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FELICITATIONS ET QUE DIEU VOUS GARDE
La Banque mondiale veut faire de l’INP-HB de Yamoussoukro un ’’pôle inter-africain’’ de formation des étudiants (Makhtar Diop)
Publié le samedi 24 mars 2018 | APA
Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) - La Banque mondiale ambitionne de faire de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne un ‘’pôle inter-africain" de formation des jeunes qui devrait accueillir les meilleurs étudiants de la sous-région.
« Notre ambition pour vous soutenir et vous appuyer, c’est de faire de l’INP-HB, un centre régional de formation des étudiants. Nous souhaitons faire de cet institut un pôle inter-africain de formation. Nous voulons que l’ensemble des jeunes de la sous-région bénéficient de cela», a annoncé vendredi, à Yamoussoukro (240 kilomètres au Nord d’Abidjan), le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop au cours d’une visite à l’INP-HB.
Selon M. Diop qui dit être « extrêmement fier et honoré » de visiter cet institut, ’’les pays africains n’ont pas réussi tels que les pays asiatiques, à développer le capital humain dans le secteur de la production des sciences qui permet de développer la productivité de nos économies’’.
C’est pourquoi, il a conseillé le développement des capacités scientifiques des africains regrettant que seulement 22% des jeunes qui sortent des universités africaines sont formés en sciences, technologies et mathématiques contre 40% en Chine.
« Sans cette recherche appliquée en mathématique, il sera très difficile de préparer les générations futures », a-t-il estimé annonçant qu’il fera le plaidoyer auprès de son institution afin que des bourses soient octroyées à des jeunes africains pour venir étudier à l’INP-HB au lieu d’aller en occident. « C’est possible et nous allons le faire », a rassuré M. Diop.
La ministre ivoirienne de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ly Ramata Bakayoko, en retour, s’est dite heureuse de l’engagement de cette institution financière internationale à accompagner et appuyer l’INP-HB, expliquant que’’ nous avons besoin de capital humain’’ pour relever les défis du développement.
« Cette visite traduit la vision de faire de l’INP-HB, un centre d’excellence de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) », a soutenu Mme Bakayoko ajoutant que «c’est également un centre d’excellence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)».
Avant elle, le directeur général de l’INP-HB, Koffi N’Guessan, a souligné la nécessité d’une formation de qualité pour atteindre l’ambition de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020. « Cet institut est appelé à se métamorphoser, à adapter ses enseignements et programmes de recherche pour proposer des formations respectant les normes internationales et accréditées », a-t-il indiqué annonçant pour ce faire, la création de nouvelles écoles au sein de son institut ’’ en fonction des métiers du futurs’’.
Le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop est en visite officielle de quatre jours en Côte d’Ivoire depuis mardi. Jeudi, quand il a été reçu au palais présidentiel en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara, M. Diop a annoncé au terme de cet entretien, un projet de 200 millions de dollars pour appuyer le secteur de l’anacarde (noix de cajou) et un autre projet de 300 millions de dollars pour le secteur du cacao.
Créé en 1996, l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny est un consortium de plusieurs grandes écoles dont l’école supérieure d’agronomie, l’école supérieure de commerce et d’administration des entreprises et l’école supérieure des mines et de géologie. Il a un effectif de 4500 étudiants dont 3000 sur le campus de Yamoussoukro et 1500 dans les filières de l’antenne d’Abidjan.
LB/ls/APA
Publié le samedi 24 mars 2018 | APA
Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) - La Banque mondiale ambitionne de faire de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne un ‘’pôle inter-africain" de formation des jeunes qui devrait accueillir les meilleurs étudiants de la sous-région.
« Notre ambition pour vous soutenir et vous appuyer, c’est de faire de l’INP-HB, un centre régional de formation des étudiants. Nous souhaitons faire de cet institut un pôle inter-africain de formation. Nous voulons que l’ensemble des jeunes de la sous-région bénéficient de cela», a annoncé vendredi, à Yamoussoukro (240 kilomètres au Nord d’Abidjan), le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop au cours d’une visite à l’INP-HB.
Selon M. Diop qui dit être « extrêmement fier et honoré » de visiter cet institut, ’’les pays africains n’ont pas réussi tels que les pays asiatiques, à développer le capital humain dans le secteur de la production des sciences qui permet de développer la productivité de nos économies’’.
C’est pourquoi, il a conseillé le développement des capacités scientifiques des africains regrettant que seulement 22% des jeunes qui sortent des universités africaines sont formés en sciences, technologies et mathématiques contre 40% en Chine.
« Sans cette recherche appliquée en mathématique, il sera très difficile de préparer les générations futures », a-t-il estimé annonçant qu’il fera le plaidoyer auprès de son institution afin que des bourses soient octroyées à des jeunes africains pour venir étudier à l’INP-HB au lieu d’aller en occident. « C’est possible et nous allons le faire », a rassuré M. Diop.
La ministre ivoirienne de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ly Ramata Bakayoko, en retour, s’est dite heureuse de l’engagement de cette institution financière internationale à accompagner et appuyer l’INP-HB, expliquant que’’ nous avons besoin de capital humain’’ pour relever les défis du développement.
« Cette visite traduit la vision de faire de l’INP-HB, un centre d’excellence de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) », a soutenu Mme Bakayoko ajoutant que «c’est également un centre d’excellence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)».
Avant elle, le directeur général de l’INP-HB, Koffi N’Guessan, a souligné la nécessité d’une formation de qualité pour atteindre l’ambition de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020. « Cet institut est appelé à se métamorphoser, à adapter ses enseignements et programmes de recherche pour proposer des formations respectant les normes internationales et accréditées », a-t-il indiqué annonçant pour ce faire, la création de nouvelles écoles au sein de son institut ’’ en fonction des métiers du futurs’’.
Le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop est en visite officielle de quatre jours en Côte d’Ivoire depuis mardi. Jeudi, quand il a été reçu au palais présidentiel en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara, M. Diop a annoncé au terme de cet entretien, un projet de 200 millions de dollars pour appuyer le secteur de l’anacarde (noix de cajou) et un autre projet de 300 millions de dollars pour le secteur du cacao.
Créé en 1996, l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny est un consortium de plusieurs grandes écoles dont l’école supérieure d’agronomie, l’école supérieure de commerce et d’administration des entreprises et l’école supérieure des mines et de géologie. Il a un effectif de 4500 étudiants dont 3000 sur le campus de Yamoussoukro et 1500 dans les filières de l’antenne d’Abidjan.
LB/ls/APA
« Notre ambition pour vous soutenir et vous appuyer, c’est de faire de l’INP-HB, un centre régional de formation des étudiants. Nous souhaitons faire de cet institut un pôle inter-africain de formation. Nous voulons que l’ensemble des jeunes de la sous-région bénéficient de cela», a annoncé vendredi, à Yamoussoukro (240 kilomètres au Nord d’Abidjan), le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop au cours d’une visite à l’INP-HB.
Selon M. Diop qui dit être « extrêmement fier et honoré » de visiter cet institut, ’’les pays africains n’ont pas réussi tels que les pays asiatiques, à développer le capital humain dans le secteur de la production des sciences qui permet de développer la productivité de nos économies’’.
