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Agroalimentaire
Le Japon, l’archipel fou de KitKat
Au
Japon, les amateurs de la barre chocolatée de Nestlé vont pouvoir
tester sa dernière déclinaison en date: le KitKat goût Tokyo Banana. Il
existe désormais plus de 300 saveurs et les ventes ont augmenté de 50%
entre 2010 et 2016
Profitant de l’explosion du tourisme au Japon, le
géant suisse Nestlé a commercialisé mi-novembre un nouveau KitKat au
goût de Tokyo Banana. La petite gaufrette chocolatée a désormais la
saveur d’une des confiseries les plus populaires de l’archipel, en
l’occurrence un gâteau au goût de banane mis au point en 1991 par la
société nippone Grapestone.
A l’époque, il s’agissait de «créer un gâteau souvenir de Tokyo», explique Satoshi Noguchi, directeur commercial chez Grapestone. La banane a été choisie car ce fruit était le plus populaire dans la capitale. Avec le nouveau KitKat, la douceur crémeuse du Tokyo Banana se combine avec le croustillant de la gaufrette chocolatée.
Incontournables dans les aéroports et les gares de la capitale, les gâteaux Tokyo Banana sont le souvenir numéro un de la capitale nippone. Le boom du tourisme dans l’archipel qui a accueilli 24 millions de touristes en 2016 contre 8,3 millions en 2012, lui a ouvert de nouveaux horizons. Sa confiserie a gagné les palais chinois, coréens ou encore taïwanais.
A l’époque, il s’agissait de «créer un gâteau souvenir de Tokyo», explique Satoshi Noguchi, directeur commercial chez Grapestone. La banane a été choisie car ce fruit était le plus populaire dans la capitale. Avec le nouveau KitKat, la douceur crémeuse du Tokyo Banana se combine avec le croustillant de la gaufrette chocolatée.
Créneau de la friandise souvenir
De quoi élargir l’offre pour les visiteurs de Tokyo. Au Japon comme en Asie de l’Est, le souvenir local, le omiyage, est profondément ancré dans la culture. Tout voyageur, pour le travail ou les loisirs, se doit de ramener à ses collègues et à sa famille un petit quelque chose du lieu visité.Incontournables dans les aéroports et les gares de la capitale, les gâteaux Tokyo Banana sont le souvenir numéro un de la capitale nippone. Le boom du tourisme dans l’archipel qui a accueilli 24 millions de touristes en 2016 contre 8,3 millions en 2012, lui a ouvert de nouveaux horizons. Sa confiserie a gagné les palais chinois, coréens ou encore taïwanais.
Porte-bonheur populaire
Le succès vient vite notamment en raison de la prononciation, en japonais, de KitKat qui peut se dire «Kitto Katsu», soit «réussir sans aucun doute». La friandise est devenue un porte-bonheur à offrir à l’étudiant qui va passer un examen.Constatant le succès de KitKat, dont les ventes au Japon ont été multipliées par 1,5 entre 2010 et 2016 et dépassent celles en Grande-Bretagne, Nestlé développe de nouvelles saveurs pour l’adapter au fonctionnement des «konbini», les magasins de proximité dont la particularité est de renouveler à un rythme élevé la gamme de produits proposés.
Le premier KitKat parfumé fut celui à la fraise en 2000. Puis, en 2003, vint celui au melon de Yubari, la ville d’Hokkaido connue pour produire les meilleurs melons de l’archipel. «C’était un essai, rappelle Ryoji Maki, directeur du marketing de Nestlé Japan, mais nous avons réalisé que ce dérivé du KitKat était devenu un véritable souvenir acheté dans la région.»
Multiplication des saveurs
Nestlé multiplie alors les différentes saveurs, comme la pomme de Shinshu, le nom ancien de la région de Nagano. Il y en a aujourd’hui plus de 300. «Au début, nous les proposions dans les aéroports, explique Ryoji Maki. Aujourd’hui, on les trouve dans les konbinis.»Pour les touristes étrangers, le groupe imagine le KitKat au thé vert qui rencontre un énorme succès, et désormais celui au goût de Tokyo Banana. «Nous avons travaillé dessus pendant un an, explique Satoshi Noguchi. Nous avons réalisé une centaine de prototypes avant de trouver la bonne formule.» Pour Grapestone, société créée en 1978, c’est un moyen de se développer à l’international. «Nous souhaitons que Tokyo Banana devienne connu au-delà de l’Asie», explique Satoshi Noguchi.
