jeudi 23 avril 2015

ALCOOL ET SANTE

lcool 11:31

«Trop, c’est combien?» de verres, demandent les experts de la santé publique

LT/ATS
A Lausanne en 2012. (Jean-Christophe Bott/Keystone)
A Lausanne en 2012. (Jean-Christophe Bott/Keystone)
L’Office fédéral de la santé publique lance sa nouvelle campagne de prévention en matière d’alcool. Il estime que si la consommation baisse, elle reste problématique pour une personne sur cinq en Suisse
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) axe sa nouvelle campagne sur cette laconique question: «Trop, c’est combien?». Combien de verres, et à quelle fréquence, pour franchir le seuil, de la consommation d’alcool festive à l’addiction. La campagne 2015 – 2017 est lancée ce jeudi, avec notamment un quizz en ligne, une vidéo et des visuels. Le dispositif comprend une «semaine alcool» du 30 avril au 9 mai, avec entre autres un one man show de Thierry Meury en suisse romande.
Dressant un état des lieux régulier, l’OFSP relève qu’en Suisse comme dans d’autres pays, la consommation générale d’alcool baisse. Toutefois, en Europe, on boit bien plus que la moyenne globale (10,9 litres, contre 6,2 litres au niveau mondial). Par rapport à ses voisins, la Suisse, avec 10,7 litres d’alcool pur par an et par habitant de plus de 15 ans, consomme nettement plus que l’Italie (6,7 litres) et un peu plus que l’Autriche (10,3 litres) mais moins que l’Allemagne (11,8 litres) et la France (12,2 litres).
Hausse de la consommation chez les jeunes
Les experts mettent en avant une hausse de la consommation chez les 15 à 24 ans. De 1997 à 2012, leur consommation a crû de 30%. Et le taux d’abstinence a baissé de 25% à 18%.
La consommation d’alcool considérée comme à risque concerne un Suisse sur cinq, 22% de la population. Sur la base d’estimations basées sur des chiffres de 2011, l’OFSP affirme que quelque 1600 décès sont imputables chaque année à l’alcool parmi la population de 15 à 74 ans. Chez les hommes, boire engendre un décès sur dix, et un sur dix-sept chez les femmes. Les maladies du foie et du pancréas dominent chez les adultes d’âge moyen, alors que les cancers prédominent chez les personnes âgées.
La Commission fédérale pour les problèmes liés à l’alcool précise pour sa part ses indications. Les hommes adultes en bonne santé ne devraient pas boire plus de deux à maximum trois verres standards d’alcool –1 verre standard contient environ 10 grammes d’alcool pur, soit 3 dl de bière ou 1 dl de vin. Les femmes adultes en bonne santé ne devraient pas dépasser un à maximum deux verres par jour. Pour tous, une pause d’au moins deux jours sans alcool par semaine est conseillée.

Lequel est le plus calorique? La bière ou le vin? - La Libre.be


Lequel est le plus calorique? La bière ou le vin?

Avec AFP


Publié le

- Mis à jour le










Food







La bière européenne est prête à afficher ses calories pour se
démarquer du vin... sauf qu'un verre de bière et un verre de vin ne sont
quantitativement pas égaux. 







Les brasseurs européens sont prêts à afficher les valeurs
nutritionnelles et ingrédients de leurs bières pour faire la différence
avec le vin et autres alcools plus caloriques, a annoncé jeudi leur
association, "The Brewers of Europe". Sur la base d'un engagement
"volontaire" des brasseurs, ces informations "seront progressivement fournies par les compagnies, sur leurs sites ou sur les étiquettes des bouteilles", a indiqué l'association dans un communiqué.


Les quatre principaux brasseurs européens -Carlsberg, Heineken, AB Inbev et SABMiller- "soutiennent cette initiative", a précisé son chargé de communication, Simon Spillane, sans fournir plus de détails ou un calendrier.


Le secteur a constaté que "la perception des consommateurs est pire que la réalité"
en ce qui concerne la charge calorique des bières, a-t-il expliqué.
Face à des consommateurs de plus en plus exigeants en matière
d'information et de diététique, les brasseurs entendent à la fois jouer
la transparence et l'atout minceur.


A l'appui de leur engagement, "The Brewers of Europe" a
rendu public un tableau des valeurs caloriques pour 100 ml de diverses
boissons: 245 Kcal pour du whisky, 82 pour du vin rouge et 46 pour une
bière contenant entre 4,5 et 5,5% d'alcool... au niveau d'un jus
d'orange frais.