C’est pourquoi, il a conseillé le développement des capacités scientifiques des africains regrettant que seulement 22% des jeunes qui sortent des universités africaines sont formés en sciences, technologies et mathématiques contre 40% en Chine.
« Sans cette recherche appliquée en mathématique, il sera très difficile de préparer les générations futures », a-t-il estimé annonçant qu’il fera le plaidoyer auprès de son institution afin que des bourses soient octroyées à des jeunes africains pour venir étudier à l’INP-HB au lieu d’aller en occident. « C’est possible et nous allons le faire », a rassuré M. Diop.
La ministre ivoirienne de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Ly Ramata Bakayoko, en retour, s’est dite heureuse de l’engagement de cette institution financière internationale à accompagner et appuyer l’INP-HB, expliquant que’’ nous avons besoin de capital humain’’ pour relever les défis du développement.
« Cette visite traduit la vision de faire de l’INP-HB, un centre d’excellence de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) », a soutenu Mme Bakayoko ajoutant que «c’est également un centre d’excellence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)».
Avant elle, le directeur général de l’INP-HB, Koffi N’Guessan, a souligné la nécessité d’une formation de qualité pour atteindre l’ambition de l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020. « Cet institut est appelé à se métamorphoser, à adapter ses enseignements et programmes de recherche pour proposer des formations respectant les normes internationales et accréditées », a-t-il indiqué annonçant pour ce faire, la création de nouvelles écoles au sein de son institut ’’ en fonction des métiers du futurs’’.
Le Vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop est en visite officielle de quatre jours en Côte d’Ivoire depuis mardi. Jeudi, quand il a été reçu au palais présidentiel en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara, M. Diop a annoncé au terme de cet entretien, un projet de 200 millions de dollars pour appuyer le secteur de l’anacarde (noix de cajou) et un autre projet de 300 millions de dollars pour le secteur du cacao.
Créé en 1996, l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny est un consortium de plusieurs grandes écoles dont l’école supérieure d’agronomie, l’école supérieure de commerce et d’administration des entreprises et l’école supérieure des mines et de géologie. Il a un effectif de 4500 étudiants dont 3000 sur le campus de Yamoussoukro et 1500 dans les filières de l’antenne d’Abidjan.
LB/ls/APA
https://news.abidjan.net/h/634347.html
Décoration: Le Directeur Général de l’INP-HB de Yamoussoukro reçoit à Paris le titre de Docteur Honoris Causa
Publié le vendredi 20 mai 2016 | INPHB
© Autre presse par INPHB
Décoration: le directeur général de l` INPHB de Yamoussoukro reçoit un titre honorifique de docteur Honoris Causa à Paris Vendredi 13 Mai 2016. France. M Koffi N`Guessan directeur général de l`Institut National Polytechnique Félix Houphouet Boigny de Yamoussoukro reçoit au conservatoire National des arts et de métiers de Paris les insignes et un titre honorifique de docteur Honoris Causa à Paris. |
C’est au sein de l’Amphithéâtre de l’Abbé Grégoire du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) de Paris que 03 récipiendaires ont reçu les insignes et le titre honorifique de Docteur Honoris Causa. Il s’agit de Messieurs Koffi N’Guessan, Directeur Général de l’Institut National Polytechnique Felix Houphouët-Boigny (INP-HB), de Hassa Akl Awada, vice-président de l’association libanaise pour l’enseignement scientifique, technique et économique (Aleste) et de M. Andreas Bruno, architecte de la rénovation du musée des arts et des métiers.
Le Directeur Général de l’INP-HB a reçu cette distinction de l’Administrateur Général du Cnam Professeur Olivier Faron, pour ses activités de recherche et ses travaux sur l’étude de la population menées à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (Ensea) mais également pour son implication au repositionnement de l’Institut national polytechnique Felix HOUPHOUËT-BOIGNY sur l’échiquier national et international à travers l’extension de son offre de formation et ses partenariats multiformes.
A cet égard, les éloges du Dr. Koffi N’Guessan ont été prononcées par Gilbert Saporta, professeur émérite de statistique appliquée au Conservatoire national des arts et métiers qui évoque un « démographe reconnu et un administrateur hors pair » qui a contribué de façon significative à hisser haut le flambeau de l’Ensea en 20 années de direction et à porter l’INP-HB par son engagement sans lequel « rien n’aurait été possible ».
« Je reçois ce Doctorat Honoris Causa, comme le couronnement des efforts fournis, mais aussi comme une invitation à poursuivre encore le travail c’est-à-dire la formation de quelques générations futures avant ma retraite. » a indiqué le Directeur général dans son discours adressé aux personnalités du monde des arts, de la culture, de la science et de la formation de Paris.
Le titre universitaire honorifique de « Docteur Honoris Causa » a été créé en France par le décret du 18 juin 1918 pour honorer les éminents services des personnalités étrangères rendus aux arts, aux lettres, aux sciences et techniques.
Sercom
Vendredi 13 Mai 2016. France. M Koffi N`Guessan
directeur général de l`Institut National Polytechnique Félix Houphouet
Boigny de Yamoussoukro reçoit au conservatoire National des arts et de
métiers de Paris les insignes et un titre honorifique de docteur Honoris
Causa à Paris.
Laudatio
Koffi N’Guessan
Par Gilbert
Saporta
Mesdames
et Messieurs les ambassadeurs
Mesdames
et Messieurs les ministres et leurs représentants
Mesdames
et Messieurs les représentants du conseil régional d’Ile de France
Monsieur
le maire du 3ème arrondissement
M.
l’administrateur général
Chers
collègues et amis
Mesdames,
Messieurs
Cher
Koffi N’Guessan
Démographe
reconnu et administrateur hors pair, telles sont les
qualifications qui viennent à l’esprit quand on évoque la personnalité de Koffi
N’Guessan.
Je
commencerai par le démographe. Quelques mots tout d’abord sur la
démographie, science qui soit dit en passant n’est guère enseignée au
Conservatoire National des Arts et Métiers. Je citerai Wikipedia avec d’autant moins
de scrupules que c’est un démographe, Nicolas Brouard, Directeur de recherches
à l’INED, qui m’a révélé avec enthousiasme l’existence de l’encyclopédie en
ligne peu de temps après sa création en 2001. J’avoue à ma grande honte que l’avenir
de cette encyclopédie participative ne m’avait pas convaincu à l’époque.
Wikipedia
donc, définit la démographie (description de la population en grec) comme
l'étude quantitative des caractéristiques des populations et de leurs
dynamiques, à partir de thèmes tels que la natalité, la fécondité, la
mortalité, la nuptialité et la migration. Le démographe analyse les variations
de ces phénomènes dans le temps et dans l'espace, en fonction des milieux
socio-économiques et culturels.
Koffi
N’Guessan de par sa formation de géographe et de démographe illustre
parfaitement cette définition.
Après
des études de géographie à l’université de Cocody, Koffi N’Guessan obtient en
1981 un diplôme de démographe auprès de l’Institut de Formation et de Recherche
Démographiques de Yaoundé au Cameroun et devient un an après enseignant-chercheur
à l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée d’Abidjan
qu’il ne quittera qu’en 2015, 34 ans après son entrée et après en avoir gravi
tous les échelons.
Koffi
N’Guessan est un démographe fécond ! La plaisanterie est facile, mais
jugez-en. Ses premiers travaux relèvent de la démographie locale :
"La population de la Commune de Jacqueville", 1984, "La population de Brobo" en 1987, "Morbidité et
mortalité en pays Akan, 1988.
Ses
études suivantes sur la fécondité donneront lieu à une thèse soutenue à
l’Université Paris 1 en 1990 intitulée « Facteurs de fécondité dans une
société en mutation : le cas de Memni-Montezo en milieu rural forestier ».
Notons que Koffi N’Guessan était alors directeur des études de l’ENSEA, charge
lourde.
Dans
l’introduction de sa thèse Koffi N’Guessan remarquait que :
« En Afrique
subsaharienne, le niveau actuel de la fécondité semble contredire les succès
des politiques de planification familiale mise en place. En raison d’une part
de la baisse du niveau de stérilité dans les régions où le fléau entravait la
fécondité, grâce aux campagnes de lutte contre les maladies et d’autre part à l'amélioration
de l'assistance sanitaire liée au désenclavement de nombreuses régions du
continent car les divergences entre la fécondité selon le caractère urbain ou
rural du milieu sont quelquefois très marquées; en général la fécondité est
plus élevée en milieu rural qu'en milieu urbain. La ville apparait comme le
milieu à partir duquel se déclenchent tous les bouleversements des systèmes traditionnels,
les modifications du rôle de la femme dans la société urbaine sont des éléments
de ces transformations. La scolarisation, l'accès à des activités rémunérées
sont des facteurs qui ont contribué à accentuer le processus de désintégration
de ces structures traditionnelles et inculquent à l'individu des comportements
nouveaux dans le cycle de reproduction. Cette tendance nouvelle est-elle
spécifique à la ville ? Le développement du monde rural n'est-il pas en
mesure de produire les mêmes effets ? Ces interrogations ont justifié le choix
des localités de Memni-Montézo, villages situés dans la zone périurbaine de
l'agglomération d'Abidjan, pour fournir les statistiques de cette recherche. »
A
l’issue d’un travail exemplaire de collecte, de validation et d’interprétation
des données ; et l’on sait bien que l’obtention de données propres et de
qualité représente une part essentielle du travail du statisticien et du
démographe, Koffi N’Guessan concluait
« En général, les femmes
jeunes allaitent moins longtemps leurs enfants que ne l'ont fait celles des
générations anciennes. Ceci a pour conséquence la hausse du niveau de la
fécondité étant donné le non recours à une contraception moderne d'espacement
des naissances. En revanche, le deuxième sous ensemble de variables est lié à
une modification des comportements matrimoniaux : une primo nuptialité se
produisant à un âge plus tardif que par le passé. En outre la vie maritale
semble davantage perturbée par les séparations causées par de nombreux cas de
divorce. Ces comportements ont un effet réducteur affirmé sur le niveau de la fécondité.
L'élément fondamental de notre
motivation est de savoir à partir de ce cas particulier, comment les sociétés
ayant adopté l'économie de plantation aboutiront à un équilibre durable entre la
pression démographique à laquelle celles-ci sont confrontées et la crise de
leur système agricole et le dépérissement de l'économie internationale. Selon
les Nations Unies (1989), ce n'est qu'aux alentours des années 2020-2025 que l'Afrique
sub-saharienne connaitra une baisse marquée de sa fécondité. Les hypothèses sous-jacentes
à cette vision de la fécondité dont le niveau s'établira à 3,5 enfants par
femme sont liées davantage à des transformations socio-culturelles ces
transformations sont peut-être déjà amorcées ».
Les
publications de Koffi N’Guessan montrent bien que la démographie s’inscrit dans
le champ des problématiques et réformes sociétales.
Il
a réalisé de nombreuses enquêtes auprès des populations
vulnérables pour le compte d’organisations internationales, telles que la
Banque Mondiale, l’USAID, Family Health International, et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) dont il est Directeur pour la Côte d’Ivoire. Citons "Demande de
planification familiale et pratique contraceptive dans l’Ouest ivoirien",
1993 ;"Santé de la mère et de l’enfant en Côte-d’Ivoire",1994 et
plus récemment « Comportements sexuels des Professionnelles du sexe face
au risque du VIH/sida » « Conditions de vie des personnes déplacées
et des familles d’accueil » "Dynamique de population et Genre ».
La
reconnaissance des pairs s’est traduite par son élection à la vice-présidence
puis à la présidence de l’Union pour l’Etude de la Population Africaine et à la
présidence de la Société Nationale
Ivoirienne de Gériatrie et de Gérontologie. Il est également membre
du Conseil Scientifique du projet « migration, recompositions
spatiales » initié par l’Agence Française de Développement et de diverses
sociétés savantes dont l’Union Internationale pour l’étude scientifique de la
population. Ainsi que bien sûr de l’association des statisticiens et
démographes de Côte d’Ivoire. Moins classique Koffi N’Guessan est secrétaire
général de l’association « les amis du jardin botanique de
Bingerville » une autre facette de sa personnalité.
Depuis 2009, Koffi N’Guessan est membre du conseil
scientifique de L’INED, l’Institut National d’Etudes Démographiques, dont je
salue la présidente. Je rappellerai que Koffi N’Guessan est chevalier de
l’ordre des palmes académiques.
L’administrateur
L’ENSEA
Koffi
N’Guessan a exercé les plus hautes responsabilités à l’ENSEA en tant que directeur
des études de 1987 à 1994, puis directeur de 1995 à 2015.
L’Ecole
Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée fondée en 1961 est
la plus ancienne des trois écoles de statistique d’Afrique subsaharienne (les
deux autres sont l’ENSAE de Dakar et l’ISSEA de Yaoundé) et joue un rôle de
leader au sein de ce trio. Ces trois écoles sont associées étroitement entre
elles ainsi qu’avec l’INSEE et le Groupe des Ecoles Nationales d’Economie et de
Statistique. L’ENSEA d’Abidjan compte actuellement plus de 300 élèves en
provenance de 22 pays africains d’expression française et d’Haïti.
Dans
l’exercice de ses fonctions, Koffi N’Guessan n’a eu de cesse de développer les
échanges internationaux bien au-delà de la francophonie ; je n’en mentionnerai
que quelques-uns :
-
Ouverture en 2008 des filières de formation aux étudiants ressortissants
des pays anglophones (Afrique du Sud et Libéria) ;
- 2007-2010, Accord de
Partenariat avec l’Université de Tulane (Nouvelle Orléans, USA) pour la
réalisation d’importantes recherches sur le travail des enfants dans la cacaoculture
en Côte d’Ivoire et au Ghana.
- accord de partenariat liant l’Institut de
Statistique et d’Economie Appliquée (ISAE) de l’Université de Makerere (Ouganda),
l’Eastern African Statistical Training Center –EASTC) de Dar es Salam (Tanzanie)
et l’ENSEA pour la réalisation de divers échanges d’enseignants et d’étudiants,
participation aux activités de recherche, etc.) ;
- Mise en œuvre en 2008 d’un
programme de formation en « Genre et statistique « avec l’appui
financier de l’UNIFEM (ONU Femmes), un
thème qui a une résonance particulière dans cette enceinte puisque le CNAM
prévoit de créer prochainement une chaire sur le genre.
Koffi N’Guessan
a largement développé la recherche à l’ENSEA en créant deux pôles intitulés
respectivement Economie
et Statistique et Population et développement. Cet effort s’est traduit par une
dizaine de thèses de doctorat soutenues par les Enseignants-Chercheurs de
l’ENSEA.
En
2006 : l’ENSEA est devenue un «Centre d’Excellence Régional» de l’Union Economique
et Monétaire Ouest Africaine à l’issue d’un appel à candidature ; ce label
donne droit à un appui financier relativement important. L’ENSEA est devenue
membre de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) en 2010.
C’est
l’époque où j’ai fait personnellement connaissance
avec Koffi N’Guessan. Cela grâce à La Fondation reconnue d’utilité publique « la
Science Statistique » que j’ai l’honneur de présider, succédant au grand
statisticien et économiste que fut Edmond Malinvaud. La fondation a signé en
2007 une convention avec l’ENSEA pour l’attribution de bourses de mérite à 5
étudiants, bourses financées par de généreux donateurs publics et privés. Cette
opération couronnée de succès, a été renouvelée plusieurs fois. Par la suite la
Fondation a financé l’équipement d’une salle informatique.
J’étais
bien loin d’imaginer à l’époque que nous nous retrouverions ici à l’occasion de
cette cérémonie : faut-il y voir une application du principe
d’improbabilité, cher à David Hand professeur émérite de statistique à
l’Imperial College, qui explique pourquoi des coïncidences, miracles et événements
rares se produisent tous les jours.
Tous
ces efforts auraient pu être réduits à néant lors de la Bataille d’Abidjan en mars
2011. Il faut ici souligner, sa modestie dut-elle en souffrir, que l’ensemble
de l’ENSEA (bâtiments et équipements, à part quelques véhicules de fonction) a
été sauvé grâce à l’attitude héroïque de Koffi N’Guessan qui n’a pas hésité à
prendre des risques physiques.
La
réussite de Koffi N’Guessan à la tête de l’ENSEA n’est bien sûr pas étrangère à
sa nomination comme Directeur Général de l’Institut
National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro en novembre
2011. A l’époque le site d’information en ligne Abidjan.net titre : « INP-HB
de Yamoussoukro en ruines : Koffi N’Guessan, le sauveur?
L’Institut National
Polytechnique Félix Houphouët-Boigny est né en 1996 de
la restructuration de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA), l’Ecole
Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP), l’Institut Agricole de Bouaké
(IAB) et de l’Institut National Supérieure de l’Enseignement Technique (INSET)
auxquelles se sont ajoutées d’autres écoles, sept en tout. La vocation de
l’INP-HB est je cite « La formation initiale et la formation continue : diplômantes et qualifiantes
dans les domaines de l'industrie, du commerce, de l'administration, du génie
civil, des mines et de la géologie. La recherche
appliquée dans les domaines cités précédemment, l'assistance et la production
au profit des entreprises et administrations ». Voilà des
missions bien proches de celles du Conservatoire National des Arts et Métiers,
hormis la diffusion de la culture scientifique et technique
Avec son énergie
habituelle, Koffi N’Guessan, redresse, rénove et fin 2015 Jeune Afrique peut
écrire ceci (je cite largement) :
« en
moins de trois ans, son directeur, Koffi N’Guessan, a remis l’institut sur les
rails.
En
2011, au lendemain de l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, l’INP-HB était
sorti miné d’une décennie de crise politique. Deux audits avaient mis son
déclin en évidence. Les diplômés rencontraient des difficultés à s’insérer sur
le marché du travail et, quand ils décidaient de poursuivre leurs études en
Europe ou aux États-Unis, se retrouvaient à la traîne.
Pour
sortir ce symbole national de l’ornière, le
nouveau
patron
a
défini
cinq
axes : diversifier l’offre de formation
initiale et de formation continue, développer des pôles de recherche, améliorer
la gouvernance, signer des partenariats avec de grandes écoles et améliorer les
conditions de travail. Ce plan de bataille a reçu le soutien de l’Agence
française de développement (AFD) via le contrat désendettement développement
(C2D). Quatorze milliards de Francs CFA ont été alloués à la réhabilitation des
infrastructures et à la rénovation des programmes pédagogiques.
Aujourd’hui,
le retour des étudiants africains valide la stratégie de la direction. Plus de
quinze nationalités sont sur les bancs de l’INP-HB : Comoriens, Nigériens,
Burkinabè, Nigérians,…
La
Banque mondiale a fait de l’INP-HB un centre d’excellence pour le secteur
minier. »
Je note que Koffi
N’Guessan a assumé en même temps la direction de l’ENSEA jusqu’à son
remplacement en 2015, bel exemple de cumul de fonction réussi !
Notre directeur du
développement européen et international, Laurent Pérez, m’indiquait qu’une des
fiertés de Koffi N’Guessan était aussi la réhabilitation des jardins et espaces :
il vantait le travail des jardiniers. Cela montre la faculté de Koffi N’Guessan
de mobiliser toutes les catégories de personnels pour la réussite d’un projet
collectif.
Et
le CNAM ?
Dès
l’année qui suit son installation à l’INP-HB, Koffi N’Guessan prend contact
avec le Conservatoire National des Arts et Métiers ; l'Institut national des techniques économiques et
comptables (INTEC) du CNAM de Paris entretient depuis 1975 une relation de
coopération avec le Centre de préparation aux diplômes de l'expertise comptable
(CPDEC) rattaché ensuite à l'INP-HB. Le Centre reçoit en moyenne 500
étudiants chaque année pour la préparation du Diplôme de gestion et
comptabilité (DCG) et du diplôme supérieur de gestion et de comptabilité
(DSCG). Plus de 2000 diplômés en sont issus.
Koffi N’Guessan souhaite alors élargir
cette collaboration par la création d’un centre franco-ivoirien. C’est
maintenant chose faite : dans le cadre de la convention signée en
septembre 1973 entre le Cnam, le Ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) et le Ministère d’Etat,
Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle
(MEMEASFP) de Côte d’Ivoire, un centre INP-HB/Cnam Côte d’Ivoire est désormais ouvert à
Abidjan.
Le centre
INP-HB/Cnam Côte d’Ivoire a pour missions principales :
La mise en place de formations
professionnelles supérieures
La recherche conjointe
L’appui aux politiques publiques ivoiriennes à
travers :
·
la Mise en place d’un cadre national de
certifications,
·
le Développement des dispositifs de reconnaissance des
acquis de l’expérience professionnelle,
·
la Définition d’un schéma directeur en matière
numérique,
·
la Certification (label qualité) d’établissements de
formation d’excellence et d’entreprises citoyennes.
Le
centre INP-HB/Cnam
Côte d’Ivoire propose une offre de formation tout au long de la vie à travers
des diplômes de tous niveaux dans cinq domaines jugés prioritaires : construction
et aménagement ; génie industriel, informatique et agroalimentaire ; entrepreneuriat.
Vous
aurez tous compris que Koffi N’Guessan réunit des qualités rares et pourquoi nous
honorons ce soir l’homme de science et l’homme d’action, et bien sur l’ami et
partenaire du CNAM.
Je
vous remercie.
------------------
Côte d’Ivoire : le retour en grâce de l’INP-HB ?
Crise des vocations, offre pédagogique mal adaptée ... L'Afrique ne
produit pas assez d'ingénieurs, au risque de ralentir son développement
économique. Focus sur l'Institut national polytechnique
Félix-Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.
Peut-on d’ores et déjà parler de renaissance pour l’Institut national polytechnique Félix-Houphouët-Boigny (INP-HB) ? Sans doute faut-il modérer son enthousiasme. Cependant, en moins de trois ans, son directeur, Koffi N’Guessan, dont le travail a fait ses preuves à l’École nationale supérieure des statistiques appliquées (Ensea) d’Abidjan, a remis l’institut, situé à Yamoussoukro, sur les rails.
Audits
En 2011, au lendemain de l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir, l’INP-HB était sorti miné d’une décennie de crise politique. Deux audits avaient mis son déclin en évidence. Les diplômés rencontraient des difficultés à s’insérer sur le marché du travail et, quand ils décidaient de poursuivre leurs études en Europe ou aux États-Unis, se retrouvaient à la traîne.
Quatorze milliards de F CFA ont été alloués à la réhabilitation des infrastructures et à la rénovation des programmes pédagogiques.Pour sortir ce symbole national de l’ornière, le nouveau patron a défini cinq axes : diversifier l’offre de formation initiale et de formation continue, développer des pôles de recherche, améliorer la gouvernance, signer des partenariats avec de grandes écoles et améliorer les conditions de travail. Ce plan de bataille a reçu le soutien de l’Agence française de développement (AFD) via le contrat désendettement développement (C2D). Quatorze milliards de F CFA ont été alloués à la réhabilitation des infrastructures et à la rénovation des programmes pédagogiques.
Nationalités
Aujourd’hui, le retour des étudiants africains valide la stratégie de la direction. Plus de quinze nationalités sont sur les bancs de l’INP-HB : Comoriens, Nigériens, Burkinabè, Nigérians… Pour élargir son recrutement, l’institut, dont les formations coûtent à l’année entre 5 et 20 millions de F CFA, organise aussi ses concours d’entrée à Brazzaville.
La Banque mondiale a fait de l’INP-HB un centre d’excellence pour le secteur minier.Du côté des partenariats, l’école de Yamoussoukro possède de solides arguments. La création, en son sein, de l’École supérieure du pétrole et des métiers associés est soutenue par l’université de Pau, en France, avec le concours du groupe Total. La Banque mondiale a fait de l’INP-HB un centre d’excellence pour le secteur minier. Sans parler de l’accord passé avec Polytechnique Paris, qui a envoyé des professeurs pour assurer des cours préparatoires à une partie des étudiants, qu’elle accueillera ensuite.
Le prochain challenge de l’INP-HB concerne l’évolution de son statut. S’il peut s’affranchir du lien direct qui le lie à l’État, l’institut espère diversifier ses ressources et ainsi viser l’excellence tout en augmentant le nombre de ses élèves. La question est toujours à l’étude…
Baudelaire MieuJulien Clémençot
Aviation : la compagnie ivoirienne va former 17 jeunes pilotes nationaux
Abidjan – La compagnie Air Côte d’Ivoire
va assurer la formation de 17 jeunes pilotes nationaux pour pallier
l’insuffisance de ressources en personnel navigant technique.
Dans un communiqué transmis à l’AIP, la compagnie ivoirienne explique
que, depuis 2014, un concours a été lancé pour recruter des jeunes ayant
obtenu une formation scientifique et dont l’âge varie entre 22 et 26
ans pour les former au métier de pilote.
Ce sont 17 jeunes dont une femme qui ont été retenus pour suivre le
programme de formation à Agen, en France, avec Airways formation.
Le programme est préfinancé par la compagnie elle-même à plus de 790 millions de francs CFA.
Les 17 stagiaires de cette première promotion subiront les examens
médicaux d’admission à Toulouse avant leur intégration définitive dans
le programme qui durera 24 mois, à savoir 12 mois de théorie et 12
autres de pratique.
Le volet théorique se déroulera à l’Institut polytechnique Félix
Houphouët-Boigny de Yamoussoukro qui va conclure une convention avec Air
Côte d’Ivoire.
Les salles de classe dudit institut seront mises aux normes européennes pour répondre à toutes exigences du programme.
Les cours devraient démarrer le 05 octobre 2015, précise le communiqué.
(AIP)http://news.abidjan.net/h/564397.html
Un atelier de finalisation de la plateforme technique de l’université virtuelle de côte d’ivoire(UVCI) s’est tenu du 25 au 28 août 2015 à l’institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro(INPHB).
Des experts se sont retrouvés
pour la deuxième fois afin mettre à la disposition des apprenants des
ressources pédagogiques numériques dans tous les domaines de formation
avec des formats texte et vidéo.
Présidé par le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche
scientifique, M. Gnamien Konan, « cette réunion de réflexion permettra
d’établir un état des lieux d’avancement des travaux des commissions
scientifiques conformément aux maquettes pédagogiques des différents
parcours de formation », selon le point focal de l’équipe projet, le Pr
Merawa Mohammadou. Et d’ajouter qu’ « il est question de constituer une
équipe d’experts afin de sélectionner les ressources ; de valider le
contenu et l’intégration des différentes ressources pédagogiques sur la
plateforme technique de l’UVCI ».
Pour le ministre Gnamien Konan, « ce nouveau mode d’enseignement à
distance permettra aux étudiants de disposer de temps de travail
personnel important et reste un préalable pour la réussite de la
nouvelle diplomation (Licence-Master-Doctorat) ». Le ministre affirme
que les premiers certificats de cette université virtuelle de Côte
d’Ivoire UVCI "seront délivrés d’ici deux ans ", et soutient que «
l’UVCI est une alternative innovante pour accompagner les efforts
importants déjà déployés au niveau académique par tous les
établissements supérieurs en Côte d’Ivoire qui ont configuré leurs
offres de formation supérieures au format Licence-master-doctorat (LMD)
».
Les travaux de Yamoussoukro constituent la " phase préparatoire " du
lancement de l’UVCI pour laquelle le travail des acteurs du monde
universitaire doit consister à assurer des "ressources pédagogiques de
qualité". Pour ce faire, " Il vous revient également d’apprécier leur
pertinence par rapport aux enjeux de la professionnalisation de nos
formations supérieures, pour une meilleure adéquation formation/emploi
", a recommandé le premier responsable ivoirien de l’enseignement
supérieur et de la recherche scientifique.
Il a par ailleurs demandé aux experts informaticiens de finaliser le
site internet de l’UVCI pour le rendre lisible et attrayant de sorte que
toutes les ressources pédagogiques soient intégrées sur la plateforme
sous un format lisible pour les apprenants.
Le directeur général de l’INPHB, le Dr Koffi N’Guessan ne dit pas autre
chose quand il avance que « l’UVCI est par excellence la solution qui
permettra de résoudre tous les problèmes récurrents que connaissent les
établissements d’enseignement supérieur ». Il a assuré le ministre de sa
disposition à accompagner toutes les réformes courageuses qui sont
faites.
A la clôture dudit atelier, le 2015vendredi 28 août 2015, après le
point fait par le secrétaire général de l’équipe projet, M. Kouadio
Roger sur les acquis, le ministre Gnamien Konan s’est dit satisfait du
niveau des résultats glanés(ressources disponibles sur la plateforme) et
a encouragé les participants à continuer sur cette bonne lancée.
Un atelier de finalisation de la plateforme technique de l’université virtuelle de côte d’ivoire(UVCI) s’est tenu du 25 au 28 août 2015 à l’institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro(INPHB) |
L’atelier de finalisation de la plateforme technique de l’UVCI a réuni les acteurs du monde universitaire de Côte d’Ivoire et de France et des spécialistes des universités numériques et son lancement est prévu courant septembre 2015
Concours d’entrée à l’INP-HB pour les bacheliers session 2015
Les concours
d’entrée dans les cycles courts et les classes préparatoires de l’INP-HP
pour les nouveaux bacheliers session 2015 sont ouverts…
La préinscription en ligne se fera du Jeudi 23 Juillet au Dimanche 02 Août 2015. Le dépôt des dossiers du Lundi 27 Juillet au Lundi 03 Août 2015. Le dossier de candidature à déposer après la préinscription en ligne doit comporter les pièces suivantes :– Les photocopies des bulletins des classes de Seconde, Première, et Terminale ;
– La photocopie du relevé des notes et attestation de réussite au BAC (ou BT) 2015 ;
– La photocopie de la Carte Nationale d’Identité ou de l’Attestation d’Identité ou toute pièce équivalente ;
– Deux (02) Photos d’Identité récentes à fond blanc ;
– Deux (02) exemplaires de l’imprimé de la préinscription en ligne ;
– Une quittance de droit d’inscription d’un montant de 10 000 FCFA par concours.
NB : Toutes les photocopies produites doivent être accompagnées des originaux
Le concours se déroule en deux phases : une phase d’admissibilité (étude de dossier) et une phase d’admission (épreuves écrites) pour les candidats admissibles.
Les inscriptions sont reçues de 08H à 16H à l’antenne de l’INP-HB d’Abidjan (Cocody Danga)Le concours se déroule en deux phases : une phase d’admissibilité (étude de dossier) et une phase d’admission (épreuves écrites) pour les candidats admissibles.
Les responsables de l’enseignement supérieur ivoirien à l’école du Leadership et du management des institutions
Publié le jeudi 12 mars 2015 | AIP
© Abidjan.net par Marc Innocent
Education: le parc des sports abrite les journées carrières édition 2015 Mardi 3 Mars 2015. Abidjan. Le Premier Ministre représenté par le ministre d`Etat, Moussa Dosso, a donné le top départ des journées carrières ivoiriennes en présence des ministres, Kandia Camara de l’éducation nationale et de l`enseignement technique, Gnamien Konan de l`enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Achi Patrick des infrastructures économiques, Adama Toungara de l’énergie et Jean-Claude Brou des mines. |
Yamoussoukro - Des responsables d'institutions de l'enseignement supérieur ivoirien ont entamé mercredi à l'Hôtel Président de Yamoussoukro (centre), un atelier sur le leadership et le management, en vue d'une meilleure gouvernance des Universités et grandes écoles de Côte d'Ivoire.
L'atelier est organisé par Tulane University de la Nouvelle Orléande (Etats-Unis), l'École nationale supérieure des statistiques et d'économie appliquée (ENSEA) et l'institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB). Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Gnamien Konan a présidé la cérémonie d'ouverture.
Il s'agit pour l'animateur principal, le président émérite de l'Université de Tulane, Dr Eamon Kelly, distingué en développement international, de partager avec les responsables des institutions de l'enseignement supérieur ivoirien, ses expériences sur les bonnes pratiques et gestion du leadership ainsi que l'élaboration de plan stratégique et la responsabilité des leaders.
Pour sa part, le directeur de l'INP-HB, Koffi N'Guessan a indiqué que les échanges avec la délégation américaine seront bénéfiques pour relever les défis de la massification (grand nombre d'étudiants) à l'Université, du faible investissement en infrastructure et surtout de sortir de la forte dépendance au budget de l'État.
Les échanges permettront, en outre, de booster l'engagement des acteurs pour ne pas qu'ils attendent tout de l'État, de faire cesser le climat délétère dans les institutions de l'enseignement supérieur, en vue d'une nouvelle dynamique axée sur l'employabilité des diplômés, a confié Koffi N'Guessan.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Gnamien Konan, a fait remarquer que les modèles de l'enseignement supérieur en Afrique sont ''à bout de souffle'', puis a salué l'initiative visant à acquérir les nouvelles aptitudes pour accompagner et améliorer la formation en Afrique.
Aussi a-t-il souhaité des réformes courageuses, afin que l'enseignement supérieur accompagne la compétitivité des entreprises. Il a engagé les responsables des unités de formation et de recherche à tirer profit des réflexions, en vue de l'avènement d'un modèle de financement des institutions devant amener les Universités à jouer leur rôle d'employabilité des diplômés, et à rester toujours au service du développement.
nam/akn/askENSEA EN CHANTIER
lancement des projets lauréats du programme PRESED-CI
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Publié le mardi 19 novembre 2013 | Le Nouveau Réveil
La Fondation Elisabeth Glaser pour la lutte contre le sida pédiatrique (Egpaf) a signé une importante convention d’accord cadre de collaboration de recherche opérationnelle et documentaire sur les activités de formation dans le domaine du Vih sida. C’était le mercredi 13 novembre dernier à Cocody. A cette occasion, le directeur de la prestigieuse Ecole nationale d’économie et de statistique d’appliquée (Ensea), N’guessan Koffi, a levé un coin du voile sur le contenu de cet accord. «Il s’agit de s’engager ensemble dans le renforcement des capacités des ressources humaines, de formation à la gestion et en développement exécution de projet et en prestation de soins de qualité. L’Ensea assurera la mise à disposition d’étudiants pour des stages pratiques» a-t-il confié en promettant fermement de respecter ses engagements. Dr Joseph Essombo, directeur Pays d’Egpaf, s’est dit honoré par l’Ensea en acceptant cet accord et il a surtout souligné les enjeux de ce mariage. «L’élimination du sida pédiatrique est possible. Le facteur humain est décisif. Nous voulons créer la nouvelle génération de champions formés intellectuellement, psychologiquement armés. Nous voulons fonder notre action de lutte sur la recherche. Ce partenariat solide et fécond avec l’Ensea est un rendez-vous du donner et du recevoir, vise à donner une visibilité basée sur l’évidence des résultats de nos recherches communes. Nous sommes convaincus que nous réussirons pour le bonheur des populations ivoiriennes et nos deux institutions» a-t-il souhaité.
J.P
http://news.abidjan.net/h/480286.h
Le DG Koffi N’Guessan souhaite une révision du statut de l’INP-HB
Publié le vendredi 7 septembre 2012 | AIP
Yamoussoukro, Le directeur général (DG) de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, Dr Koffi N’Guessan, a souhaité, jeudi, à l’occasion de la rentrée universitaire 2012-2013, une révision du statut de l’institut aux fins de "davantage valoriser son énorme potentiel".
Pour Dr Koffi N’Guessan, avec ce nouveau cadre de travail, l’INP-HB espère de bien meilleurs résultats dans les années à venir pour les élèves des classes préparatoires, annonçant pour le 10 septembre 2012 la reprise des cours par les classes préparatoires de 2ème année conformément au calendrier de l’institut.
"Vous constaterez que des travaux ont été effectués dans les locaux abritant les élèves et de nouveaux équipements installés", a-t-il ajouté, soulignant que l’énorme potentiel de l’INP-HB sera davantage valorisé dans quelques années, afin d’en faire un pôle de compétitivité incontournable pour notre sous-région.
"Pour y parvenir, il nous faudra des femmes et des hommes à l’esprit conquérant, audacieux et consciencieux… Pour atteindre cet objectif, une révision du statut sera nécessaire", a dit le DG Koffi N’Guessan qui souhaite "un modèle d’institution moins dépendant du budget de l’Etat, avec un rayonnement très affirmé" », a-t-il ajouté.
Au nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la directrice de Cabinet, Pr Aboutier Mansila, a salué le travail abattu par le DG de l’INP-HB et ses équipes en dix mois et l’adoption du principe de départ nouveau.
"Le départ nouveau est un engagement à la fois collectif et individuel qui fera de l’INP-HB un point de départ international. Je vous prie de partager ce rêve avec beaucoup d’ambition et de courage", a-t-elle dit.
(AIP)
Zgrp/kp
http://news.abidjan.net/h/440380.html
(AIP)
La multinationale Schlumberger renforce les capacités opérationnelles de l’INP-HB de Yamoussoukro
Publié le vendredi 25 mai 2012 | AIP
Rappelant les circonstances de signature de ce partenariat, le directeur de cette école, Dr Yao Alphonse, révèlera que c’est le 07 décembre 2011 que la société Schlumberger a eu un premier contact avec la direction, proposant l’acquisition de son logiciel de pointe PETREL.
« Schlumberger a décidé d’aller au-delà de sa décision initiale pour nous offrir non plus un mais cinq logiciels couvrant toute l’activité pétrolière moderne. Ce sont PETREL (géophysique, géologie et ingénierie de réservoir); ECLIPSE Black Oil (simulation réservoir) ; TECHLOG (pétrophysique et interprétation de diagraphie) ; OFM (ingénierie réservoir de production, étude de champ et courbes de déclin ; et PIPESIM (ingénierie de production, simulation d’écoulement dans les puits et pipelines) », a expliqué le directeur de cette école.
Dr. Yao Alphonse s`est engagé à faire en sorte qu’après le stage de formation de l’équipe multidisciplinaire des enseignants de l’INP-HB, accordé par Schlumberger, les meilleurs techniciens et ingénieurs, seront formés dans le strict respect des clauses de la convention signée. Puis, il a révélé que, dans un esprit de partage scientifique, les autres écoles de l’INP-HB doivent être associées à l’utilisation de ces logiciels, notamment dans le cadre du concours sous-régional d’optimisation informatique des capacités du logiciel PETREL (Ecole supérieure d’industrie, ESI), et dans le traitement et la simulation des données hydrologiques, hydrogéologiques et hydrauliques(ESI), sans oublier les départements de spécialité dans le cadre de programmes de Recherche-Développement.
Le premier responsable de l`INP-HB, Dr. Koffi N’Guessan, a salué la double action de recrutement d’élèves de l’école supérieure d’industrie (ESI) et de l’école supérieure des mines et géologie, en tant que cadres de Schlumberger et, ensuite, la remise de dons de logiciel, de plus de 4 millions de dollars US. "C’est le signe de la confiance retrouvée en la Côte d’Ivoire, et cela concrétise la vision du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui est une association plus étroite entre le secteur privé et les établissements de formation, en vue de relever le niveau des enseignements et d’améliorer significativement le taux d’insertion professionnelle des jeunes diplômés", a expliqué Dr. Koffi N’Guessan.
Puis, il a à son tour exhorté enseignants et élèves à utiliser avec responsabilité les logiciels mis à leur disposition par le partenaire Schlumberger. Au nom du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le sous-directeur des Hydrocarbures a fait savoir que "la signature de partenariat entre l’INP-HB et la société donatrice est un évènement majeur qui vient davantage renforcer le label de l’INP-HB".
"Le ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie ne peut que soutenir et encourager de telles actions", s’est-il réjoui, conseillant aux bénéficiaires de bien prendre soin des outils de travail et d’en faire bon usage. A sa suite, le directeur général-Afrique de l`Ouest à Schlumberger, Eké-Eké, a indiqué que "partout où Schlumberger est installée, elle fait tout pour apporter un appui en ouvrant à certaines personnes des occasions de se former à l’étranger et faire partager ses connaissances aux autres, ensuite.
"Certains enseignants peuvent être formés par nous, tout comme nous pouvons faire intervenir nos experts sur le matériel que nous vous offrons; nous souhaitons que ce partenariat dure le plus longtemps possible", a-t-il formulé, peu avant la visite du matériel installé.
http://news.abidjan.net/h/434157.html
Yamoussoukro : Une délégation d`Africains visite l’INP-HB
Publié le vendredi 23 mars 2012 | AIP
Les hôtes de l’INP-HB qui ont visité toutes les installations de formation, les fermes expérimentales agropastorales, la cité d’hébergement des étudiants, etc. et ont dit être émerveillés.
« J’ai visité l’INP-HB. J’ai découvert beaucoup de potentialités dans cet institut. Je suis émerveillé. Quand je retournerai au Cap-Vert, je rendrai compte aux autorités Cap-Verdiennes et même le ministre de l’Agriculture…Avant de venir ici, j’ai eu l’opportunité de discuter avec des administrateurs d’universités privées qui seraient aussi intéressés par une coopération à la fois avec l’Ecole de statistiques et l’INP-HB », a dit Antonio Duarte, président de l’Institut national de statistiques (INE) du Cap-Vert, membre de la délégation.
Pour le directeur de l’INP-HB, Koffi N’guessan, cet institut devrait être un instrument pour tous les pays d’Afrique. « A nos hôtes, nous avons montré ce que nous avons et nous leur disons que cet instrument est à leur disposition pour continuer à régler les problèmes de l’agriculture, des travaux publics, de management. L’idée pour notre pays, c’est de partager. Et nous avons à cœur de partager ce que nous avons avec nos frères », a indiqué M. N’guessan.
Selon lui, dans une grande école internationale comme l’INP-HB, il rêve d’avoir d’ici trois à quatre ans plusieurs nationalités, et pour cela, il s’engage à se battre pour que des enseignants soient formés à enseigner en Anglais, en Portugais, etc.
Les hôtes de l’INP-HB ont mis à profit leur séjour de 48 heures dans la 'cité des lacs' pour faire des visites touristiques à la Basilique Notre Dame de la Paix, au lac aux caïmans, dans les hôtels Président et des Parlementaires.
(AIP)
zgrp/cmas
http://news.abidjan.net/h/429858.html
Inp-HB de Yamoussoukro en ruines : Koffi N’Guessan, le sauveur ?
Publié le jeudi 10 novembre 2011 | Nord-Sud
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Passation de charges à l’INP-HB de Yamoussoukro / Dr Koffi N’Guessan, nouveau DG par intérim : "Nous réussirons à bâtir notre rêve commun"
Publié le jeudi 10 novembre 2011 | Ministères
«…. Nos premiers sentiments sont une expression de profonde gratitude à Monsieur le Président de la république, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à Monsieur le Premier Ministre, Son Excellence Guillaume SORO et à Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Monsieur CISSE Ibrahima pour leur choix porté sur notre modeste personne.
Nous aimerions également remercié, Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement, pour son soutien, manifesté par la présence de son Directeur de Cabinet, à cette cérémonie.
Mesdames et Messieurs,
Etant données l’importance de l’éducation et de la formation dans la vision du Président de la république et les attentes des populations dans ces domaines, nous mesurons l’ampleur des nouvelles responsabilités qui nous sont confiées.
En effet, l’objectif du Président de la République est de faire des Universités et des Grandes Ecoles des centres d’excellence pour la formation des élites de ce pays ainsi que de notre sous-région, en vue d’améliorer significativement les performances scientifiques dans les secteurs de pointe, porteurs en termes de valeur ajoutée.
Dans cette vision, l’INP-HB, par la diversité et la qualité de ses filières continuera de jouer un rôle déterminant. Il a été relevé avec satisfaction que les élèves sortis de cet institut contribuent avec compétence et efficacité au développement économique, social et technologique de notre pays
Mesdames et Messieurs,
C’est donc ici le lieu de rendre un vibrant hommage à nos illustres prédécesseurs qui ont travaillé avec abnégation pour perpétuer la qualité de cette formation. Nous vous associons le DGA ici présent à cet hommage pour avoir su garder l’Institut durant les moments difficiles.
Permettez-nous également de saisir cette occasion pour saluer et féliciter l’ensemble des personnels, enseignants-chercheurs, techniciens et administratifs, pour le travail accompli et pour leur fidélité à l’institution.
Nous avons aussi une pensée profonde pour l’ensemble des élèves qui, malgré les difficultés liées à la crise, continuent de manifester leur confiance en choisissant de poursuivre leur étude à l’INP-HB.
Mesdames et Messieurs,
Notre vision pour cet institut dans les années à venir se résume en l’idée suivante : « devenir un creuset scientifique majeur soutenant le développement économique et technologique de la Côte d’Ivoire »
Cette vision se décline en cinq axes :
- Renforcer et diversifier l’offre de formation initiale et professionnel ;
- Développer des pôles de recherche scientifique et technologique au sein d’une technopole ;
- Adapter le mode de gouvernance pour accroître nos performances ;
- Créer des partenariats productifs, dans ce contexte de mondialisation ;
- Rendre le cadre de vie et de travail ainsi que l’environnement écologique, agréable et attrayant.
L’adhésion de l’ensemble du personnel à cette vision doit déboucher sur l’élaboration et l’adoption d’un plan stratégique de développement consensuel de l’INP-HB afin de bénéficier dans sa mise en œuvre d’un soutien sans faille de l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires techniques et financiers.
Nous savons que l’INP-HB dispose de ressources humaines compétentes pour mener à bien cette rénovation. Pour cette raison, nous exhortons chacun à fournir davantage d’efforts afin qu’ensemble, nous méritions la confiance placée en nous par nos Autorités.
Dans cette mission, le soutien des autorités administratives, politiques et coutumières ainsi que celui de la population de la Région, sera indispensable afin de transformer cette ville de Yamoussoukro en une véritable technopole, au service du développement de notre pays et de l’Afrique de l’Ouest.
Le chantier est immense, des difficultés de toutes sortes se dresseront sur notre chemin mais grâce à la détermination de tous et de chacun, nous réussirons à bâtir notre rêve commun.
Vive l’INP-HB,
Vive l’Enseignement supérieur, porteur d’espoir et de progrès… »
Le DG intérimaire annonce un plan stratégique de développement pour l’INP-HB de Yamoussoukro
Publié le jeudi 10 novembre 2011 | AIP
M. Koffi N’Guessan succède à Ado Gossan dont on n’a plus de nouvelles depuis la fin de la crise postélectorale, le 11 avril.
La passation des charges entre Dr Guéi Alphonse qui cumulait les fonctions de DG intérimaire et de DGA et M. Koffi N’Guessan s’est déroulée sous la supervision du directeur de l’administration et des ressources humaines du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Coulibaly Pana Souleymane, représentant le ministre Cissé Ibrahim.
Dr Guéi Alphonse a fait le point des dossiers traités, ceux à traiter, des urgences, des ressources humaines et matérielles, et donné les perspectives pour l’institut.
Au plan financier, M. Moro Adama Ouattara a été chargé du bilan du budget qui se chiffre à environ huit milliards de francs CFA.
"Faites tout pour éviter la fermeture de l’INP-HB pour réhabilitation, à l’instar des universités", a conseillé Dr Guéi au DG intérimaire.
M. Coulibali Pana Souleymane, au nom du ministre Cissé Ibrahim, a rassuré sur l’avenir de l’INP-HB, indiquant qu’il ne sera point fermé, les concours d’entrée étant déjà ouverts, a-t-il ajouté.
Puis, il a donné les conseils d’usage au nouveau DG après avoir félicité le sortant et le responsable financier pour la clarté de leurs bilans.
"Mon cher Koffi N’Guessan, il te faut t’attaquer aux problèmes d’urgence pour gagner la confiance des gens. Il te faut rassurer tout le monde, avoir de l’humilité en allant vers tous", lui a-t-il dit.
Pour le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la vérité doit guider le DG intérimaire.
"Votre boussole est la vérité… Il faut dédramatiser les changements et les pertes de fonctions. Tout relève de la volonté de Dieu, car rien n’est acquis définitivement… Avec l’aide de Dieu et de ceux qui veulent nous aider, les choses iront bien et l’INP-HB ne sera pas fermé", a-t-il insisté tout en recommandant au personnel de ne rendre compte qu’au seul DG et non au ministre directement.
Le nouveau DG par intérim de l’INP-HB est aussi directeur de l’Ecole nationale de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan, indique-t-on.
Créé par le décret N°96-678 du 04/09/1996, l’INP-HB relève de la fusion et restructuration de l’Institut national supérieur de l’enseignement technique (INSET), de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA), de l’Institut agricole de Bouaké (IAB) et de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP).
La création de cet ensemble d’écoles nationales supérieures obéit à des objectifs liés à l’harmonisation des politiques de formation menées dans ces établissements, la rationalisation de la gestion de ces écoles, l’amélioration de la qualité des enseignements et à la réalisation de l’adéquation entre la formation et l’emploi, rappelle-t-on.
Institut national polytechnique Houphouët Boigny: Dr Koffi N’guessan succède à Ado Gossan
Publié le vendredi 11 novembre 2011 | Le Mandat
Olivier Yao