Quant à KitKat, la marque s’implante également sur le marché haut de gamme. Une collaboration avec le célèbre pâtissier Yasumasa Takagi a permis de développer en 2010 toute une gamme proposée dans des boutiques «Chocolatory», qui se multiplient au Japon et s’exportent aussi en jouant du «made in Japan». Il y en a en Australie, en Malaisie et depuis fin octobre à Séoul.https://www.letemps.ch/economie/2017/11/26/japon-larchipel-fou-kitkat
Il n’existe aucune preuve pour affirmer que le café favoriserait le cancer
LE MONDE
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• Mis à jour le
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Par Paul Benkimoun
Dans une évaluation rendue publique mercredi 15 juin, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), estime qu’il n’y a pas de preuves que boire du café favorise le développement de tumeurs malignes, mais estime que les boissons consommées à une température supérieure ou égale à 65 °C sont « probablement cancérogènes pour les humains ».
« Nous avons analysé un millier d’études, dont 500 études épidémiologiques, a expliqué le Dr Dana Loomis, chef adjoint des réunions d’experts du CIRC. Et nous n’avons pas trouvé d’éléments probants en faveur d’un caractère cancérogène du café. Cela nous a conduit à classer cette boisson dans le groupe 3. » Ce groupe rassemble les substances considérées comme inclassables quant à leur cancérogénicité. La précédente évaluation par le CIRC du café remontait à quinze ans et avait conduit à la classer dans le groupe 2B, « possible cancérogène ».Boissons chaudes « probablement cancérogènes »
Les études analysées portaient sur une vingtaine de cancers, notamment ceux du sein chez la femme, du pancréas, de la prostate, de l’endomètre (corps de l’utérus) et du foie. En ce qui concerne les deux derniers, certaines études ont même mis en évidence une « association inverse », les consommateurs de café ayant un risque plus faible que les personnes qui n’en boivent pas, mais le responsable des « monographies » (évaluations) du CIRC, le Dr Kurt Straif, a précisé qu’il n’était pas possible d’en tirer des conclusions définitives sur un éventuel effet protecteur de la consommation de café.Le CIRC a également analysé la littérature scientifique disponible sur le maté, une infusion traditionnelle d’une herbe (Ilex paraguariensis), traditionnellement consommée chaude en Amérique latine. En 1991, le maté avait été classé comme « probablement cancérogène pour les humains » (groupe 2 A). Là encore, le CIRC a révisé à la baisse ce classement et a placé le maté dans le groupe 3 (inclassable quant à sa cancérogénicité) lorsqu’il est consommé pas trop chaud (moins de 65 °C).
En revanche, il considère que toutes les boissons chaudes (plus de 65 °C), sont « probablement cancérogènes pour les humains » (groupe 2A). Elles favoriseraient le cancer de l’œsophage. Le mécanisme n’en est pas totalement éclairci, mais les liquides très chauds pourraient endommager les cellules et favoriser ainsi un processus tumoral ultérieur.
Avis à forte résonance
Le CIRC, qui fait partie de l’OMS, a pour mission d’« identifier les causes du cancer, qui permettront d’adopter des mesures préventives afin de réduire le fardeau et les souffrances liés à la maladie ». Les programmes des monographies – évaluations de substances – est un élément central de son activité. Depuis 1971, « plus de 900 agents ont été evalués parmi lesquels plus que 400 ont été classés comme étant cancérogènes ou potentiellement cancérogènes pour l’homme ». Le CIRC s’appuye sur des groupes de travail interdisciplinaires, composés d’experts tenus à des déclarations d’intérêts.En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/06/15/il-n-existe-aucune-preuve-pour-affirmer-que-le-cafe-favoriserait-le-cancer_4950783_1651302.html#RxwGAG5WJwuIhyLb.99
Un bébé guérit pour la première fois de la leucémie grâce à un traitement génétique
Publié le - Mis à jour le
Sciences - Santé
Un bébé britannique âgé d'un an est devenu le premier au monde à
guérir d'une leucémie grâce à un traitement avec des cellules
immunitaires génétiquement modifiées, ont annoncé les médecins jeudi.
"Sa leucémie était tellement agressive qu'une telle réponse est presque
un miracle", a déclaré le professeur Paul Veys, directeur de l'unité de
transplantation de moelle osseuse du Great Ormond Street Hospital (GOSH)
de Londres où était traitée Layla Richards.
Le bébé avait été diagnostiqué porteur d'une leucémie aiguë lymphoblastique, la forme la plus commune de leucémie infantile, à l'âge de 14 semaines seulement.
Elle avait été traitée par chimiothérapie et par greffe de moelle osseuse, mais le cancer était réapparu et les médecins avait dit à ses parents d'envisager des soins palliatifs et de fin de vie.
Les médecins ont proposé à la famille ensuite un traitement expérimental en cours de développement, qui voit les médecins modifier les globules blancs à partir d'un donneur sain afin que ces globules puissent venir à bout de la leucémie résistante aux médicaments.
"Les médecins ont expliqué que même si nous pouvions essayer le traitement, il n'y avait aucune garantie que cela fonctionnerait, mais nous avons prié pour que ce soit le cas", a déclaré le père de Layla, Ashleigh Richards, 30 ans.
Layla a reçu une petite injection de cellules génétiquement modifiées appelées cellules UCART19 et quelques semaines plus tard, les spécialistes annonçaient à ses parents que le traitement avait fonctionné.
Les médecins ont souligné que cette technique expérimentale potentiellement très prometteuse n'avait été utilisée qu'une seule fois et que les résultats devaient être reproduits.
"Nous avons seulement utilisé ce traitement sur une petite fille très forte, et nous devons être prudents en affirmant qu'il s'agira d'une option de traitement approprié pour tous les enfants", a déclaré Waseem Qasim, professeur de thérapie cellulaire et génétique et médecin spécialiste en immunologie de l'hôpital GOSH.
"Mais, ceci fera date dans l'utilisation des nouvelles technologies génétiques et les effets pour cet enfant ont été stupéfiants", a-t-il ajouté. "Si cela est reproduit, cela pourrait représenter un grand pas en avant dans le traitement de la leucémie et d'autres cancers."
Le bébé avait été diagnostiqué porteur d'une leucémie aiguë lymphoblastique, la forme la plus commune de leucémie infantile, à l'âge de 14 semaines seulement.
Elle avait été traitée par chimiothérapie et par greffe de moelle osseuse, mais le cancer était réapparu et les médecins avait dit à ses parents d'envisager des soins palliatifs et de fin de vie.
Les médecins ont proposé à la famille ensuite un traitement expérimental en cours de développement, qui voit les médecins modifier les globules blancs à partir d'un donneur sain afin que ces globules puissent venir à bout de la leucémie résistante aux médicaments.
"Les médecins ont expliqué que même si nous pouvions essayer le traitement, il n'y avait aucune garantie que cela fonctionnerait, mais nous avons prié pour que ce soit le cas", a déclaré le père de Layla, Ashleigh Richards, 30 ans.
Layla a reçu une petite injection de cellules génétiquement modifiées appelées cellules UCART19 et quelques semaines plus tard, les spécialistes annonçaient à ses parents que le traitement avait fonctionné.
Les médecins ont souligné que cette technique expérimentale potentiellement très prometteuse n'avait été utilisée qu'une seule fois et que les résultats devaient être reproduits.
"Nous avons seulement utilisé ce traitement sur une petite fille très forte, et nous devons être prudents en affirmant qu'il s'agira d'une option de traitement approprié pour tous les enfants", a déclaré Waseem Qasim, professeur de thérapie cellulaire et génétique et médecin spécialiste en immunologie de l'hôpital GOSH.
"Mais, ceci fera date dans l'utilisation des nouvelles technologies génétiques et les effets pour cet enfant ont été stupéfiants", a-t-il ajouté. "Si cela est reproduit, cela pourrait représenter un grand pas en avant dans le traitement de la leucémie et d'autres cancers."
Un verre de vin, c'est bon pour les cardiaques - LeMonde.fr
Un verre de vin, c'est bon pour les cardiaques
LEMONDE.FR Avec AFP | 02.09.11 | 20h38
"Sur une période de seulement deux semaines, on a réussi à modifier des paramètres très intéressants pour la santé des patients", a déclaré le professeur Norbert Latruffe, du laboratoire de biochimie métabolique et nutritionnelle de Dijon, confirmant une information du Bien public.
"Aucun travail n'avait été fait sur des personnes post-opérées d'un infarctus du myocarde", a-t-il ajouté, précisant que les résultats de cette étude seraient prochainement publiés dans la revue scientifique Molecular Nutrition and Food Research.
DIMINUTION DU TAUX DE CHOLESTÉROL
Une trentaine de patients ayant tous subi un infarctus du myocarde se sont portés volontaires pendant "la période de réadaptation cardiaque". Tous ont suivi un régime de type méditerranéen à base d'huile d'olive, de fruits, de poisson et de légumes.
Le groupe a été divisé en deux : buveurs de vin et buveurs d'eau. Pour le premier, un verre de vin rouge à chaque repas du midi et du soir. Pour l'autre, qui fait office de groupe de contrôle, uniquement de l'eau. "Les paramètres cliniques, physiologiques et sanguins ont été mesurés au premier jour de l'étude (J 1) et au dernier jour (J 14)", indique-t-on à l'université de Bourgogne. "Les résultats montrent des effets très intéressants au niveau sanguin pour le groupe qui a consommé du vin rouge : une diminution du cholestérol total (–18 %), une augmentation du potentiel antioxydant et de la fluidité du sang", a expliqué M. Latruffe.
Le chercheur a précisé que l'étude avait été menée avec un vin de Bourgogne de garde, riche en tanins et en antioxydants.
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