Cette annonce a provoqué l'ire de l'association européenne des spiritueux, spiritsEUROPE. "Nous sommes en faveur de l'information aux consommateurs", mais celle-ci "doit être à leur profit et non les abuser", a rétorqué dans un communiqué son directeur général, Paul Skehan. La référence de 100 ml "peut être dans l'intérêt de la bière, mais pas dans celui du public", car en matière d'alcool fort, 100 ml est une quantité importante "non compatible avec le boire responsable", a-t-il insisté.


Sous la pression des lobbies, l'UE a jusque-là exempté les boissons
alcoolisées des obligations d'affichage nutritionnelle en vigueur pour
les produits alimentaires. Mais la Commission européenne examine
actuellement l'opportunité de maintenir ou non ce régime d'exception.



samedi 4 avril 2015

Le pape François dénonce «le silence complice» face à la «furie djihadiste» - LeTemps.ch

Le pape François dénonce «le silence complice» face à la «furie djihadiste» - LeTemps.ch






chrétiens persécutés
11:47

Le pape François dénonce «le silence complice» face à la «furie djihadiste»


AFP

Le pape François, lors du Chemin de Croix du Vendredi Saint. (AFP)
Le pape François, lors du Chemin de Croix du Vendredi Saint. (AFP)
Au Vatican, on s’irrite du fait que la multiplication des
persécutions de chrétiens de l’Irak au Kenya en passant par la Libye, le
Pakistan ou le Nigeria, ne soit pas plus dénoncée, y compris par les
autorités occidentales et musulmanes
Le pape François et le Vatican haussent le ton, en
célébrant Pâques, contre «le silence complice» et «l’indifférence»
devant la «furie djihadiste» qui frappe les chrétiens et vient encore de
se déchaîner au Kenya.

Sous le choc de la tragédie du
Kenya, la dénonciation de la violence djihadiste a pris le pas sur tous
les autres thèmes comme la paix et la justice, évoqués comme chaque
année à Pâques.

 
 
Jorge
Bergoglio a condamné la «brutalité insensée» du massacre des Shebab
contre les étudiants de Garissa dans l’est du Kenya, qui a fait 148
morts. «Tous les responsables doivent redoubler leurs efforts afin de
mettre un terme à une telle violence», a demandé le chef d’1,2 milliard
de catholiques.

Au Vatican, on s’irrite du fait que la
multiplication des persécutions de chrétiens - par des individus ou des
groupes islamistes - de l’Irak au Kenya en passant par la Libye, le
Pakistan ou le Nigeria, ne soit pas plus dénoncée, y compris par les
autorités occidentales et musulmanes.

«Aujourd’hui nous
voyons nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi en
Toi, sous nos yeux ou souvent avec notre silence complice», a accusé
d’une voix sombre le pape François à la fin du Chemin de Croix, vendredi
soir au Colisée, s’adressant au Christ, «prince de la paix».

Les
méditations de cette «Via Crucis» retransmise en mondiovision, ont
rappelé que «des hommes et des femmes sont emprisonnés, condamnés ou
même tués seulement parce qu’ils sont croyants».

Le
Vatican - notamment par la bouche de l’énergique ministre du dialogue
interreligieux, le cardinal français Jean-Louis Tauran - ne cesse de
plaider pour que ses interlocuteurs musulmans, comme l’université
sunnite Al-Azhar du Caire, prennent position en se distançant des
islamistes et de toute persécution anti-chrétienne.

La
prise surprise de la ville irakienne de Mossoul, l’été dernier, par le
groupe Etat islamique (EI) a été un tournant. Il a conduit le
Saint-Siège à se montrer plus incisif face aux ambiguités de certaines
autorités musulmanes.

En novembre dernier, le pape
François a lui-même appelé «à une vaste mobilisation des consciences» de
tous ceux «qui ont des responsabilités au niveau local et
international».

En décembre, il était plus précis encore
en demandant à «tous les dirigeants musulmans du monde, politiques,
religieux, universitaires» à «se prononcer clairement» contre la
violence des djihadistes». Il prenait soin de parler des autres
minorités religieuses persécutées comme les yazidis.

Récemment,
le Souverain pontife reprochait enfin à la communauté internationale de
«vouloir cacher» les persécutions contre les chrétiens.