CV junior
CV junior : comment sortir du lot
1 – Comprendre l’objectif d’un CV : faire ressortir ses compétences
Rédiger un CV est un art paradoxal : vous racontez votre passé scolaire et professionnel, le recruteur tente d’y lire votre avenir…dans son entreprise. Si, littéralement, le curriculum vitae est votre « parcours de vie », le recruteur ne doit donc pas y voir seulement une succession de diplômes, expériences et activités. Il doit identifier clairement les compétences que vous mettez à sa disposition.2 –Titrer et présenter utile
Le « titre » n’est utile que s’il apporte une information supplémentaire ou qu’il fait une synthèse séduisante de votre profil en une ligne. Donc, pas de titre de type: « CV » ou « jeune diplômé disponible »… Le titre, le plus souvent, est celui de la fonction visée.Votre CV doit apparaître en une seule page, sans mot superflu (n’apportant aucune information utile au recruteur). La police ne doit pas être inférieure à 11…Sérieux et sobriété ne déplaisent jamais.
3 – Quelles rubriques dans un CV ?
Le recruteur doit retrouver du premier coup d’œil les informations qu’il recherche : la présentation anti-chronologique du parcours du candidat est la norme. Pour un CV efficace, optez donc pour les 3 rubriques « classiques » du CV : la formation (incluant les langues et l’informatique), l’expérience professionnelle (et éventuellement associative), puis les activités et les centres d’intérêt. Ces rubriques répondent aux trois questions essentielles du recruteur : quel est le parcours académique du candidat (le savoir) ? Quelles compétences a-t-il déjà mis en œuvre (le savoir-faire) ? Quelle est sa personnalité (le savoir-être) ?4 - La rubrique Formation du CV
La rubrique formation débute avec votre dernier diplôme obtenu ou cursus en cours (avec la date prévue d’obtention du diplôme). La rubrique remonte en général jusqu’au baccalauréat, sa série et sa mention. Le BAFA et le permis de conduire n’ont pas leur place dans cette rubrique mais vous y indiquerez précisément votre niveau de pratique en langues étrangères avec diplômes et scores aux tests de langue… ainsi que vos éventuels séjours à l’étranger.5 - La rubrique Expériences du CV
Inutile ici de dérouler la totalité de vos expériences, quatre suffisent. Vous devez décrire précisément les dates et durées, le nom de l’entreprise, sa localisation, l’intitulé de la fonction occupée, le périmètre de responsabilités (en budget et personnes)… Surtout, à chacune de vos expériences doivent correspondre des compétences acquises : globalement, ces dernières doivent traduire les compétences requises dans le poste que vous visez.6 - La rubrique Autres activités du CV
Les activités extrascolaires sont importantes, surtout pour un jeune diplômé. Mais pas question d’en faire trop… au risque que votre CV ressemble à un catalogue publicitaire de voyages, sports et loisirs. Choisissez les centres d’intérêt les plus significatifs : ceux dont vous pourrez parler avec enthousiasme même si vous ne les exercez plus, et ceux qui apportent des connaissances et compétences pertinents pour votre projet.7 – Où placer les activités associatives dans le CV ?
Enfin, la question se pose pour les jeunes diplômés qui ont une activité associative intéressante – c’est-à-dire dans le cadre de laquelle ils ont démontré des qualités ou des compétences applicables au monde professionnel - : où la faire apparaître ? Dans ce cas, les responsabilités associatives peuvent être présentées dans la rubrique Expériences. Chaque mission, ou job, doit y être décrit en respectant la même structure de présentation que les expériences ou stages en entreprise. N’oubliez surtout pas alors de les traduire en termes de compétences.8 – Les bons mots clés dans votre CV
Pour bien valoriser vos expériences, et ne pas passer entre les mailles du filet des logiciels de tri de CV qu’utilisent certains recruteurs, il faut des mots clés dans votre CV. Ces mots clés ne sont pas si difficile à identifier : il s’agit du vocabulaire spécifique correspondant au poste visé et, donc, aux besoins de l’entreprise (titre, compétences…). Ces mots clés sont en général présents dans l’offre d’emploi publiée ou, à défaut, dans des annonces pour un même type de poste.
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Les questions les plus courantes en entretien d'embauche
Entretien d'embauche : réponses aux 5 questions les plus courantes
Question n°1 : « Pourriez-vous me parler un peu de vous ? »
« Anticipez cette question courante – souvent posée
au début de l’entretien – en préparant un résumé valorisant de votre
carrière. Votre accroche doit être succincte mais inclure assez
d’informations sur vos compétences, votre expérience, vos réalisations
et vos objectifs afin que le recruteur comprenne rapidement ce que vous
pouvez apporter à l’entreprise », recommande Gaëlle Marre, Directrice Associée d’OfficeTeam. |
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A éviter ici : Raconter sa vie, parler de ses loisirs
voire même évoquer des expériences professionnelles sans aucun lien avec
le poste proposé. |
Question n°2 : « Pourquoi voulez-vous rejoindre notre entreprise ? »
Des connaissances de base sur l’entreprise ne suffisent
pas lorsque l’on passe un entretien d’embauche. Il est impératif d’avoir
consulté en détail le site web de l’entreprise, d’avoir lu sa
documentation et de s’être informé(e) sur son actualité afin d’avoir une
idée claire de sa mission, de son histoire, de sa réputation et de sa
culture. « Plus vous disposerez d’informations, plus vous serez en mesure d’expliquer exactement pourquoi vous êtes un candidat idéal pour l’entreprise », souligne Gaëlle Marre. |
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A éviter ici : Parler de ses besoins financiers ou répondre « J’ai vraiment besoin de travailler… ». Ce candidat ne marquera aucun point ! |
Question n°3 : « Quel est votre principal point faible ? »
« Considérez cette question comme une chance de
montrer que vous savez qui vous êtes, que vous êtes sincère et enclin à
résoudre les problèmes. Citez un domaine dans lequel vous pouvez vous
améliorer et mettez en avant les mesures que vous avez prises dans ce
but », recommande Gaëlle Marre. Par exemple : la lecture d’ouvrage sur la gestion du temps pour avancer plus vite sur des projets, l’établissement régulier de listes de priorités, le recours à la délégation… |
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A éviter ici : Citer un faux défaut (« Je m’investis trop dans mon travail ! ») et prétendre être parfait (« Mon point faible ? Rien ne me vient à l’esprit. »). A l’opposé, « Ne devenez pas votre pire critique en énumérant une liste interminable de défauts », remarque Gaëlle Marre. |
Question n°4 : « Où vous voyez-vous dans cinq ans ? »
« Positionnez-vous comme un collaborateur réaliste,
ambitieux mais flexible. Par exemple, évoquez votre envie d’assumer des
responsabilités de plus en plus importantes et de vous développer
professionnellement, quelle que soit la fonction que vous assumez. Vous
pouvez aussi mettre en avant votre engagement dans la formation continue
en mentionnant votre désir d’obtenir les nouvelles certifications
propres à votre secteur d’activité », indique Gaëlle Marre. |
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A éviter ici : Se focaliser sur un objectif inaccessible,
en proclamant fièrement – par exemple - que l’on compte devenir
directeur financier de l’entreprise alors que l’on postule à un poste
d’assistant du directeur financier. Cela montre peut-être une motivation
réelle mais souligne un objectif qui est irréalisable en cinq ans...
D’autre part, il est également déconseillé de rêver à voix haute. « Je me vois au bout du monde au soleil en train de compter mes gains au Loto » n’est pas du tout de circonstance en entretien d’embauche. |
Question n°5 : « Pourquoi souhaitez-vous quitter votre employeur actuel ? »
« En vous posant cette question, le recruteur essaie
de savoir si vous désirez vraiment le poste auquel vous postulez, ou si
vous cherchez avant tout à quitter un emploi qui ne vous convient plus.
Vous devez donc répéter ce qui vous plaît dans le poste proposé et non
pas vous plaindre de votre emploi actuel. Montrez clairement que vous
cherchez à saisir une formidable opportunité, et non à fuir une
situation déplaisante », conseille Gaëlle Marre. |
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Dire du mal de son employeur actuel. Peu importe combien
l’on peut être malheureux à ce poste ou dans cette entreprise, il ne
faut pas se montrer amer ou méprisant pendant un entretien. Les
recruteurs recherchent des candidats loyaux, positifs et capables de
travailler en équipe. Ils ne sont pas enclins à recruter une personne
susceptible de créer des problèmes, ou de les fuir. |
Conclusion de Gaëlle Marre ? « En dépit de tous vos efforts, vous ne pourrez pas anticiper toutes les questions qu’on vous posera. Par exemples, vous pouvez réfléchir à des questions moins ‘classiques’ comme : « Que feriez-vous si on vous reprochait un problème dont vous n’êtes pas responsable ? » ou « Qu’est-ce qui vous ferait aimer venir ici chaque jour ? Si votre interlocuteur vous prend de court, maintenez le contact oculaire, respirez profondément et réfléchissez avant de répondre. La plupart des postulants perdraient facilement leurs moyens. Mis sur la sellette, distinguez-vous en gardant votre calme. »http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche/detail/article/entretien-d-embauche-reponses-aux-5-questions-les-plus-courantes.html#xtor=EPR-235
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