciblée.
Pour simplifier les tâches des équipes traitantes, ces derniers bâtissent actuellement une banque de données pour savoir quel médicament a été essayé pour quelle mutation et quel a été son effet.
L’hôpital Sainte-Justine a justement reçu, au mois de mai dernier, un don de 22 millions de dollars de la Fondation Charles-Bruneau, dont une partie de ce montant ira au développement des thérapies ciblées.
Selon Daniel Sinnett, « la thérapie ciblée va sûrement prendre son envol quand on va commencer à la jumeler avec des thérapies courantes ou avec l’immunothérapie, ce qui n’est pas fait en ce moment à cause des incertitudes entourant ces combinaisons ».
Dans un projet, les chercheurs voudraient que l’on séquence le génome des tumeurs de tous les enfants malades dès l’apparition du cancer, pour immédiatement préparer un plan B si la chimiothérapie ne fonctionne pas.
On ne trouvera pas de sitôt LE remède contre le cancer. Il s’agit d’un groupe de maladies extrêmement variées, et chaque tumeur est unique à un patient. L’essor de l’immunothérapie et de l’oncogénomique, combinées avec l’expertise des traitements actuels développée après des décennies d’efforts, permet d’espérer un jour guérir ces maladies avec des traitements sur mesure, un patient à la fois.
À lire aussi :Un nouveau centre de recherche en médecine pédiatrique à Montréa
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1050145/cancer-therapie-ciblee-medicament-hopital-sainte-justine

Une première thérapie génique contre la leucémie approuvée aux États-Unis


Le traitement, le Kymriah, est développé par un chercheur de l'université de Pennsylvanie et breveté par les laboratoires Novartis pour traiter la leucémie lymphoblastique aiguë.
Le traitement, le Kymriah, est développé par un chercheur de l'Université de Pennsylvanie et breveté par les laboratoires Novartis pour traiter la leucémie lymphoblastique aiguë. Photo : Associated Press/Novartis

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire