Une équipe constituée de médecins
de diverses spécialités est mobilisée pour assurer la prise en charge des
patients. Le contact avec les familles se fait sur rendez vous et de préférence
à leur domicile afin de mieux cerner l’environnement de nos futurs prestations.
Au cours de cette prise de contact toutes les questions sont débattues.
1/
Fixer un rendez- vous avec un représentant de I-MEDICALES ou bien envoyer un mail
2/
Le principe d’accord réside dans une entente préalable sur les modalités de
prestations (lieu ; le moment ; la taille de la famille ;
commodités ; les conditions particulières, etc.…).
3/
Les conditions de bases sont deux visites systématiques et deux visites
d’urgences dans le mois.
4/
L’accord entre les deux parties fait l’objet de la signature d’une convention
(obligations des deux parties).
Pour généraliser le modèle de «médecin de famille»
Afin de
fournir des soins de santé réguliers et complets aux personnes et aux
familles, le modèle de «médecin de famille» s'est développé dans de
nombreux pays comme les États-Unis, la Belgique... Au Vietnam, ce modèle
est actuellement en expérimentation dans plusieurs provinces et villes,
dont Hô Chi Minh-Ville.
Dès sa mise en œuvre
expérimentale, le modèle de «médecin de famille» a montré son
efficacité, notamment en matière de décharge des hôpitaux. Mais la
viabilité de ce modèle implique de régler un certain nombre de
difficultés.
Malgré sa récente apparition, la population a
tout de suite confiance en ce modèle. En témoigne la fréquentation de
ces professionnels qui donnent fréquemment jusqu’à 40 consultations
quotidiennes.
Nguyên Thi Hon, une diabétique, confie qu’il
y a sept mois, informée par un agent sanitaire, elle a décidé de
consulter un médecin de famille au sein de l’hôpital du 2e
arrondissement, plutôt que de recourir à un spécialiste comme
d’ordinaire, ce qui est très coûteux. Bien qu’ayant un peu
d’appréhension, elle a vite constaté que la consultation était effectuée
soigneusement pour la modique somme de 50.000 dôngs... Depuis, elle
consulte régulièrement chaque mois, et sa santé s’est améliorée.
D'après
le directeur de l'hôpital local du 2e arrondissement, le docteur Trân
Van Khanh, c’est en octobre 2012 qu’un service de «médecin de famille»
avec deux postes d’examen a été ouvert. Il a connu le succès rapidement,
avec près de 30 consultations par jour. Mais ce service n’a fait que
prendre de l’ampleur puisque c’est quotidiennement plus de 100 patients
qui consultent désormais. L'hôpital a donc ajouté deux postes d’examen
supplémentaires. Les patients apprécient le modèle pour ses
consultations soignées, de 12 à 15 minutes, c’est-à-dire bien davantage à
celles des hôpitaux de ressort central par trop débordés.
Il
y a peu, l'hôpital du 2e arrondissement a testé ce modèle dans les
stations sanitaires de Trung Binh Tây et Thao Diên, des quartiers très
peuplés, avec un même succès. À cette occasion, il a démontré plus
clairement encore son efficacité en termes de déchargement des hôpitaux
de ressort central pour des consultations ordinaires.
Aujourd'hui,
il est certain que ce modèle doit être généralisé à tout le pays, et
plus particulièrement aux régions lointaines et reculées, où son
application répondra à deux objectifs de santé publique : de meilleurs
soins des populations locales, sans perte de temps et à moindres frais ;
et la possibilité pour les hôpitaux de ressort central de consacrer le
temps gagné au développement d’une médecine spécialisée et de hautes
technologies, sans la charge de services de médecine générale.
Médecins de famille dans les stations sanitaires
Conformément
au projet de mise en œuvre du modèle de «médecin de famille» à Hô Chi
Minh-Ville, 100% de ses stations sanitaires et au moins 30 cliniques
privées posséderont des médecins de famille d’ici 2015, sous réserve de
résoudre quelques difficultés.
En effet, si ce modèle a pu
être déployé aisément dans les hôpitaux de ressort du district, il
l’est moins dans les stations sanitaires. Selon le docteur Lâm Thi Ngoc
Bich, directrice de la station sanitaire du 10e quartier du 10e
arrondissement, le personnel médical de ces stations ne peuvent
prescrire des médicaments remboursés par l’assurance santé, ce qui
réduit d’autant l’efficacité du modèle de «médecin de famille».
Plus
généralement, le docteur Nguyên Thanh Hiêp, directeur du Département de
la médecine de famille de l’Université de médecine Pham Ngoc Thach,
indique que l’application de ce modèle au niveau communal implique de
régler des questions de formalités d'assurance santé, d’équipement et de
standardisation des prestations d’analyse clinique, ainsi que la mise
en place d’un logiciel de gestion des dossiers médicaux des patients.
Autre facteur clé du succès de ce modèle, c’est d’assurer la formation
de ressources humaines pour ce dernier. Actuellement, l’Université de
médecine Pham Ngoc Thach dispense des formations de courte ou longue
durée aux diplômés de médecine.
Les circulaires sur
l’application du modèle de «médecin de famille» sont en vigueur depuis
le 15 juillet. Dans un premier temps, il sera généralisé à huit villes
et provinces que sont Hanoi, Hai Phong, Thái Nguyên (Nord), Thua
Thiên-Huê, Khánh Hoà (Centre), Hô Chi Minh-Ville, Cân Tho et Tiên Giang
(Sud). Par ailleurs, les cliniques de «médecin de famille» seront
autorisées à effectuer des prestations couvertes par la loi sur
l'assurance de santé. -VNAhttp://fr.vietnamplus.vn/Home/Pour-generaliser-le-modele-de-medecin-de-famille/20148/44229.vnplus
Médecin de famille: Québec crée un guichet unique
Le Guichet d'accès aux médecins de famille du Québec a été créé mardi.
La gestion de l’accès à un médecin de famille sera désormais totalement centralisée à Québec, à la faveur d’un guichet unique.
Pour vous inscrire au guichet d'accès, cliquez ici.
Il reste à savoir si l’inscription à ce guichet garantira au patient d’obtenir plus rapidement un rendez-vous avec un médecin.
Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, est persuadé que la réponse
est oui. Il s’était engagé à trouver un médecin de famille au 1,2
million de Québécois qui en sont dépourvus.
Mardi, il a annoncé la création d’un guichet unique, géré par la
Régie de l’assurance-maladie, qui devrait permettre, en principe, de
mettre en lien les médecins de famille et les patients dits orphelins,
en tenant compte de leur lieu de résidence.
Questionné à savoir dans quelle mesure le fait d’être inscrit sur la
liste des patients d’un médecin de famille leur garantira un accès à des
soins dans un délai raisonnable, le ministre a répliqué que les
médecins devront «se rendre disponibles».
Les médecins devront changer leurs pratiques pour atteindre le «taux
d’assiduité» prévu dans la loi 20 et les contrevenants s’exposeront à
des sanctions sévères, a-t-il dit en conférence de presse.
Le gouvernement avait convenu avec les fédérations de médecins que la
loi 20, qu’elles rejetaient en bloc, s’appliquerait uniquement si les
médecins ne s’autodisciplinaient pas.
Les médecins de famille ont donc «une épée de Damoclès» sur la tête,
rappelle le ministre. Les sanctions prévues à la loi peuvent aller
jusqu’à une baisse de rémunération de l’ordre de 30 pour cent.
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«Un médecin qui vous inscrit (sur sa liste de patients), il prend le
risque de se faire couper. Il doit vous prendre en charge pour de vrai»,
s’il ne veut pas que ses revenus soient affectés, prévient le ministre.
Mais ce dernier n’a pas réussi à convaincre la porte-parole péquiste
en santé, la députée Diane Lamarre. Elle note que «les urgences
(d’hôpitaux) sont remplies de personnes qui sont déjà inscrites à un
médecin de famille».
«C’est de la poudre aux yeux» ce guichet unique, déplore-t-elle.
Ce moyen, contrairement à ce que prétend le ministre, n’offre aucune
garantie d’accès, particulièrement «le soir et les fins de semaine»,
fait-elle valoir en entrevue téléphonique. Par facilité, elle craint que
les médecins choisissent des patients jeunes et en bonne santé,
fréquentant peu les cabinets de médecin.
Les grands malades, les malades chroniques et les plus vulnérables risquent d’être laissés pour compte, selon elle.
Accès à un médecin de famille: guichet unique créé pour les patients orphelins
QUÉBEC – La
gestion de l’accès à un médecin de famille sera désormais totalement
centralisée à Québec, à la faveur d’un guichet unique.
Il reste à savoir si l’inscription à ce guichet garantira au patient d’obtenir plus rapidement un rendez-vous avec un médecin.
Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, est persuadé que la réponse
est oui. Il s’était engagé à trouver un médecin de famille au 1,2
million de Québécois qui en sont dépourvus.
Mardi, il a annoncé la création d’un guichet unique, géré par la
Régie de l’assurance-maladie, qui devrait permettre, en principe, de
mettre en lien les médecins de famille et les patients dits orphelins,
en tenant compte de leur lieu de résidence.
Questionné à savoir dans quelle mesure le fait d’être inscrit sur la
liste des patients d’un médecin de famille leur garantira un accès à des
soins dans un délai raisonnable, le ministre a répliqué que les
médecins devront «se rendre disponibles».
Les médecins devront changer leurs pratiques pour atteindre le «taux
d’assiduité» prévu dans la loi 20 et les contrevenants s’exposeront à
des sanctions sévères, a-t-il dit en conférence de presse.
Le gouvernement avait convenu avec les fédérations de médecins que la
loi 20, qu’elles rejetaient en bloc, s’appliquerait uniquement si les
médecins ne s’autodisciplinaient pas.
Les médecins de famille ont donc «une épée de Damoclès» sur la tête,
rappelle le ministre. Les sanctions prévues à la loi peuvent aller
jusqu’à une baisse de rémunération de l’ordre de 30 pour cent.
«Un médecin qui vous inscrit (sur sa liste de patients), il prend le
risque de se faire couper. Il doit vous prendre en charge pour de vrai»,
s’il ne veut pas que ses revenus soient affectés, prévient le ministre.
Mais ce dernier n’a pas réussi à convaincre la porte-parole péquiste
en santé, la députée Diane Lamarre. Elle note que «les urgences
(d’hôpitaux) sont remplies de personnes qui sont déjà inscrites à un
médecin de famille».
«C’est de la poudre aux yeux» ce guichet unique, déplore-t-elle.
Ce moyen, contrairement à ce que prétend le ministre, n’offre aucune
garantie d’accès, particulièrement «le soir et les fins de semaine»,
fait-elle valoir en entrevue téléphonique. Par facilité, elle craint que
les médecins choisissent des patients jeunes et en bonne santé,
fréquentant peu les cabinets de médecin.
Les grands malades, les malades chroniques et les plus vulnérables risquent d’être laissés pour compte, selon elle.
Le ministre a prévenu les médecins de ne pas choisir cette voie et
s’engage à «intervenir» si «le comportement de sélection est
inapproprié». Il n’a pas précisé quel serait son seuil de tolérance.
De plus, Mme Lamarre reproche au ministre Barrette d’avoir privilégié
une fois de plus une approche centralisatrice dans sa gestion du réseau
de la santé.
C’est aussi ce que croit le député de Québec solidaire, Amir Khadir,
qui estime que «l’ennui, c’est que le ministre pense qu’en centralisant
la gestion, il va régler un problème. Le problème, ce n’est pas la
gestion des listes, le problème, c’est l’accessibilité, le problème,
c’est le type d’accessibilité». Sa solution: une première ligne axée sur
une équipe multidisciplinaire.
Les patients devront s’inscrire eux-mêmes au nouveau guichet unique.
L’adresse Web est la suivante: gamf.gouv.qc.ca. Sinon, on peut
téléphoner à Services Québec.
Le nouveau guichet unique viendra en quelque sorte prendre le relais
des guichets d’accès pour les clientèles orphelines (GACO) qui avaient
été créés en régions.
Le ministre Barrette a réaffirmé son objectif de faire en sorte que
85 pour cent de la population québécoise ait un médecin de famille d’ici
la fin de 2017. Il estime que le 15 pour cent restant (surtout des
adolescents et des jeunes adultes) n’est pas à la recherche d’un médecin
de famille.
Le coût d’implantation du guichet unique est évalué à 2 millions $
Le Collège des médecins du Québec publie un nouvel énoncé de position sur le rôle du médecin de famille
Aujourd'hui, le Collège des médecins du Québec a publié un nouvel énoncé de position sur le rôle du médecin de famille.
MONTRÉAL,
le 23 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Cette mise à jour du document de 2005 a
été rendue nécessaire compte tenu de l'évolution des pratiques
interprofessionnelles et de la transformation de la pratique des
médecins. Au terme de sa réflexion, le Collège des médecins propose neuf
recommandations qui visent à améliorer les services et soins de santé
en première ligne au bénéfice des patients. L'énoncé de position du
Collège contient également une analyse des attentes et des besoins de la
population ainsi que des défis en santé à relever par les médecins de
famille.
Collaboration interprofessionnelle
Premièrement, de l'avis du Collège, la collaboration
interprofessionnelle est incontournable pour assurer aux Québécois des
soins de santé de qualité, sécuritaires et efficaces correspondant à
leurs besoins. Ainsi, afin de favoriser et de faciliter le travail
interdisciplinaire, le Collège recommande une meilleure connaissance des
rôles et du champ de compétences des divers intervenants qui
travaillent en première ligne. La clarification des rôles de chacun
permettrait d'améliorer la communication entre tous les membres de
l'équipe dont la coordination est assumée par le médecin de famille. Le
Collège des médecins propose également que le mode des inspections
professionnelles individuelles soit revu afin d'y inclure des
inspections multidisciplinaires, notamment pour l'évaluation des membres
en première ligne.
Agrément
Deuxièmement, le Collège des médecins suggère que les différents milieux
de travail en première ligne souhaitant améliorer leur performance
puissent, de façon volontaire, faire évaluer la qualité de leurs
pratiques, de leurs équipes et de leur fonctionnement par un organisme
indépendant et reconnu. Cette initiative pourrait contribuer à améliorer
et à maintenir la qualité des soins de santé offerts en première ligne.
Approche axée sur les besoins des citoyens
Troisièmement, afin de mieux combler les besoins des citoyens, le
Collège des médecins recommande que les organismes de première ligne, en
partenariat avec les directions de santé publique, élaborent une
stratégie proactive qui permettrait à l'équipe médicale de connaître les
données de santé populationnelle de leur environnement (p.ex. :
maladies chroniques, ITSS).
Formation des résidents
Quatrièmement, en ce qui concerne la formation des résidents en médecine
de famille, le Collège des médecins a constaté que plusieurs des
enseignants sont des médecins spécialistes. Le Collège est d'avis qu'il
faut garantir aux résidents une présence forte des médecins de famille
enseignants afin de leur donner des modèles de rôles positifs tout au
long de leurs études. Le Collège recommande également que les résidents
soient formés dans des milieux motivants correspondant aux futurs
milieux d'exercice et aux divers problèmes de santé qu'ils auront à
traiter, avec une attention particulière à la santé mentale. Le Collège
croit que les milieux universitaires devraient exposer davantage les
résidents à des cas cliniques afin de permettre un meilleur transfert
des connaissances. De plus, le mentorat (accueil, rencontres, conseils)
apparaît comme un levier prometteur afin de faciliter le passage des
résidents de la formation à la pratique. À cet effet, le Collège salue
notamment le travail de la Fédération des médecins omnipraticiens du
Québec et du Collège québécois des médecins de famille qui élaborent
actuellement des programmes de mentorat.
Vigie
Cinquièmement, le Collège est d'avis que les Départements régionaux de
médecine générale devraient être mandatés pour assurer en priorité le
développement et l'organisation des services du réseau public de soins
de première ligne dans les cliniques médicales et en centre de santé et
de services sociaux. Cette vigie, qui pourrait se faire en collaboration
avec d'autres acteurs du réseau, permettrait de s'assurer de la
réalisation des recommandations.
« Nous le disions déjà en 2005, la mission première du médecin de
famille est d'accepter la responsabilité du suivi à long terme des
patients en première ligne. Mais, au fil des années, les médecins de
famille ont partiellement délaissé le suivi de clientèle. Il faut
apporter un changement de culture afin que les soins offerts par les
médecins de famille en deuxième ligne n'aient pas préséance sur ceux
qu'ils donnent en première ligne. Aujourd'hui, nous proposons une série
de recommandations pour mieux soutenir le médecin de famille. Le Collège
est prêt à poser les actions nécessaires et interpelle tous les acteurs
concernés pour mettre en place une première ligne forte en médecine de
famille », a affirmé le Dr Charles Bernard, président-directeur général
du Collège des médecins.
Publication Index Santé : 2016-02-23 - Nombre de visites depuis la publication : 364
Enseignement de la médecine de famille
objectifs
L’illustration du travail du praticien : stimulation de l’intérêt et motivation pour le choix de ce métier;
La sensibilisation à l’approche typique en Médecine de famille : l’importance de la prise en charge globale, centrée sur le patient;
L’enseignement des contenus spécifiques avec acquisition des compétences pour une prise en charge ambulatoire;
La mise en pratique (même précoce) des compétences cliniques de base (incl. compétences relationnelles), possibilité d’exercice.
La médecine de famille à l'Université de Lausanne
Le curriculum des études en médecine à Lausanne a passé par une
réforme conséquente qui a permis d’introduire la médecine de famille le
long de tout le curriculum.
Actuellement, l’Institut universitaire de médecine générale est présent dans les enseignements suivants :
En 1ère année :
BMed 1.5 : « Aspects juridiques et économiques de la pratique médicale »
BMed 1.5 : Co-modération des séminaires « Médecine : individu – communauté – société »
En 2ème année :
BMed 2.7 : « Enseignement en médecine communautaire par le praticien » (ECP 2): visites en cabinet du praticien par groupe de 2 étudiants (1/2 journée) - voir la présentation ECP2 (198Kb)
BMed 2.8 : Cours « Attitudes face à l'intimité et au toucher» (2h00)
BMed 2.8 : Skills cliniques : exercices avec un patient simulé (4h00)
En 3ème année :
BMed 3.8 : Cours « Sémiologie clinique » avec patients standardisés (2h00)
BMed 3.8 : ECP 3 (Enseignement au cabinet du praticien); deux journées par groupe de 2 étudiants : transmission des notions fondamentales de la médecine de famille - voir les·directives ECP3 (396Kb)·
BMed 3.8 : Cours «Séances pratiques d’anamnèse et de communication »
: apprentissage des compétences relationnelles, mise en pratique de
l’enseignement de Médecine Psychosociale donné en 2e année (10h00) -
voir les détails du cours (20Kb)
BMed 3.7: Cours « Le patient dans la communauté »
: application des méthodes d’épidémiologie et des principes de médecine
préventive dans la consultation de médecine de famille (3h00)
BMed 3.7 : MICS : Séminaire « Arrêt de travail » (2h00)
BMed 3.6 : Immersion communautaire: participation au tutorat
BMed 3.9 : Cours à option « Les métiers du médecin de famille »: enseignement du métier du médecin de famille à travers un éventail d’activités particulières (12x3h00)
En 4ème année :
MMed 1.5: Module « Généralisme I »:
participation dans l’enseignement des thèmes autour de l’approche
intégrative en médecine clinique ambulatoire et hospitalière (10h00)
Cours « Le patient difficile », dans le cadre du cours-bloc en Psychiatrie « Troubles de la personnalité » (2h00)
MMed 1.8 : ECP 4 (Enseignement au cabinet du praticien); deux journées par groupe de 2 étudiants : pratique clinique en médecine de famille - voir les directives ECP4 (348Kb)
En 5ème année :
Mmed 2.6 : Module « Généralisme II »: enseignement de la démarche clinique au cabinet médical (10h00)
Après
deux ans de mise en œuvre expérimentale du modèle de médecin de
famille, on a constaté des effets positifs sur la santé de la population
ainsi que dans la réduction de la surcharge dans les hôpitaux d’échelon
central.
La ministre de la Santé, Nguyên
Thi Kim Tiên (centre), en visite d'un clinique de médecin de famille à
Hô Chi Minh-Ville, le 3 août.
Photo : Phuong Vy/VNA/CVN
Cependant, la mise en œuvre de ce modèle rencontre encore certaines
difficultés notamment à cause d’un fonctionnement approximatif et de
moyens technologiques insuffisants.
Cette évaluation a été présentée par le ministère de la Santé, lors du
bilan préliminaire sur le projet «Médecins de famille», suivi de la mise
en œuvre du projet pour la période 2016-2020. Cette conférence s’est
déroulée à Hô Chi Minh-Ville, le 4 août.
Selon Mme Nguyên Thi Kim Tiên, ministre de la Santé, le
modèle de médecin de famille est un succès dans de nombreux pays à
travers le monde, mais a encore peu d’effets au Vietnam. Ce dernier a
été déployé dans différents établissements de santé tels que
dispensaires, hôpitaux d’échelon local et cliniques privés. Toutefois,
la mauvaise synchronisation de l'application des technologies de
l'information dans ces établissements en a diminué l’efficacité. Plus
précisément, les établissements du réseau de médecin de famille n’ont
pas pu avoir accès aux dossiers médicaux des patients à cause de la
mauvaise synchronisation informatique. Ça a été notamment le cas pour
quelques établissements pilotes.
Des difficultés persistent
Toujours selon les observations des experts, les activités actuelles
des médecins de famille se heurtent à quelques problèmes : la majorité
des participants au projet n’ont pas encore obtenu de certificat
professionnel afin de pouvoir ouvrir leur clinique de ; les
investisseurs privés s’intéressent peu à ces projets ; les ressources
humaines ne répondent pas encore aux exigences de l’emploi malgré une
formation de deux années consécutives ; les cliniques de médecin de
famille implantées dans des dispensaires n’ont pas encore reçu la
confiance des patients.
Bref, le médecin de famille vietnamien est encore mal considéré.
Ainsi, pour la période 2016 – 2020, le secteur de la santé compte-t-il
insister sur les points suivants :
- renforcer l'application des technologies de l'information dans la gestion des dossiers médicaux ;
- publier les formats médicaux standards pour faciliter la gestion et
la surveillance des patients entre différentes cliniques ;
- renforcer la formation et améliorer les capacités professionnelles du personnel de santé ;
- donner une meilleure image des médecins de famille au sein de la société.
Après 2 ans de mise en œuvre du programme dans 8 provinces et villes,
le pays recense 240 cliniques de ce genre qui ont examiné plus de
800.000 personnes, dont plus de 3.800 cas d'urgence, plus de 12.000 cas
chirurgicaux ainsi que plus de 3.000 cas traités à domicile. Certaines
cliniques de médecin de famille, tels que la clinique générale privée
Thành Công, la clinique de médecin de famille au sein de l'hôpital du 2e arrondissement (Hô Chi Minh-Ville) sont très appréciées.
FRESSENNEVILLE : Guy Leuliette, le médecin marathonien, s’arrête
Publié le 07/08/2014
vincent héry
Le docteur
Guy Leuliette a mis son stéthoscope au placard pour prendre sa retraite.
Quarante ans après son installation dans la commune. Récit d’une
carrière en 8 étapes.
1Une vocation née tôt
J’ai voulu être médecin à partir de 14 ans, se souvient Guy Leuliette, après
une rencontre avec un médecin de famille. Je n’aurais pas pu faire
autre chose. Je n’étais pas très brillant au lycée, je me suis rattrapé
après ! »
2 Le temps de l’installation
Jeune médecin, Guy Leuliette commence par remplacer
un confrère local en 1974. Ce dernier finit par lui proposer de
travailler avec lui. « En 1977 nous avons lancé la maison médicale, d’abord avec trois médecins, puis ensuite à cinq », se souvient le jeune retraité.
3 Une relation vraie avec les patients
De ces quarante années en tant que praticien, le docteur Leuliette retiendra la relation nouée avec ses patients : «
Je les adore et je pense que la réciproque est
vraie. Il y a des gens que j’ai vus au début dont j’ai suivi les enfants
et les petits-enfants, raconte-t-il. L’environnement de travail a toujours été agréable, il n’y a jamais eu d’agressivité. »
4 Un médecin marathonien
Pendant des années, le docteur Leuliette « a couru ».
Au travail, pour enchaîner les patients en passant au moins 10 heures
par jour à la maison médicale, mais aussi dans ses loisirs. Passionné
par la course à pied, il a participé à deux reprises aux 100 km du Val
de Somme ou à plusieurs marathons de Paris. « C’est à la portée de tout le monde », relativise le sexagénaire.
5 Les gardes de nuit, mauvais souvenir
On ne peut pas passer quarante ans au travail sans
l’ombre d’un nuage. Les gardes de nuit resteront comme l’un des mauvais
souvenirs de Guy Leuliette : « C’était un peu la galère car j’ai le sommeil profond ! »
6 Une nouvelle corde à son arc
Curieux d’apprendre de nouvelles techniques, Guy
Leuliette a continué à se former pendant sa carrière. À la fin des
années 80, il s’est tourné vers l’ostéopathie en validant un diplôme à
Rouen puis à Caen. Une manière de « soulager les patients tout de suite trois fois sur quatre ».
7 Médecin et militant
Il prend sa retraite mais il n’abandonne pas pour
autant la médecine. Le dr Leuliette continuera d’intervenir au sein du
planning familial du centre hospitalier d’Abbeville. Il y est en charge
des interruptions volontaires de grossesse (IVG). « C’est un engagement auquel je tiens car je considère que les femmes doivent pouvoir disposer librement de leur corps. » http://www.courrier-picard.fr/region/fressenneville-guy-leuliette-le-medecin-marathonien-ia177b0n416498
8 Et l’avenir ?
Le docteur Leuliette s’inquiète lorsqu’il regarde l’avenir :
« Le territoire risque de devenir rapidement un désert médical. Les
jeunes médecins ne veulent pas s’installer dans le coin, principalement
parce qu’il n’y a pas d’activité pour le conjoint. » À la retraite,
il va continuer à être le président de l’association qui assure le lien
entre l’Agence régionale de santé (ARS) et le projet de maison de santé
pluridisciplinaire du Vimeu industriel. « Une bonne idée, même si je n’y étais pas favorable d’emblée », conclut-il.
À Jonquière, on peut voir le médecin à la maison
Mise à jour le vendredi 15 août 2014 à 16 h 02 HAE
Le Dr Claude Gagnon consacre une journée par semaine à Jonquière-Médic. Crédit photo : Myriam Fimbry
Il existe à Jonquière, au Saguenay, un secret bien gardé : un
service unique au Québec de visites médicales à domicile, gratuit pour
les patients et très efficace.
Depuis 32 ans, des médecins se relaient chaque jour pour
répondre à de petites urgences à domicile. Une clinique sans
rendez-vous, sans bouger de chez soi. Ce service est financé par les
dons d'une population enthousiaste et soutenu par l'arrondissement de
Jonquière.
Une matinée avec Jonquière-Médic
Tous
les mardis, Claude Gagnon délaisse son travail de médecin en entreprise
pour monter dans la voiture blanche de Jonquière-Médic. Les gens
appellent le service de répartition de la Ville dès 7 h 45. Premier
arrivé, premier servi.
Le médecin voit arriver les appels sur l'ordinateur de bord du
véhicule. Ce matin, il accepte les 25 premières demandes de
consultations pour démarrer la journée.
Avec son assistant médical, qui conduit, il se rend voir :
une dame de 56 ans atteinte d'une bronchite;
un bébé de deux mois de mauvaise humeur depuis ses vaccins;
une jeune femme souffrant d'une entorse;
une dame de 95 ans avec un épanchement sanguin dans l'œil;
une fillette qui a toussé toute la nuit jusqu'à en vomir.
En quatre heures, il aura ausculté, rassuré, prescrit -
plaisanté même - et trouvé une solution aux soucis de santé de 13
personnes. Autant de patients qui auraient peut-être atterri au triage à
l'urgence, faute d'avoir accès à un médecin de famille dans une
clinique sans rendez-vous.
« Pour le même bobo et recevoir la
même ordonnance, j'ai déjà passé toute une nuit à l'urgence », raconte
Ginette Lemieux, 70 ans, atteinte d'une infection urinaire. « Ce n'était
pas urgent, puisque je n'allais pas mourir », dit-elle en riant.
« Je ne peux pas croire que ce service n'existe pas ailleurs.
C'est tellement efficace et rassurant pour les personnes âgées. »
— Ginette Lemieux, 70 ans, Jonquière
Un médecin de Jonquière-Médic peut voir de 25 à 40 personnes par
jour. « J'en vois plus qu'au bureau », dit le fondateur de
Jonquière-Médic, Roger Gagnon. Il a sa propre clinique; il est donc bien
placé pour comparer. « On perd beaucoup de temps au bureau : on doit
répondre au téléphone, remplir de la paperasse, attendre le patient qui
n'a pas entendu son nom. »
Dans une journée de huit heures sur la
route, le médecin prétend même voir de 15 % à 20 % plus de patients que
dans sa clinique. Incroyable, mais vrai.
Surtout, le service est
très apprécié des personnes à mobilité réduite ou encore des jeunes
parents, qui préfèrent garder à la maison leur enfant fiévreux plutôt
que de le faire patienter dans une salle d'attente.
Pour voir cette illustration sur votre appareil mobile, cliquez ici Un « fleuron » de Jonquière
L'organisme sans but
lucratif Jonquière-Médic est un service hybride, mi-public, mi-privé.
Les médecins sont payés par l'État (la Régie de l'assurance maladie du
Québec), et les patients ne déboursent rien. Libre à eux de répondre à
la campagne de financement annuelle, qui permet de recueillir 100 000 $,
parfois plus.
« Les gens veulent contribuer, ils se déplacent jusqu'à notre bureau pour nous remettre leur chèque. »
— Jo-Ann Dupéré, directrice générale de Jonquière-Médic
Le service est offert du lundi au samedi toute l'année, sauf
durant l'été (du lundi au vendredi). Les 11 médecins qui se relaient
travaillent tous ailleurs, en clinique ou à l'urgence. Lorsqu'ils
travaillent à Jonquière-Médic, ils versent 15 % de leurs honoraires à
l'organisme.
Jonquière-Médic a toujours bénéficié d'un local
gratuit et d'une subvention de la Ville de Jonquière, devenue un
arrondissement de Saguenay lors de la fusion municipale en 2002. Le
service de répartition de la Ville prend les appels le matin.
« On fonctionne comme un service de sécurité publique. C'est un
fleuron de la Ville, unique au Québec », dit le fondateur de
Jonquière-Médic, Roger Gagnon.
Un fleuron? Si Jonquière-Médic
suscite une adhésion généralisée de la population, le ministère de la
Santé n'a jamais, en 30 ans, étudié le modèle ni cherché à l'étendre
ailleurs, quitte à l'adapter ou l'améliorer.
« On ne cadre pas dans les règles du ministère. Mais le jour où
un politicien voudra changer les règles... C'est une question de
volonté politique! »
— Roger Gagnon, fondateur de Jonquière-Médic
L'Agence de la santé et des services sociaux du
Saguenay-Lac-Saint-Jean tolère cette initiative, qu'elle reconnaît tout
au plus comme « utile ». Mais elle n'a jamais jugé pertinent d'y
accorder un financement ou de chercher une façon de reproduire ce
service dans d'autres secteurs de Saguenay.
« Ce n'est pas dans
nos cartons, indique le porte-parole de l'Agence, Éric Émond. Ça ne fait
pas partie de ce que le ministère nous demande de faire. On privilégie
le développement de cliniques sans rendez-vous. »
À Jonquière, plus de 5400 personnes sont inscrites au guichet unique, en attente d'un médecin de famille.
Jonquière-Médic pourrait-il être implanté ailleurs? Écoutez le reportage de Myriam Fimbry à Désautels le dimanche,
suivi d'une entrevue avec Damien Contandriopoulos, professeur à
l'Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal.
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Une nouvelle docteure se joint à la Coop Santé de la Basse-Lièvre.
Selon le président de la coop, Carl
Yank, l'agrandissement effectué à la clinique située au 620, avenue de
Buckingham, a aidé à ce recrutement. En fait, 14 salles ont été
aménagées et pleinement équipées grâce aux dons de la communauté.
Le nombre de membres est également un élément très important pour
attirer de nouveaux professionnels de la santé. «C'est une arme de
recrutement, car les médecins savent que la communauté appuie la coop et
qu'elle ne risque pas de fermer puisqu'elle est en bonne santé
financière», ajoute M. Yank.
Ainsi, la Coop veut atteindre le cap des 2100 membres pour assurer sa
pérennité. Actuellement, elle en compte un peu plus de 1800.
La nouvelle docteure travaillera aux côtés de Dre Samia Chelfi et de
l'infirmière praticienne spécialisée Mélanie Letendre, deux
professionnels qui oeuvrent au sein de la coop depuis le début de 2014.
«Nous espérons recruter de nouveaux médecins et nous sommes d'ailleurs
en négociation, mais nous n'avons pas toujours reçu de confirmation,
souligne M. Yank. Nous analysons aussi la possibilité d'ajouter des
services complémentaires comme les échographies réalisées par la
Clinique d'échographie de l'Outaouais qui s'est installée récemment dans
nos locaux.»
Les dirigeants étudient également la possibilité d'offrir des rabais
aux membres sur ces services. «On ne peut pas donner une accessibilité
plus rapide puisque c'est illégal, mais on peut diminuer les coûts de
certains services», précise M. Yank.
Depuis sa prise en charge en août 2012, la Coopérative Santé de la
Basse-Lièvre a recruté cinq nouveaux médecins ainsi qu'une infirmière
praticienne spécialisée et a permis à 4000 nouveaux patients de se
prévaloir d'aide médicale. Les patients orphelins à la recherche d’un
médecin de famille peuvent remplir le formulaire requis soit en personne
à l’Hôpital de Papineau ou via le site du CSSS de Papineau afin de
faire ajouter leurs noms à la liste de patients orphelins. Heures d'ouvertureEn plus de son offre de service
de sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 17h, la Coop est aussi
maintenant ouverte en soirée jusqu’à 21h00 tous les mardis et mercredis
strictement pour dépannage médical. Pour devenir membre ou obtenir des informations supplémentaires, il est possible de visiter le www.coopsantebasselievre.ca ou de téléphoner au 819 986-6006.
«Stimulant,
enrichissant, convivial» ne sont que quelques-uns des qualificatifs que
l'étudiante Marie-Ève Bergeron attribue à l'UMF Laurier, un milieu
parfait pour la résidence en médecine familiale, selon elle. «L'équipe
de médecins et de professionnels qu'on y trouve est extraordinaire et
motivante. Elle a à coeur l'enseignement et elle nous aide à travailler
avec une clientèle très variée.»
Marie-Ève Bergeron fait partie
d'une trentaine de jeunes médecins qui, ayant reçu leur doctorat, ont
opté pour une formation de deux ans en médecine de famille à l'Unité de
médecine familiale Laurier, située à Sainte-Foy. Cette unité
d'enseignement et de formation pratique fait partie du Réseau
universitaire intégré de santé de l'Université Laval. Elle a été créée
en 1974, d'abord comme UMF du CHUL, par le ministère de la Santé et des
Services sociaux. Elle compte maintenant 23 médecins enseignants
rattachés à l'Université, quatre infirmières et une travailleuse
sociale. L'UMF Laurier contribue également à former des stagiaires en
soins infirmiers, en service social et en d'autres disciplines.
Deux
autres UMF ont vu le jour il y a 40 ans: l'UMF de l'Hôpital du
Saint-Sacrement et l'UMF de l'Hôpital Laval. Elles deviendront l'UMF
Haute-Ville et l'UMF Laval par la suite.
«Au début des années
1970, le Collège des médecins de famille du Canada préconisait la
création de programmes de médecine familiale dans les universités,
rappelle René Lamontagne, directeur du Département de médecine familiale
de l'Université Laval de 1991 à 1998. Le programme de médecine
familiale de l'Université a vu le jour en 1972.» Comme médecin, il a été
associé à la mise sur pied de ce programme facultaire. Ce professeur
émérite, honoré le 25 septembre dernier, a aussi contribué à la création
de l'UMF de l'Hôpital du Saint-Sacrement, qu'il a dirigée.
«L'enseignement, dit-il, se faisait alors par des médecins spécialistes.
La venue des UMF a permis de créer, à la Faculté, un corps professoral
composé d'omnipraticiens dédiés à l'enseignement de la médecine
familiale. Cela a été bénéfique pour la Faculté. La médecine familiale a
contribué de façon marquée au développement de la pédagogie en
médecine.»
À l'origine, la médecine familiale était rattachée au
Département de médecine sociale et préventive. «Nous avions beaucoup
d'affinités avec ce département, explique René Lamontagne, et nous
disposions de beaucoup d'autonomie.» Leur propre département, les
médecins de famille l'obtiennent au milieu des années 1980. Le
Département de médecine familiale et de médecine d'urgence est
aujourd'hui l'un des plus importants de la Faculté. Il regroupe une
quarantaine de professeurs réguliers et près de 300 professeurs de
clinique. Au total, on parle d'un millier de personnes qui collaborent à
la formation.
«En médecine familiale en particulier,
affirme-t-il, l'approche interdisciplinaire a toujours été importante.
Il y a toujours eu des infirmières en appui dans les UMF. Elles donnent
des soins et contribuent à la formation des résidents sur certains
aspects. Dès 1976, l'UMF de l'Hôpital du Saint-Sacrement avait une
infirmière et accueillait huit résidents.»
En 1997, cette unité
transfère ses activités au CLSC Haute-Ville. Pour la première fois, une
UMF sera installée en milieu communautaire à Québec. Selon René
Lamontagne, le milieu communautaire est idéal pour une UMF parce qu'elle
est plus près de sa clientèle et de ce qui devrait être sa réalité.
«Nous voulons que nos étudiants soient exposés à un ensemble de
problèmes de santé de première ligne, souligne-t-il. Dans la communauté,
ils sont en contact avec tous les types de clientèles, des personnes
vulnérables, comme les itinérants, aux jeunes familles. Aujourd'hui, la
majorité des 12 UMF du Réseau universitaire intégré de santé de
l'Université Laval est à l'extérieur des centres hospitaliers.»
La
moitié de ces 12 unités sont situées dans les communautés urbaines de
Québec et de Lévis. Les autres se trouvent en milieu rural ou en région
éloignée à Lac-Etchemin, à Joliette, à Trois-Pistoles, à Rimouski, à
Gaspé et à Baie-Comeau. Aujourd'hui, environ le tiers des résidents du
programme de médecine familiale de l'Université Laval font leur
résidence de deux ans dans une UMF en région. Par la suite, plus de 60%
d'entre eux s'établissent à l'extérieur des grandes villes. «La Faculté
est la championne pour fournir le Québec en médecins de famille dans les
régions, en particulier dans l'Est du Québec», soutient René
Lamontagne. http://www.lefil.ulaval.ca/articles/coeur-patient-36489.html